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Critique de rotsenamrub


D'aucunes, qui se reconnaitront aisément, se plaisent à gentiment blâmer chez moi une certaine pingrerie lorsqu'il s'agit de lâcher mes étoiles.

En m'arrachant successivement quatre étoiles pour deux des volets de sa trilogie berlinoise, Philip Kerr me permet opportunément d'infirmer cette assertion que je n'hésite pas à qualifier d'abusive.
J'ajoute que le tome intermédiaire ne démérite pas, il doit plus sa relative contre-performance (trois étoiles) à un tassement de mon objectivité qu'à un véritable coup de mou.

Quelle est donc la recette de l'ami Kerr pour tutoyer ma voie lactée ?

Sur le papier, si j'ose dire, la chose est aussi simple que rebattue : imbriquer une intrigue policière dans un cadre historique.
D'autres bien sûr ont déjà maitrisé cette alchimie comme Cay Rademacher qui, avec "L'assassin des ruines", explore magistralement des territoires géographiques et temporels très proches de l'univers de la trilogie.

Kerr enfonce ici le clou en mettant en scène quelques figures historiques du nazismes comme Heydrich, Himmler et Arthur Nebe aux cotés de son enquêteur Bernie Gunther, un ancien flic brièvement passé chez les SS avant de devenir détective privé.
Kerr blanchit d'ailleurs charitablement son anti-héros aux yeux des lecteurs en le faisant démissionner de la SS avant d'irréparables compromissions.

Il semble que Bernie Gunther ait une vie littéraire après ce remarquable triptyque, je ne manquerai pas de m'y intéresser, il vient de rejoindre Erlendur, Rébus et Pepe Carvalho dans le petit club de mes détectives fétiches.

Chapeau bas monsieur Kerr.

PS : On aura compris que cette chronique embrasse l'ensemble de "La trilogie berlinoise".

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