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Dans la vallée des Lazhars, aux confins du Maroc, tout près de la frontière algérienne, le clan Ayami et le clan Hokbani se détestent depuis la nuit des temps.

Amir et son père viennent passer les vacances dans la vallée auprès de leur famille. Ils vivent en France. Comme de nombreux marocains le père d'Amir a dû quitter son pays, aller là où était le travail et les promesses d'un avenir meilleur. le temps d'un été, Amir le français retrouve Haroun, son cousin adoré, son « frère » qu'il n'a pas vu depuis 6 ans. Ils s'étaient quitté enfants, les voilà aujourd'hui de jeunes hommes.
Entouré des membres du clan Ayami, Amir redécouvre cette terre qui est la sienne sans l'être et ce clan auquel il appartient sans en connaitre les secrets.

Soufiane Khaloua parvient à travers un seul et unique été à dire toute la complexité de ceux qui « héritant des racines mais planté dans un terreau nouveau » ont parfois du mal à se situer. Il nous parle aussi d'une jeunesse qui souhaite abolir les frontières et les traditions.

C'est un beau premier roman, touchant et généreux. Beaucoup de thèmes sont abordés (les primo romanciers ont souvent trop de choses à dire et c'est bien normal) mais ce texte autour de la filiation et de la transmission a su me toucher. Sans doute parce que l'amour d'une terre, parce que la difficulté à s'affranchir d'un héritage sans le renier, sont des sujets universels.
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Amir, fils d'immigrés marocain arrivés en France dans les années 60, raconte à sa petite fille l'histoire de la famille marocaine de son père : il choisit une anecdote : l'histoire d'Haroun Ayami, son cousin préféré, son presque jumeau.

Amir n'est pas retourné au bled depuis 6 ans. Jeune adulte, il retourne dans la Vallée des Lazhar, non loin d'Oujda, près de la frontière algérienne. ll comprend assez d'arabe pour la vie quotidienne mais est incapable de soutenir une conversation. Il a aussi perdu les codes sociaux qui régissent les rapports familiaux, qui saluer, qui embrasser...

"C'était une des incohérences de notre situation, quand nous allions au pays, l'été. En un mois, on s'habituait aux gens, on devenait proches d'eux, comme s'ils faisaient partie de nos vies, comme si on faisait partie des leurs.
En réalité, ça n'était pas le cas. Chaque été, on les retrouvait changés, ils avaient évolué, nous aussi, et l'on devait s'adapter comme si l'on rencontrait de nouvelles personnes. Je ne pouvais pas faire entièrement partie de la vie des Lazharis, parce que la vie, c'était ce qui s'écoulait entre mes séjours ici, en mon absence."

Sa cousine Farah se marie, ce mariage va réunir les deux clans ennemis : les Ayami et les Hokbani qui se partagent les terres de la Vallée des Lazhars. Ayami et Hokbani se jalousent se haïssent, rivalité dont la raison s'est perdue dans la nuit des temps. Les fêtes réunissant ces deux clans se déroulent sous tension. L'hospitalité traditionnelle dicte ses lois, mais la moindre étincelle risque de déclencher la catastrophe.

"Cette hospitalité est notre unique titre de noblesse. Elle nous permet de haïr sans jamais en venir au meurtre. Les Ayami ont cette noblesse, et les Hokbani aussi. C'est ça, être lazhari."

L'arrivée d'Haroun, disparu depuis 3 ans, frère de la mariée, le cousin préféré d'Amir, va transformer les vacances pour Amir. Fasciné par le jeune homme séduisant, beau garçon, danseur, souvent provocateur, le jeune franco-marocain va retrouver sa place dans les rapports familiaux à la suite de son cousin.

Amir est aussi fasciné par une jeune fille Hokbani, Fayrouz. Il devient le rival d'Haroun amoureux de Fayrouz depuis le lycée. Je vous laisse découvrir cette histoire d'amour sans divulgâcher...

