En toi

Encore une fois, une histoire bouleversante qui ne nous laisse pas indemne après la lecture.
Gabriel sait trouvé le juste milieu, il a une telle justesse que ça en est bluffant.

Et surtout, c'est un titre qui prends tout son sens !

Cette fois-ci, nous suivons Thomas, ce doux Thomas qui découvre le grand amour avec un grand A, 50 ans après être mort. Thomas est la douceur et la sincérité incarné. Et il va vivre une expérience inoubliable.

Ironie du sort ou deuxième chance ?
C'est a vous de le décider.
Auriez-vous aimer être a sa place ? Auriez-vous fait les mêmes choix ?

Laissez vous tenter et accompagnez Thomas a la rencontre d'Adrian.
Vivez avec lui ces moments de découverte de soi.

Découvrez Adrian a travers les yeux de notre cher soldat mort trop jeune.
Découvrez le grand Amour. Et laissez vous émouvoir par ces scènes de sexe dont Gabriel a le secret. Des scènes finement dosées.


De toute façon, vous le savez déjà, Gabriel, trouve toujours les bons mots et les bons dosages.

Je vous laisse donc avec Thomas et Adrian.

PS: Zane et Max sont géniaux !

Un GI qui meurt dans une guerre inutile serra temporairement et partiellement réincarné dans un autre jeune. Ça lui donne la chance de connaître l'amour et de voire l'évolution du monde 60 ans après. L'amour entre hommes à devenue légal mais l'homophobie à bien resté. L'amour interdit .Le grand talent du Gabriel Kevlec est de permettre à lecteur aussi de se réincarné dans ces personnages. On sent tout on est choquée en syncro on visualise tout et on ressent l'amour ou on fait l'amour. Dans les scènes importantes chaque geste est décrit dans deux phrases et les sentiments dans des chapitres. Chapeau 🎩

Ce qui fait une des forces de Gabriel Kevlec, c'est le pouvoir de ses mots ! Rien n'est laissé au hasard et chaque phrase trouve sa place sans tergiverser pour nous faire entrer, avec force et parfois douloureusement, dans un récit peu banal.
« Je m'appelle Thomas Alderson, et le 14 novembre 1965, aux alentours de treize heures, je suis mort. » le ton était donné…
Dès les premières phrases, je me suis retrouvée immergée dans l'histoire à coup de mots qui se faisaient tantôt crus, tantôt poésie ; tantôt durs et tantôt doux. le prologue prit alors vie avec une force presque insoutenable, dévalant les synapses de mon cerveau pour aller droit au coeur. J'ai alors réalisé qu'il y avait fort peu de chances que je ressorte indemne de cette lecture.
Plus que ça même ! Que Gabriel réussisse à émouvoir après chaque virgule n'est plus un secret pour personne mais il atteint le niveau supérieur quand en plus il le fait avec cette histoire surprenante, qui est comme un songe noyé dans l'éther. Les bruissements d'ailes d'un papillon virevoltant, qui s'ingénie inlassablement à poursuivre un souffle d'air fantôme. Une goutte d'eau dévalant l'épiderme tandis que celui-ci se hérisse de mille sensations indicibles. Un récit emprunt de tristesse et de mélancolie mais également de tellement d'amour ! Puissant et époustouflant. Oui, Gabriel Kevlec a encore réussi son pari en nous livrant une vision onirique transcendant l'amour, jouant la partition poétique et érotique à laquelle il nous a habitués, chantant un hymne à la liberté, liberté d'être soi-même et liberté d'aimer.
Alors, totalement envoûtée, je me suis laissé bercer par la musique des mots et j'ai accompagné avec tendresse et tristesse un Thomas évanescent.
Je lui ai tenu la main lorsqu'il constatait, étonné, que la liberté sexuelle actuelle n'avait plus rien à voir avec les interdits des années 60, le laissant apprécier le contraste affiché entre ces deux périodes de l'histoire.
J'ai senti, en lui, ce vent de liberté qui soufflait et qui lui permettait enfin de s'avouer ce qui, il y a encore 50 ans, était encore vécu comme une aberration.
J'ai frémi en écho avec son esprit troublé lorsqu'il a posé ses yeux pour la première fois sur Adrian. Je l'ai vu se libérer de ses entraves et dire oui à cette passion qui montait comme un courant irrépressible.
Je l'ai senti vaciller, trembler et se perdre dans le souffle brûlant d'un amour sans limite. Et j'ai ressenti dans ma chair et dans mon coeur sa frustration, sa passion et sa peine lorsqu'il constatait que les jours s'écoulaient sans lui ou avec lui tel un observateur invisible. Un observateur si près et à la fois si loin de toucher d'un doigt caressant et aimant l'homme dont il tombait irrémédiablement amoureux.
Et pourtant…
N'est-ce pas fabuleux de suivre le souffle puissant d'un jeune homme dont l'essence a transcendé les âges pour venir se poser délicatement dans les rues d'un San Francisco méconnaissable, celui du 21ème siècle ? N'est-ce pas merveilleux de se fondre au coeur brûlant de sa folie ? Pas une folie furieuse, non ! Mais la folie douce d'un amour insaisissable et inconcevable, celui d'un homme…
Un homme mort sur le champ de bataille, un 14 novembre 1965…

