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4,35

sur 7392 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre, lu alors que j'étais ado, m'a bouleversée.
L'exercice de style consistant à lire le journal de Gordon, avec son style bien à lui, ses mots d'enfants/adulte qui cherche à comprendre le monde qui l'entoure, nous le rends très vite très sympathique. Puis il y a la découverte. On ressent ses joies ses peines. Saupoudrez d'amour et vous aurez un bon cocktail.Puis le point culminant et la descente. le retour à la case départ. J'ai ressenti beaucoup de tristesse pour cette descente, en me demandant pourquoi lui infliger cela alors qu'il n'avait rien demandé? Pourquoi lui faire toucher du bout des doigts ce qu'il pourrait être pour ensuite lui retirer? Pourquoi n'as-t-il pas eu droit à une vie normale?
Puis avec le recul, je me suis dit que la plus grande cruauté venait de la part de tous ces adultes qui se sont crus à tel point supérieurs qu'ils ont pensé qu'il serait plus heureux ainsi, et d'avoir voulu le changer, "pour son bien".
Finalement, le seul à pouvoir le comprendre, c'est Algernon. Cette petite souris, à qui on a imposé une expérience et qui l'a payé cher.
J'aime le titre de ce livre, car il est tellement plus profond qu'il n'y parait.
J'aime le style car je ne lui trouve aucun défaut, j'y ait cru du début à la fin.
J'ai aimé l'histoire car elle révèle tant de nos sociétés et de la perception du handicap, de soi et des autres.
J'aime ce livre, qui fait partie de mon top 5, et que je recommande à tous.

Et si nous nous trompions avec cette pitié que l'on éprouve à l'égard des handicapés et que le plus heureux des hommes et le plus à envier ce sont ces gordons?
Ce livre a profondément changé ma façon de voir le handicap, et ce que l'on pense être le bonheur.
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Un roman court mais qui laisse une trace indélébile dans le coeur ...on n'en sors pas indemne
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Algernon est le nom d'une souris blanche de laboratoire que le professeur Nemur et le docteur Strauss ont soumise à une expérimentation sur l'intelligence : elle a survécu à une opération du cerveau qui a permis d'en tripler les capacités et dont les effets semblent persister. L'équipe scientifique recherche un cobaye humain sur lequel pratiquer une opération neurochirurgicale identique pour poursuivre leurs expériences. Leur choix se porte sur Charlie Gordon, un jeune adulte attardé, qui travaille comme garçon à tout faire chez le boulanger Donner et suit des cours du soir avec Mlle Kinnian pour apprendre à lire et à écrire. C'est un simple d'esprit : abandonné par sa famille et moqué par ses compagnons, il ne voit pas le mal et dans son désir d'aimer et d'être aimé, il trouve tout le monde gentil. Il est averti des risques d'échec mais aspire de toutes ses forces à " devenir ossi un télijen que cète souris d'Algernon ".
Lien : http://ocommecolomb.blogspot..
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Charlie Gordon est arriéré mental (oui, je sais, ce n'est guère politiquement correct de nos jours, mais je reprends la terminologie du livre). Employé dans une boulangerie, il vaque à ses occupations avec bonhommie, mais se distingue au cours du soir pour adultes attardés qu'il fréquente par sa grande soif d'apprendre. Lorsqu'il est contacté par des chercheurs de l'université voisine pour participer à une expérience visant à améliorer son intelligence par le biais d'une opération chirurgicale jamais tentée sur un être humain, il accepte de participer, terriblement excité à la perspective de devenir "normalement intelligent". Dans les premiers temps qui suivent son opération, il est mis en compétition avec Algernon, une souris qui a reçu le même traitement que lui, et dont l'intelligence décuplée lui permet de résoudre des problèmes complexes et notamment de traverser un labyrinthe sans cesse modifié en un temps record, temps que Charlie aura bien du mal à égaler dans un premier temps.

