Seconde mauvaise pioche dans les oeuvres de
Yasmina Khadra, avec ce "
Morituri". Ceux qui vont mourir.
Une enquête du commissaire Llob, dans l'
Algérie meurtrière des années 1998.
Un commissaire qui, comme l'auteur, écrit des romans policiers....Hasard?!
Un commissaire qui veut avoir de l'humour, et certaines répliques m'ont laissé sans voix: - Comment vas-tu Ali Gator, et toi Ali Baba? à quelque chose près, je n'ai pas eu envie de chercher la bonne page.
Sans parler, plus loin, et tenues par d'autres protagonistes de: "Les carottes sont cuites", et les "miennes étaient un peu crues", et "Je te mets au parfum" suivi de "tu sais que cela me donne des allergies"....
Ajoutez à cela un
Yasmina Khadra qui "s'écoute écrire", avec des métaphores et des allusions d'un auteur débutant.
Un commissaire qui défie le terrorisme et ses suppôts, en plus de l'apesanteur..., et qui fait dire à l'une des têtes de ce terrorisme islamiste que ce qui se passe n'est que la mise en oeuvre d'un système politico-financier, et que 30 ans après l'indépendance, rien ne s'est arrangé, rien n'a évolué, n'a fait au contraire qu'empirer, et que toutes ces victimes ne sont que des dommages collatéraux...
Ah oui, au fait, l'histoire de départ est celle d'une jeune majeure qui a disparu de la circulation et dont le père demande à notre commissaire de retrouver la trace.
Un roman à l'histoire vraiment pas prenante, qui n'arrive pas à capter l'attention du lecteur. L'auteur a-t-il voulu s'essayer à un autre genre littéraire, en l'état celui de l'humour injectée en continu dans une
Algérie meurtrière et meurtrie de l'époque? Si c'est le cas, il est passé à côté de son sujet.
Loin d'un "
L'attentat" et d'un '
Khalil".