 Recherche d'identité pour ces franco-marocains, transmission familiale, histoire d'amour, traditions rurales. Des thèmes forts qui forment la trame de ce roman très agréable à lire.  
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Crépusculaire, d'une force inouïe, « La Vallée des Lazhars » est un talisman littéraire qui élève sa puissance vitale.
Ici : le règne d'une épopée vertigineuse, humaine, palpitante et charnelle.
La vallée des Lazhars, l'est marocain dans son idiosyncrasie la plus palpable et réelle. La poussière chaude sur les chemins, les habitus et coutumes en apogée. Une vallée lézardée par deux clans. Deux familles qui se méprisent et ce depuis toujours. Les barrières mentales, les vieilles histoires dont la nouvelle génération, ignorent les causes des ressentiments. L'origine oubliée, reste l'affront, le défi et la haine.
Le narrateur Amir Ayami revient sur les terres marocaines avec son père pour un été de retrouvailles avec la famille la grande et l'intime.Le prologue inaugural, un grand-père écrit à sa petite fille (fille de sa fille) et conte l'histoire de son père Haroun Ayami. Ce qui va advenir de ce récit est la généalogie cosmopolite. La langue sensuelle du marocain et la langue pudique, froide de la française. Plus que cela ce livre est la porte d'entrée sur l'histoire d'hommes et de femmes, deux familles : Les Ayami, les plus pauvres, territoire dévorée par l'autre camp. La gloire du côté des Hokbani, l'aisance et la richesse. Les regards comme des affronts. La fierté rayonne néanmoins, tous ont cette attitude de loyauté pour les leurs. Mais le cercle ouvre une brèche.
Six ans sont passés avant cet ultime retour. D'un jeune adolescent, le voici adulte, en quête existentielle. L'ubiquité comme le désert à perte de vue. L'écriture est magnétique, splendide, et attise l'évènementiel. Nous sommes dans des entrelacs initiatiques, celui de jeunes êtres en quête de sens. Amir qui cherche sa voie. Se mêle à l'enjeu de ces existences brûlées par le soleil marocain. Les passions amoureuse comme des défis. Des mirages à perte de vue . On aime ce cousin adopté, orphelin de père et de mère, Haroun, amoureux fou, lui aussi, de Fayrouz une Hokbani. Un triptyque amoureux de sel et de larmes, d'abandon. L'amour qui surpasse les gestuelles interdites. Amir, « - Or, si je n'étais pas tout à fait marocain, je ne me sentais pas pour autant français. Alors je souhaitais être Ayami avant tout, et la vallée des Lazhars devait être ma patrie ».
Les mariages et les enterrements sont les heures de concorde où les ennemis du jour baissent les armes. « Eh bien, souviens-t'en : notre famille est hospitalière avec son pire ennemi, si son pire ennemi tombe malade, elle va a son chevet, s'il meurt, elle le porte dans son linceul jusqu'au cimetière. C'est pareil pour eux... - Quand ils t'invitent, tu acceptes leur hospitalité…Quand tu hais, il n'y a que l'hospitalité qui te permet de ne pas oublier ce qui est important… Tu ne tues pas celui que tu as félicité pour la naissance de son enfant. Si tu oublies ça, si tu ne rends pas visite à ton ennemi, tu t'enterres dans ta haine, tu deviens mesquin, et être mesquin, c'est la pire des choses ».
Le charme d'un livre qui dévore l'imprévisible. On ressent l'aurore féconde, celle qui advient après la tempête de sable. « Je ne sais si la grammaire d'une langue se plie aux caractères d'un peuple, ou si c'est la langue de ses poètes qui en change les tempéraments ». le récit est d'ombre et de lumière, de douceur et de tendresse. Les sentiments serrés comme un café fort, immuables, agrandissent cette vallée ou le bien et le mal est une question d'honneur. L'osmose des migrations. Les intériorités qui frôlent le coeur et attisent les désirs, celles des barrières descendues. Elles attendent l'heure d'une fraternité révélée et conquise.
Essentiel, « La Vallée des Lazhars » est universel. L'essence même de l'exploration humaine et de l'identité. Des heures de marche dans un roman passeur de destinées. Ce livre éperdument vivant est le fronton des amitiés, des liens à la vie et à la mort et de l'abnégation la plus théologale. Vivifiant, au réalisme avéré. On ressent une jeunesse en ébullition avide de sens et de repères. Vibrant, sensuel, viril et intègre, grandiose et indicible. C'est cela cette vallée de l'est marocain. Ce livre est le fronton des amitiés scellées au pacte de sable et de regard. À haut potentiel cinématographique, il est un viatique. N'oubliez jamais son adage : « L'hospitalité est notre unique titre de noblesse. Elle nous permet de haïr sans jamais en venir au meurtre. C'est ça, être lazhri ».
Soufiane Khaloua prouve par ce premier roman, la signature d'un auteur de renom. En lice pour le prix Hors Concours des Éditions indépendantes. Publié par les majeures Éditions Agullo.
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La vallée des Lazhars.
Soufiane KHALOUA

