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Immigré de deuxième génération installé en France, le narrateur Amir Ayami n'a jamais cherché à transmettre sa part d'identité marocaine. Face au questionnement de sa petite-fille, il entreprend le récit d'un épisode de sa jeunesse, une histoire qui, selon lui, « contient toute l'essence de la famille de [s]on père ».


Il a alors vingt ans et étudie le droit à Paris. Cet été-là, six ans après y être jamais retournés, lui et son père reviennent au pays à l'occasion d'un mariage. Ils vont retrouver la famille au grand complet, dans leur ferme originelle toujours accrochée à flanc de montagne, en surplomb de la Vallée des Lazhars et à un jet de pierre de la frontière algérienne. Leur arrivée tient du passage vers un autre monde, alors que sur la route écrasée de soleil serpentant au bord du vide, leur camionnette croise, fonçant dans un envol de poussière, les véhicules déglingués des « trabendos », les contrebandiers de cigarettes qui quadrillent la région. Avant de leur laisser l'accès à ses habitants, la montagne semble dresser son décor aride et escarpé pour rappeler à ses deux fils prodigues combien leur attachement à cette terre, « banale en vérité, sèche et incohérente, sans grand charme », est prodigieusement viscéral.


Pourtant, les Ayami ne sont plus les seigneurs qui, autrefois, régnaient fièrement sur ce versant de la montagne. Leur clan, que « personne entre Fès à l'ouest et Tlemcen à l'est » n'ignore, s'est affaibli à mesure de sa diaspora, et même sa matriarche, la tante d'Amir, sent désormais ses forces et sa mémoire décliner. Cela n'arrange évidemment pas l'ancestrale rivalité qui, pour on ne sait plus quelle raison, les oppose au clan ennemi des Hokbani, quant à lui florissant de l'autre côté de la vallée. Aussi, le mariage que l'on s'apprête malgré tout à célébrer entre la cousine d'Amir et un homme Hokbani est-il l'objet de toutes les tensions. Pour enflammer la haine qui couve, il suffirait peut-être d'un incident, possiblement sous les traits du fougueux et charismatique Haroun, le cousin qu'Amir admire tant, et qui, de retour pour les noces après trois années de mystérieuse absence – personne ne sait pourquoi il avait fui les Lazhars pour l'Algérie –, déclenche autour de lui des réactions pour le moins vives et contrastées. C'est que Haroun n'a que faire des coutumes et des conventions. Et puisqu'il est lui-même amoureux d'une jeune fille Hokbani, la belle Fairhouz, il est prêt à enfreindre toutes les règles pour triompher des obstacles qui l'attendent.


Le retour aux sources d'Amir qui, tel un voyage initiatique, lui fait explorer ses origines en même temps que le passé de sa famille, dans une constante confrontation entre ses identités française et lazhari, mais aussi entre tradition et modernité dans une région reculée du Maroc, se transforme ainsi en histoire d'honneur et d'amour – déclinaison maghrébine du mythe de Roméo et Juliette – , toute d'aventures rebondissantes, de personnages attachants et de paysages envoûtants. Un premier roman puissamment nostalgique, en tout point réussi. Coup de coeur.