Par le biais des comptes-rendus que Charlie écrit fidèlement à la demande de ses médecins, nous sommes plongés dans la vie de cet homme dont les capacités mentales vont peu à peu évoluer, lui permettant à la fois de découvrir un monde insoupçonné pour lui, celui de la connaissance, mais également de reconstruire le puzzle de sa propre existence ... mais l'intelligence n'est pas tout ce qui fait un homme, et Charlie va vite se retrouver confronté à la complexité de sa propre personnalité, à la difficulté de mûrir sur le plan affectif aussi vite que sur le plan intellectuel, et à la quasi-impossibilité de concilier en lui les deux êtres qu'il a été : le Charlie de naguère, et le Charlie d'après l'opération.

Ce qui est étrange, ce que je n'ai pas du tout eu l'impression de lire un livre de science-fiction ... d'ailleurs, on devrait plutôt parler d'anticipation, dans le cas présent ... la seule chose qui classe ce roman dans cette catégorie, c'est le pré-supposé de la possibilité d'une opération qui changerait les capacités intellectuelles d'un être vivant ... le reste n'est rien d'autre qu'une réflexion sur l'humain et sur la "normalité", une réflexion que j'ai trouvée très émouvante et marquante ... décidément, après 1984 lu il y a quelques mois, les classiques de la SF me réservent de bien belles surprises !

Par contre, zéro pointé au nullissime rédacteur qui a commis le 4ème de couverture du livre, qui non seulement révèle qu'il n'a pas lu le livre vu qu'il donne des informations erronnées sur son contenu, mais qui en plus, non content de dévoiler toutes les intrigues du livre, se permet de délivrer une interprétation de la fin que je trouve assez impertinente au vu du contenu du livre ... aucune leçon apprise, en somme ...
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Je finis à l'instant ce livre et j'en suis toute retournée. C'est une histoire vraiment triste, émouvante mais que je ne regrette pas d'avoir lu.
Si jamais vous êtes allergique à la SF, sachez que l'idée de début, cette opération pour rendre un arriéré mental intelligent est le seul élément de fiction, le reste est juste une magnifique histoire sur la corrélation entre l'amitié et l'intelligence.
Charlie Gordon, un arriéré mental d'une trentaine d'années, gagne sa vie comme apprenti dans la boulangerie d'un ami de la famille qui l'a pris en charge quelques années plus tôt. de plus, il suit des cours de lecture avec Miss Kinnian.
Grâce à cette jeune femme, il va être convoqué par le Docteur Strauss et le Professeur Nemur pour lui parler d'une opération du cerveau. Cette opération, qui a fonctionné avec une souris de laboratoire, Algernon, est prête à être expérimentée sur l'Homme. Cette opération doit le rendre plus intelligent que la moyenne.
Il accepte rapidement cette opportunité, même s'il ne comprend pas tous les enjeux. Après l'opération, Charlie est suivi psychologiquement par les deux chercheurs et doit écrire ce qui lui passe par la tête, tout ce dont il se souvient, sous forme de comptes-rendus.
Ces comptes rendus sont au départ très laborieux à lire, il y a beaucoup de fautes d'orthographe, de syntaxe. Au fur et à mesure que les jours passent, il écrit de mieux en mieux, fait l'effort de chercher les mots qu'il ne sait pas écrire dans le dictionnaire et fini par les retenir.
Au milieu du livre, l'écriture est très fluide, même si j'ai trouvé que certains passages étaient assez longs. Son ancien professeur, Miss Kinnian, l'accompagne tout au long de son évolution et va tomber sous le charme de Charlie.
Cependant, même si son intelligence croit de manière extraordinaire, il n'est pas stable sur le plan émotionnel et va se mettre à dos tous les gens qui étaient jadis là pour lui. Il se rend rapidement compte que certaines personnes qu'il pensait être ses amis, lui tournent le dos, se sentant maintenant inférieur à lui.
Malheureusement, Charlie va se rendre compte que les deux chercheurs ont fait une erreur lorsqu'Algernon commencera à donner des signes de dégénérescence cérébrale et finira par mourir.
Là, commence pour lui une descente vers l'enfer. Il va partir à la recherche de sa famille qui l'a abandonné, renouer avec sa soeur qui était si méchante pendant son enfance.
Charlie, qui sait que son sort est lié à celui d'Algernon, comprend qu'il va lui aussi régresser et s'empresse alors de reprendre tous les travaux scientifiques des chercheurs afin de trouver leur erreur.
Rien ne peut être fait cependant et Charlie sombrera lentement, dans la débilité mentale de ses débuts. Il va tout d'abord se sentir sombrer, puis vers la fin du livre vivra un moment vraiment horrible, puisqu'il reprendra ses anciennes habitudes allant au cours du soir, sans se souvenir qu'il y a peu il était intelligent.
Son dernier compte-rendu, se termine par des adieux auprès de Miss Kinnian et des deux chercheurs, et explique qu'il part vivre dans l'asile Warren tant redouté depuis sa plus jeune et profonde enfance. J'ai mis pas mal de temps à lire ces dernières pages, j'avais vraiment de la peine que son histoire se termine comme ça.
Lien : http://chroniquesdezoe.blogs..
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l'histoire :
Charlie Gordon est ce qu'on appelle un "attardé mental". Il a une trentaine d'années, travaille dans la boulangerie appartenant à son "protecteur", va dans un cours du soir pour adultes arriérés, et il a une volonté farouche de devenir "un téligent", on apprendra pourquoi en même temps que lui, à mesure qque la mémoire lui reviendra. Car le livre débute alors que Charlie va entrer dans une expérimentation scientifique, une opération pour le rendre intelligent (en réalité lui faire avoir un QI phénoménal, mais ne nous arrêtons pas à ce détail formel qui serait un raccourci mensonger, puisque justement le livre ne tombe pas dans cet écueil), et le roman est composé de l'ensemble des compte rendus que Charlie va écrire tout au long de l'expérience, à destination des chercheurs qui vont les décortiquer et en faire un des éléments de mesure de l'éveil de l'intelligence de Charlie. Algernon, c'est la souris de laboratoire qui a déjà subi cette opération avant lui et résoud maintenant des labyrinthes très complexes. Au début rivaux, il se nouera vers la fin une belle complicité entre Algernon et Charlie... quand les choses tourneront mal...