Dans cette partie est du Maroc, la vallée des Lazhars, il y a principalement deux familles les Hokbani et les Ayami.
Les uns détestent les autres et réciproquement.
Pourquoi ? Et bien parce que c'est comme ça depuis toujours !
On ne se parle pas, on ne se côtoie pas mais on respecte les traditions et on se respecte (plus ou moins).
Amir est né et il vit en France et s'il est venu en vacances avec son père c'est pour assister au mariage de sa cousine Farah.
Très proche de son cousin Haroun qu'il n'a pas revu depuis 6 ans il espère qu'il sera au mariage mais rien n'est moins sûr puisque ce dernier s'est enfuit de chez ses parents adoptifs (qui sont son oncle et sa tante) il y a 3 ans.
Avec perte et fracas !
Ce mariage s'annonce comme un Roméo et Juliette oriental puisque Farah Ayami va épouser Ayoub Hokbani.
De quoi aggraver encore un peu plus les rancoeurs et surtout permettre à Haroun qui va revenir un énorme coup d'éclat qui risque d'amener ce mariage à finir dans un bain de sang.
Pas vraiment la réconciliation attendue !
Mais quelle superbe histoire !
Et surtout quelle plume !
Ce livre est très bien écrit, d'une finesse et d'un choix des mots précieux, les métaphores ciselées.
Les personnages sont nombreux et tous utiles à l'histoire autant les grandiloquents que les discrets.
Une histoire de familles, de traditions, d'honneur, de géographie, d'amour et de filiation.
Un premier roman marquant et je ne manquerai pas de suivre ce jeune auteur.
A lire en buvant un thé à la menthe.
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Depuis 2016, la maison d'éditions Agullo ne cesse d'abolir les frontières nous offrant un panel d'auteurs d'ici et d'ailleurs à travers toute l'Europe, du roman noir au polar, avec des textes de qualité pour une belle ligne éditoriale qui nous fait voyager à travers les mots, les histoires, les pays dans une langue universelle : la littérature. 

Pas étonnant que la vallée des Lazhars figure aux paysages de cette rentrée Agullo et nous offre l'occasion de faire connaissance avec un jeune auteur : Soufiane Khaloua, qui nous offre un été au Maroc loin des cartes postales avec un roman noir époustouflant. 

Dans un décor authentique, sec, sauvage, brûlant où vivent deux familles qui se transmettent les vieilles querelles comme un héritage d'une génération à l'autre, Amir part à la quête de son identité, découvrant l'amour et la haine, la loyauté mais aussi la trahison au sein de sa famille. 

Soufiane Khaloua, possède un style et une écriture d'une force incroyable pour une premier roman, et nous emporte avec brio au sein de la filiation et de la transmission parfois dures à gérer pour un jeune homme attaché à ses racines, à ce pays qui est aussi le sien, à cette famille pleine de secrets où l'amour se révélera plus forte que la haine. 