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Pour un premier roman, c'est vraiment une belle réussite. Soufiane Khaloua nous questionne sur le déracinement et le devoir de mémoire auprès des descendants. Né en 1992, l'auteur est né dans l'Aisne et ce problème, je pense, doit être autobiographique car, lui-même, coupé de ses racines. A noter la belle couverture où figure la Renault 12 qui scellera le sort de notre héros et narrateur Amir.
Donc le père d'Amir, Ali, a quitté son pays, le Maroc, au début des années 60. Amir est donc né en France. Notre histoire relate le premier voyage, depuis 6 ans, au pays ; Amir est âgé alors de 19 ans. Outre les retrouvailles familiales, ce voyage est induit par une affaire de succession à régler et surtout le mariage de Farah, fille adoptive de sa soeur Zahra et de Sayad son mari.
Amir est impatient et anxieux de retrouver cette famille, qu'il connait imparfaitement, à sa dernière venue il avait 13 ans. Mais il a conservé un souvenir émerveillé de son cousin, Haroun, garçon téméraire et fantasque, né le même jour que lui et qu'il considère comme son quasi frère. Pour la compréhension Farah et Haroun sont les enfants du frère de Sayad, décédé, et adoptés par le couple.
Sur le chemin du domicile familial, Amir, rencontre une belle jeune femme Fayrouz qui le subjugue totalement. Les retrouvailles sont mitigées pour notre héros, sa tante Zahra a perdu la tête et Sayad est, désormais, vieux et très faible. Mais surtout Haroun, qu'Amir se faisait une fête de retrouver, est parti du domicile de puis 3 ans. Amir apprendra qu'il vit désormais une vie dissolue, devenu trabendo (trafiquant entre Maroc et Algérie).
Le mariage de Farah se prépare, elle va épouser Ayoub, mais l'affaire s'annonce compliquée, car Farah est issue du clan Ayami et son futur époux du clan rival les Hokbani. Il faut dire que la scène se passe dans la Vallée des Lazhars, un microcosme, véritable pays dans le pays, délaissée de toutes administrations étatiques. Les deux tribus font la loi sur ce territoire, vallée séparée par une route que ces clans ennemis se sont entendus tout de même à construire, seul lieu commun avec le cimetière.
Arrive le jour du mariage où oh miracle ! Haroun arrive, accompagné, d'un ami algérien Messi. Amir est au comble du bonheur de le retrouver, surtout que Fayrouz, la divine apparition est présente et finalement soeur du prétendant de Farah. Mais la haine entre les deux clans, toujours prête à sourdre, se matérialise suite à un affront qu'un membre du clan Hokbani fera à Farah. Haroun ne pourra résister et agressera le malotru et s'enfuira non s'en avoir embrassé Fayrouz sur la bouche, bravade ou amour caché ?
Bien vite, Amir apprend qu'il existe, entre son cousin et Fayrouz, une idylle cachée, car Haroun n'est pas très fréquentable, c'est un peu le fils maudit. Et cela trouble profondément Amir car il envisage un avenir et pourquoi pas un mariage avec la belle.
Quel dénouement à cette histoire ? Je vous engage à le découvrir car ce roman est formidable, envoutant. Soutenue par une belle plume qui transcrit la difficulté d'Amir à se situer moitie français, moitié marocain et à faire comprendre ses sentiments parlant un arabe rudimentaire.
Auteur très prometteur.
Merci aux Editions Agullo de m'avoir permis cette formidable lecture.
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Tragédie shakespearienne en pays marocain.

Ailleurs, ils se sont appelés Montaigu et Capulet. Ici, dans cette vallée marocaine des Lazhars à deux pas de la frontière algérienne, ce sont les familles Ayami et Hokbani qui s'opposent et se haïssent depuis plusieurs générations, parce que « c'est comme ça depuis toujours. »

Quand Amir, la vingtaine, rentre de France pour passer l'été au village où il n'est plus revenu depuis six ans, il retrouve les siens du clan Ayami, dont Farah, qui doit épouser Ayoub, un Hokbani. Et aussi Haroun, le cousin adoré mais rebelle, amoureux de la belle Fayrouz…

Les jours passent et Amir se découvre un peu étranger de sa propre famille, spectateur d'un drame qui se joue sans qu'il n'en saisisse toutes les dimensions. Lui-même attiré par Fayrouz, il sent la tension monter sans pouvoir arrêter la tragédie qui s'annonce.

« Je ne pouvais faire entièrement partie de la vie des Lazharis, parce que la vie, c'était ce qui s'écoulait entre mes séjours ici, en mon absence. »

Pour un premier roman, La Vallée des Lazhars de Soufiane Khaloua est particulièrement réussi, étonnant de maîtrise du début à la fin. Sur fond de rivalités familiales, l'auteur nous plonge dans une touchante réflexion sur les racines, l'identité, la famille et les frontières, virtuelles ou réelles, qu'on décide, ou pas, de franchir.