Ce que j'en pense :
Un livre formidable ! Sensible, ultra crédible, avec juste ce qu'il faut de convenance. En quelques pages, je suis entrée à 100% dans l'histoire, accompagnant Charlie dans ses découvertes, ses naïvetés, son incrédulité, ses difficultés, sa découverte que l'intelligence formelle n'est pas tout dans la vie, sa redécouverte de son passé enfoui et oublié, l'acceptation du ratage. Charlie est très attachant, sincère voire brut de décoffrage, et son regard sur l'image que lui renvoient les autres, en confrontation avec l'image qu'il nous donne à nous au travers de ses compte rendus, est captivante et si finement juste.
Je me suis interrogée au début sur le bienfondé de l'association orthographe-intelligence, mais finalement, la façon dont est faite cette association est parfaitement logique et crédible, surtout avec une vision d'ensemble sur le livre. Bien entendu, ça n'est pas le seul signe tangible de ce qui change en Charlie. Et ces changements sont passionnants, fascinants !
Après, on peut, au passage, s'interroger sur beaucoup de sujets. Les moeurs du temps, le traitement social du handicap mental (le roman est fait de telle façon qu'il pourrait aussi bien se passer aujourd'hui), la signification de l'intelligence et son importance relative, les choix éducatifs, le respect d'autrui, la fatuité de la science quand elle devient performante, l'utilité du changement, le déterminisme, les risques liés à une changement aussi radical (Charlie se dédouble en "le Charlie d'avant" et celui d'aujourd'hui), le décalage des apprentissages, etc. Et les réponses, y compris celles de l'auteur, à mon avis, ne sont pas forcément celles qu'on pense lire dans le livre au premier abord...
Vraiment un livre formidable que je ne peux que recommander pour ne pas en dire trop !
Lien : http://ploufetreplouf.over-b..
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Charlie Gordon, la trentaine, est déficient intellectuel. Il travaille dans une boulangerie où il est employé pour réaliser les basses besognes. Il évolue dans un univers où il a l'impression d'avoir de nombreux amis qui rient beaucoup avec lui, sans se rendre compte qu'ils rient de lui. Jusqu'au jour où une opération miraculeuse, déjà testée avec brio sur une souris de laboratoire, Algernon, lui permet de devenir de plus en plus intelligent et d'atteindre un QI de 185. Il découvre alors l'amour avec Alice Kinnian, sa formatrice au cours d'adultes attardés où il se rendait auparavant pour apprendre à lire et à écrire. Mais un beau matin, Algernon régresse…