Soufiane Khaloua, professeur de français possède un immense talent d'écrivain ça ne fait aucun doute. Un auteur à suivre absolument. Vivement le prochain.

Chronique complète sur mon blog ➡➡➡ https://madosedencre.over-blog.com/2023/02/la-vallee-des-lazhars.html

Un grand merci à Masse critique Babelio et aux Éditions Agullo pour cette superbe découverte.
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J'ai aimé que les familles se lient par un mariage entre la fille Ayami et l'un des fils Hokbani. Pas tout à fait Roméo et Juliette dans le désert marocain.

J'ai aimé la grand-mère du clan Ayami, qui perd la tête, ce qui la met parfois dans des situations coquasses ou dangereuses.

J'ai aimé que ce soient les femmes qui dirigent les familles et qui fassent taire les hommes qui ne sont que des figurants.

J'ai aimé que le narrateur ouvre peu à peu les yeux sur son cousin tant admiré Haroun : forte tête, il est parti il y a 3 ans, et revient pour la mariage de sa soeur. Mais pas que. Moi qui n'aime pas les romans d'apprentissage, j'ai aimé celui-ci.

J'ai découvert les trabendos, ces jeunes qui font du trafic entre l'Algérie toute proche et le Maroc, pour gagner leur vie.

J'ai aimé la très belle Fayrouk dont le narrateur tombe amoureux. Mais qu'Haroun aime en secret.

J'ai aimé que ce roman parle de l'exil que ressentent ceux qui rentrent au pays pendant 1-2 mois : leur obligation de prendre la vie du village où elle en est, leur obligation de s'adapter.

Le temps de ma lecture, j'ai aimé vivre dans cette vallée sèche et aride au milieu de ces deux clans qui se détestent mais se côtoient.

Une citation :

« ON ne s'entretue parce qu'on n'oublie jamais qu'on est mortels, qu'on est semblables, on meurt et on donne naissance. Tu ne tues pas celui que tu as félicité pour la naissance des son enfant. Si tu oublies ça, si tu ne rends pas visite à ton ennemi, tu t'enterres dans la haine, tu deviens mesquin, et être mesquin c'est la pire des choses. Etre mesquin, c'est oublier la mort, et oublier la mort c'est oublier Dieu. (p.155-156)

L'image que je retiendrai :

C'est celle que retiendra le narrateur aussi : la vielle Renault 12 verte parcourant les routes étroites des montagnes, en exil pour l'éternité.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-v..
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Livre lu dans le cadre de la Masse Critique de janvier 2023
Premier roman de Soufiane Khaloua, il nous raconte un mois de vacances du jeune Français, Amir Ayami, dans la vallée montagnard des Lazhars située au Maroc, non loin de la frontière Algérienne.
Lors de ce séjour, il va assister au mariage de sa cousine, Farah, qui va épouser un des membres de la famille Hokbani, famille ennemi depuis des décennies des Ayami.
Mais Amir va surtout retrouver son cousin préféré, Haroun, soeur de Farah. Ce cousin va revenir dans cette vallée après 3 ans d'absence due à une dispute avec son père adoptif. Un retour qui enchante Amir, mais fait qui ne satisfait pas tout le monde.
Pendant ce mois d'août, Amir va donc connaitre les joies, les peines et les querelles entre deux familles qui se haïssent sans trop savoir l'origine de cette haine. Il va aussi être attiré par une certaine Fayrouz, fille appartenant à la famille des Hokbani. Mais cette attirance, au delà de la famille ennemie, va lui faire découvrir certains secrets du cousin Haroun.
Après avoir eu quelques difficultés à rentré dans cette histoire sur les origines et ses secrets, j'ai trouvé ce roman en forme de récit touchant. En effet, l'auteur nous fait découvrir toutes sortes de difficultés rencontrées par des familles habitants dans une vallée retirée qui doivent faire face à des frontières.
Avec ce roman, Soufiane Khaloua nous raconte une histoire pleine de panache, d'amour et de désobéissance.
Une bonne surprise littéraire.
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Quand Soufiane Khaloua raconte le retour au pays d'Amir et de son père, né au Maroc, il décrit un peu le périple de tous ceux qui, comme moi, ont déjà pris la route, dans une Peugeot 505 cabossée, pour rejoindre le Sud natal de leurs parents. Des heures et des heures de voyage, le vent qui s'engouffre par la fenêtre, l'appréhension et l'excitation de retrouver enfin les paysages et les êtres chers qui ont eu le temps, pendant l'année, de creuser l'absence au creux du ventre. Pour moi c'était l'Italie, ma grand-mère et les champs brûlés des Pouilles. Pour Amir c'est le Maroc, la vallée des Lhazars et son flamboyant cousin, Haroun.