J'ai commencé à lire En toi, de Gabriel Kevlec, et après un tiers, j'ai décidé d'arrêter sa lecture.

Même s'il se lit bien, notamment parce qu'il peut se lire à une main, il est trop érotique à mon goût. Il manque peut-être de psychologie des personnages ou d'intrigue/conflit pour me tenir jusqu'au bout.

Parce que ma pile de livres est très chargée, j'ai préféré m'arrêter à 30 % du livre.

Je remercie infiniment les Éditions Ex Æquo de continuer à me faire confiance en me proposant leur roman.

« En toi » c'est l'histoire d'un jeune homme mort au combat lors de la guerre au Vietnam. On va suivre l'errance de son âme jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre d'Adrian. Cet homme qui va devenir l'amour de sa vie, qui va faire naitre de nouveaux sentiments, de nouvelles sensations, …

J'ai à de nombreuses reprises croisé sur des groupes des gens parlant des romans de Gabriel Kevlec et j'avoue qu'après avoir vu les avis j'avais vraiment envie de découvrir ses écrits. Et je ne suis pas du tout déçue, parce que j'ai adoré cette lecture.

Je me suis plongée dans ce roman et dans l'histoire de Thomas. J'ai vraiment passé un moment rempli d'émotion en suivant notre héros à travers sa découverte du nouveau monde dans lequel il est plongé malgré lui. Pouvoir le suivre et observer la manière dont il perçoit ce qui l'entoure ainsi que les différences entre son époque et celle-ci. Tout comme Thomas, j'ai espéré qu'un miracle arrive, qu'enfin le moment tant attendu survienne, qu'Adrian puisse comprendre que quelqu'un l'aime autant.

L'auteur arrive à trouver les mots qui nous touchent, qui nous plongent dans son histoire et qui nous font nous poser des questions. Quand est-il de l'après, de nos regrets, des personnes aimées, …
C'est donc, un roman plein d'émotion ponctué de scène sensuel le tout écrit avec une plume tellement agréable, poétique, douce et fluide, correspondant à la perfection avec l'histoire et nos sentiments.

J'ai refermé ce livre avec la larme à l'oeil. Un trop plein d'émotions à la dernière page lue. C'est beau, mais tellement triste à la fois …
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En toi" nous fait suivre un jeune soldat mort en 1965, durant la guerre du Vietnam. Son esprit, qui est resté sur terre, erre pendant 50 ans avant de retourner dans sa patrie. L'esprit de Thomas retourne donc en Amérique, dans son quartier d'enfance où il découvre que le monde d'aujourd'hui est bien différent du sien.

On plonge donc dans la découverte de notre propre monde, à travers les yeux d'un soldat né au siècle précédent. Thomas découvre la possibilité de montrer d'être qui il est dans une société qui "accepte" (contrairement à son époque) l'exposition pleine et entière de l'amour entre deux hommes. Je met "accepte" entre guillemets car on verra au cours du roman que ce n'est pas à 100%.
C'est alors un demi siècle plus tard et mort que notre soldat tombe amoureux, le coup de foudre. On va donc le suivre dans son amour impossible d'un être VIVANT.