Le livre débute par un très bel extrait de « La République » de Platon qui décrit le trouble qui peut saisir l'âme quand elle passe de l'obscurité à la lumière, ou inversement, de la lumière à l'obscurité. C'est exactement ce qui va arriver à Charlie Gordon, le passage de l'ignorance et de l'arriération mentale vers l'état le plus extrême de connaissances et d'intelligence, puis la phase de déclin.

L'auteur fait usage d'un procédé stylistique habile pour retracer ces deux phases : il expose les plus intimes pensées de Charlie en le faisant parler lui-même, sous forme de comptes-rendus que les psychochirurgiens lui demandent afin de suivre sa progression. Au départ, l'orthographe est maladroite, hésitante, la syntaxe et le vocabulaire simples, avec beaucoup d'erreurs. Les dix premières pages en sont rendues d'autant plus difficiles à lire, ce qui confère au roman, au départ, un caractère un peu abrupt. Mais cet effet s'estompe rapidement, au fur et à mesure que Charlie gagne en intelligence : le vocabulaire s'étoffe et s'enrichit, les fautes d'orthographe disparaissent, le propos et les réflexions sont soutenues. Un bel exercice de style en somme !

Ce roman de science-fiction (science-fiction, non pas au sens de grands voyages intergalactiques ou présence d'extra-terrestres, mais parce que l'opération qui permet de voir croître l'intelligence n'existe pas) aborde un grand débat qui anime le monde de la psychologie, concernant l'intelligence et le QI : peut-on guérir d'un handicap intellectuel, peut-on gagner en QI, en « musclant » son intelligence, à force d'entraînement et en étant un peu aidé par une opération miraculeuse ? C'était là tout l'espoir de la mère de Charlie qui a passé une bonne partie de sa vie à consulter des charlatans en tous genres, dans l'espoir de ramener son fils vers la normalité. Quand elle a compris que son espoir était vain, elle a alors décidé de s'en débarrasser, puis de l'oublier.

La scène des retrouvailles de Charlie avec sa mère – tant attendue et tant redoutée – est incontournable et s'avère très émouvante. L'auteur – qui est chercheur universitaire en psychologie – analyse avec finesse l'évolution de l'état psychique – tant intellectuel qu'émotionnel – de Charlie : si le jeune homme voit son intelligence croître considérablement, le côté affectif ne suit pas, Charlie restant marqué par son enfance, ses blessures narcissiques, et sa relation pathologique avec sa mère.

Daniel Keyes délivre un message à travers son roman : le surcroît d'intelligence peut transformer de manière irréversible la personnalité, pas forcément de façon positive : le Charlie d'avant l'opération était peut-être déficient intellectuel, mais il avait une grande bonté d'âme, qu'il a perdue après l'opération. J'ai ressenti beaucoup d'attachement pour Charlie et ai été très touchée par sa destinée.