A l'arrivée, la réalité n'est pas toujours telle qu'on l'avait fantasmée...Amir le découvrira bien assez tôt !

Ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est quand Soufiane Khaloua décrit avec émotion et une grande force d'évocation les paysages arides mais généreux de cette terre hors du temps, les rivalités séculaires entre les deux familles de la vallée dont est parti son père, la solidarité et le sens de l'hospitalité qui cimentent malgré tout les relations sociales.

L'auteur s'empare dans son enthousiasme d'un très grand nombre de sujets, plus ou moins approfondis : l'exil, le sentiment d'appartenance, la découverte de l'amour, la force du lien filial, ou les élans de la jeunesse qui se heurtent aux traditions séculaires, entre autres.

Mais c'est quand il raconte cette terre généreuse et fière que je l'ai trouvé le plus juste.

Un premier roman touchant, écrit avec passion que j'ai aimé parcourir, les cheveux au vent !

Quel dépaysement ce voyage à la frontiere entre Maroc et Algérie :)
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Un très touchant premier roman où l'auteur fait preuve d'une grande maturité pour évoquer sa double culture, tout en gardant la capacité de décrire l'intensité de la passion de deux jeunes adultes, et la subtilité pour rendre compte de la vie quotidienne des paysans marocains dans les années 60. On se laisse prendre par ce récit à la fois nostalgique et lumineux, on s'attache au héros, on vibre pour l'histoire d'amour entre Haroun et Fayrouz, et on s'immerge avec eux dans cette famille qui nous rejoue "Roméo et Juliette" dans les décors arides du désert entre Algérie et Maroc. Un très bon moment de lecture.
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Tout d'abord, je tiens à remercier les Editions Agullo qui m'ont permis de lire ce formidable roman en service presse. Dès les premières pages j'ai été embarquée dans cet excellent ouvrage, un livre poignant.
Amir rentre de France pour assister au mariage de Farah, qui est une Ayami. La belle Farah se marie avec un Hokbani, le clan adverse. Que d'émotions tout au long de cette lecture, l'amour, la haine y sont conjugués sans compter le deuil qui va frapper la famille. Amir est en adoration devant son cousin Haroun qui revient pour assister au mariage de sa soeur après trois ans d'absence... et, il y a également la charmante et secrète Fayrouz dont tout deux sont amoureux...
Cet ouvrage lumineux retrace le poids des traditions, la haine perpétuée entre les deux familles sur plus d'un siècle que les deux protagonistes ignorent vraiment les bases de ce conflit... serait-ce une légende ou pas ? Toujours est'il que ce livre foisonne d'amour également, d'entraîde les uns envers les autres et même dans le deuil, je dirais même encore plus dans le deuil...
J'ai oublié de vous parler de la belle vallée, le Maroc à la frontière de l'Algérie, que d'images merveilleuses me sont venues à l'esprit. Un très beau voyage ! Un très beau roman ! Je vous le conseille, je l'ai dévoré, adoré tout simplement ! A LIRE !
Lien : http://binchy.canalblog.com/..
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