Tommy est mort, mais il n'a pas disparu. Il est tel un fantôme qui erre sur Terre jusqu'à ce qu'il rentre chez lui. 50 ans ont passes depuis sa mort, depuis la guerre au Vietnam. Il n'est plus qu'une âme, un esprit qui ne ressent plus le goût de la vie. Il découvre le nouveau San Francisco moderne, ouvert. Au coin d'une rue, il croise un homme, Adrian, en qui il peut se fondre et grâce auquel il partira à la découverte du désir, du sexe et de l'amour, mais surtout de la liberté d'être soi même.
J'ai eu un peu de difficulté à me plonger dans le récit. Il y a peu de dialogue et il y a cette question de vie après la mort qui me rend a chaque fois perplexe. Ce roman est une ode à la liberté, à l'égalité, à l'amour. C'est parfois poétique, toujours beau et parfois vulgaire avec de nombreuses scènes de sexe. Trop à mon goût, d'ailleurs. La plume est fluide et agréable. Les personnages sont intéressants. Ils se cherchent que ce soit dans la vie ou dans la mort. Tommy vit enfin après sa mort. C'est le grand message du roman, une ode à la vie et à l'amour. Chacun peut se reconnaître en eux et ça les rend attachants. J'ai beaucoup aimé le message de fin. Une bonne lecture dans l'ensemble.

Cette façon de vivre sa mort, j'adore. Tommy ne ressent plus la vie, il la sait. Et quand il évolue dans ce monde qu'il ne reconnait pas, il découvre l'existence impalpable du désir et de l'amour. Comme "une nuit d'éclat et de musique. Entêtante, enivrante."
En poète épanoui, il fait exploser les couleurs de la musique, vibrer la peau de son amant en haute fréquence, sourire les papillons, les plumes et les fleurs. Et quand il s'approprie Adrian, ̶ Quel autre terme pourrais-je utiliser sans le trahir ? ̶ il nous invite à partager, ravi, l'état de béatitude qui le subjugue.
Car au-delà de l'attrait, de l'envie, de l'appétit et de la gourmandise qui attise ses sens, au-delà de la "sexualité éclatante et assumée", c'est l'amour qui demeure le maître de sa conscience.
À travers ce roman, Gabriel Kevlec magnifie l'amour. Son héros était mort, il se met enfin à vivre. Il croyait que son état était interdit, immoral, impossible. Et il découvre ce qu'est sa vie. Et il a vraiment envie de rencontrer l'Autre. C'est possible. Un rêve qui se réalise.
En revanche, je suis complètement hermétique à la description crue des ébats sexuels, à mon goût trop fréquente.
Je ne recommanderai donc pas ce livre à mes lecteurs, même si sous divers aspects érotiques moins brutaux, « En toi » me rappelle ma récente lecture du roman « Frédéric, instants de grâce » de Dominique Faure, que j'ai récemment chroniqué.

Je ne pouvais pas ne pas donner mon ressenti, ni déroger à l'exercice si laborieux pour moi de donner mon avis, après avoir lu les derniers mots de "En toi" qui m'ont fait verser quelques larmes, non pas de tristesse, mais d'un trop plein d'émotion. Que dire de Thomas, que du bien en vérité, une sensibilité à fleur de "peau", un romantisme infini, une "âme" pure, auquel, comme beaucoup de lecteur j'imagine, j'ai pu m'identifier bien que je sois une femme, il est la représentation même du mot Amour. Amour éternel à Adrian son "âme" soeur.
Je ne développerais pas plus pour ne pas lever le voile de l'histoire, simplement encore une fois préciser que j'ai laissé de côté mes heures de sommeil (c'est surfait dormir quand on a une oeuvre de Gabriel entre les mains) pour lire cette pépite, pour me sustenter de ses mots, me régaler de sa prose poétique.
Une belle histoire que je laisse difficilement partir, mais vous invite à lire absolument, impérativement, vous ferez partie des chanceux qui l'auront dégustée.
Je ne peux malgré tout pas me résigner à ne pas citer l'auteur " Alors vivez à la folie, Aimez..." bel adage que j'ai adopté depuis longtemps et que je concrétise encore, encore et encore.
Pour finir, merci Gabriel pour nous offrir tes cadeaux littéraires, j'ai trouvé dans ce roman le plus doux des messages... 😉
Si vous deviez ajouter à votre liste de Noël, n'hésitez pas à choisir "En Toi", ce livre se savoure comme une friandise qu'on ne veut pas faire fondre trop rapidement.
Bien à toi Gabriel