J'ai vraiment aimé cette belle fable, à la fois psychologique mais aussi philosophique, en témoigne l'incipit dédié à un extrait d'oeuvre de Platon. Une fable profonde, mais éprouvante, intellectuellement et émotionnellement. Une fable qui nous fait réfléchir sur le sens de la différence, de l'altérité, du handicap (soit par arriération, soit par trop grand génie).
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Le récit est présenté sous la forme de comptes-rendu que Charlie doit écrire régulièrement pour l'expérience. Dans les premières pages, on découvre donc un personnage enfantin, qui ne peut utiliser pleinement ses capacités mentales. le texte est bourré de fautes, court et principalement composé de faits car Charlie ne sait pas réfléchir. Quelque peu déroutant au début, on s'attache finalement très vite à ce personnage atypique qui découvre le monde au fur et à mesure de ses écrits.
A travers le texte, on peut constater l'évolution du personnage : les comptes-rendu deviennent plus clairs, plus structurés, contiennent de moins en moins de fautes et Charlie commence à se souvenir. C'est incroyable de pouvoir constater l'évolution d'un homme à travers ses mots et Daniel Keyes réussit là à bâtir une superbe structure narrative qui permet au lecteur d'être au plus près du héros.

Charlie est un personnage touchant, un "enfant" qui évolue soudainement, de manière trop rapide, trop brusque. En recouvrant ses facultés, il réalise que les gens autour de lui n'ont eu de cesse de se moquer ou d'avoir honte. Ce qu'il prenait pour de la gentillesse, de l'amitié, n'était en fait que l'expression d'une certaine gêne ou d'un supériorité. En même temps que Charlie découvre la dure réalité des relations humaines, on souffre avec lui, on compatit à sa peine et je dois même avouer avoir verser quelques larmes.
Même plus tard, au summum de son génie, alors que Charlie devient imbu de lui-même et condescendant, le lecteur ne peut qu'être touché par sa quête d'identité et ses carences affectives.

Finalement, Charlie n'était-il pas plus heureux quand il ne comprenait pas ce qui l'entourait ? Il avait des amis, un travail et des gens aimant autour de lui. On pouvait se moquer de lui autant qu'on le voulait, il ne s'en rendait même pas compte.
D'un autre côté, peut-on encore être heureux et insouciant en sachant ce qu'on a perdu ? Car tout comme une part de Charlie restait tapie dans l'ombre de son nouveau moi, le nouveau Charlie ne restera-t-il pas quelque part dans un coin de son cerveau, une fois qu'il sera redevenu comme avant ?

Personnellement, j'oscille entre les deux et n'arrive pas à me décider. La fin du roman, les réflexions de Charlie intelligent et les derniers comptes-rendu, loin d'être aussi mauvais que les premiers, laisse penser que le héros gardera toujours une trace de cette expérience au fond de son subconscient. D'un autre côté, si Charlie régresse et n'est plus capable de se souvenir, qu'est-ce qui l'empêche de retrouver un vie entourée de gens qui l'aime, comme avant ? Et ce, même si le lecteur sait que cette amitié, cette affection, n'est pas sincère.

Des fleurs pour Algernon est une oeuvre forte, poignante et bien écrite, malgré quelques longueurs dans la deuxième partie du récit.
Lien : http://biblio-steph.over-blo..
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Un classique de la littérature de science fiction qui, même s'il date de 1959 pour sa première publication, n'a pas pris une ride. Peut-on et doit-on modifier le cerveau d'un idiot pour en faire quelqu'un de plus intelligent ? C'est l'une des questions que pose ce roman. le style, au service du propos et la tension palpable tout au long du récit, en font un ouvrage à dévorer.
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Dès que j'ai lu le résumé de ce roman, j'ai été emballée. Que se passe-t-il dans le tête d'un homme qui passe d'un QI de 60 à 200 ? Comment voit-il le monde, les gens ? Que découvre-t-il ? Comment s'adapte-t-il ? Et surtout comment réagit-il quand il apprend que cette intelligence subite n'est que temporaire ? Tant de questions auxquelles Des Fleurs pour Algernon peut nous donner un aperçu des réponses.

Un très bon livre sur le plan psychologique selon moi. Je comptais mettre 4.5 étoiles mais c'est évidement impossible alors j'ai opté pour 5. le 0.5 de moins tient au fait que ce n'est tout de même pas un coup de coeur et que la dernière partie ne m'a pas semblée totalement à la hauteur des pages précédentes. Mais je chipote.

Je le conseille à tous. de très belles réflexions.
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