Bernie Gunther, tome 9 : Les ombres de Katyn

Vous me rendriez service. Ce sont mes oreilles, mon nez et mes couilles qui semblent m'attirer des ennuis.

Hitler n'est qu'un démon mineur de l'enfer, mais Staline est le diable en personne
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Si j’avais répondu oui à Goebbels, c’est parce que je voulais faire quelque chose pour rétablir la réputation de l’Allemagne à l’étranger, mais je savais que ce n’était qu’en partie vrai. Avant tout, j’avais cédé au diabolique Doktor parce que j’avais peur de lui. La peur. C’était un problème que j’avais fréquemment avec les nazis. Un problème que tous les Allemands avaient avec les nazis. Enfin, les Allemands encore en vie.

Joseph Goebbels, Michael
Une nation sans religion est comme un homme sans souffle.

Si cette fosse commune est remplie de Juifs, alors je dois l'oublier. Mais si elle est remplie d'officiers polonais, cela fera le bonheur du Bureau. (Lorsque Gunther est une fois de plus confronté à l'univers des nazis... :/)

Je n'ai jamais rien compris au viol.Pour moi,la resistance n'est pas et ne pourra jamais etre un corollaire de l'excitation sexuelle.L'acquiescement est le seul aphrodisiaque que je puisse concevoir

La vie avait à m'apprendre la plus dure de toutes les leçons, à savoir que, dans un univers corrompu, la seule chose à laquelle on peut à peu près se fier, c'est la corruption et la mort et encore plus de corruption, et que l'honneur et le devoir n'ont guère de place dans un monde contenant un Hitler ou un Staline.

Ces salopards du NKVD ... Ils avaient pris des photos. Comme s'il s'agissait d'une sorte d'expédition de chasse ou de safari. Des photos-souvenirs d'eux en train d'exécuter les Polonais. Comme s'ils étaient réellement fiers de ce qu'ils avaient fait. Des hommes, les poignets attachés par du fil de fer, agenouillés au bord d'une tranchée, tandis que Roudakov et ses copains leur tiraient une balle dans la nuque. [ ... ]
- Les SS font aussi ce genre de chose, dis-je. Ce n'est pas propre au NKVD.

Bon Dieu, je vous jure que ces fascistes espagnols donneraient aux nazis l'air de modèles de raison et de tolérance.

[...] Lavrenti Beria est le nouveau chef du NKVD. C’est Beria qui a orchestré le massacre de tous ces pauvres officiers polonais. Avec l’approbation de Staline, naturellement.