« Or si je n'étais pas tout à fait marocain, je ne me sentais pas pour autant tout à fait français. Alors je souhaitais être Ayami avant tout, et la vallée des Lazhars devait être ma patrie. »

Il visite et partage les marqueurs de sa terre : la famille ; la tradition ; l'hospitalité qui « est notre unique titre de noblesse. Elle nous permet de haïr sans jamais en venir au meurtre » ; les voisins algériens bien pratiques pour le trabendo, mais « qui nous ressemblent trop pour qu'on les haïsse. ».

Et puis il y a ces paysages, ces lumières, ces nuits, ce « parfum » envoûtant d'une terre que Khaloua ne cesse de décrire en empruntant ses mots au registre amoureux et poétique :

« C'était l'heure des coucheries entre la Lune et la Terre, une heure où l'on nous prouve que tout possède une vie propre en dehors des humains, tout existe dans notre dos, sans aucun besoin de notre présence. Je me sentis moins nécessaire et moins intéressant qu'un arbre ou une pierre du paysage. »

C'est beau, réussi et on peut se précipiter !
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Deux mariages et un enterrement

Dans ce roman des origines, Soufiane Khaloua retrace un été passé par un père et son fils dans la vallée des Lazhars au Maroc, d'où est originaire la famille. Venus pour un mariage, ils repartiront après un enterrement.

Un arrière-grand-père arrivé en France dans les années soixante et les générations qui se succèdent, toujours plus éloignées du Maroc d'origine. Alors pour sa fille entièrement française, Amir décide de remonter dans l'arbre généalogique et de raconter cette famille de la vallée des Lazhars, non loin de la frontière algérienne.
C'est à l'occasion d'un mariage qu'il part avec son père pour le Maroc où ils ne sont plus retournés depuis six ans. Lui et ses cousines et cousins sont désormais adultes, à l'âge où il leur faut construire à leur tour une famille. Après une nuit à Oujda, c'est au volant d'un camion qu'ils retrouvent leur vallée et les Ayami: la tante Zahra et Sayad, leur fils Bilal, la petite Manal et le grand Aymen, quinze ans et Houd, dix ans. Mais pour Amir la déception est de taille car il apprend que son cousin préféré, Haroun, son quasi-jumeau, a quitté le village depuis plusieurs années à la suite d'une dispute.
Sa soeur Farah, la future mariée, a bien essayé de le convaincre de revenir pour assister à la fête, mais en vain.
Alors, avec son arabe encore hésitant, il cherche encore sa place, se nourrissant des conversations, des préparatifs de la cérémonie et de la rivalité persistance avec l'autre clan, celui des Hokbani qui occupe le versant est de la vallée. Mais peut-être que l'union de Farah Ayami avec Sayad Hokbani permettra l'apaisement...
C'est après la cérémonie du Henné qu'arrive la belle surprise. Haroun est de retour et constate avec plaisir que leur complicité est toujours aussi forte. Alors, c'est la vie rêvée. Il manque juste un mot à la langue française «pour décrire le sentiment d'être en vie, où l'on a conscience de se tenir au bon endroit, au bon moment, avec les bonnes personnes. C'est ce que j'ai éprouvé cet été-là, grâce à Haroun, et grâce à Fayrouz, Sayad et Farah, et les Ayami, et les Hokbani, les oliviers, les amandiers, les figuiers; tout formait un arrière-plan agréable à nos rêveries partagées.»
Jusqu'au jour où ils deviennent rivaux, tous deux amoureux de la belle Fayrouz, pourtant déjà promise à un Allemand.
Commence alors un jeu du chat et de la souris où l'un et l'autre endossent tour à tour le rôle du chasseur et du chassé. Un petit jeu qui va trouver son point culminant durant la soirée du mariage. Une soirée émaillée d'incidents, mais qui ne fera finalement que conforter chacun dans ses positions.
Soufiane Khaloua va alors nous raconter les tourments du jeune amoureux, rival au statut particulier d'exilé. Durant cet été aux multiples rebondissements, le destin des deux hommes va se sceller sur fond de mariage, mais aussi d'un enterrement. de cette chronique riche en émotions, on retiendra tout à la fois la plume allègre du primo-romancier, la difficulté pour un enfant de la troisième génération d'immigrés de se sentir légitime et cette envie folle de se construire un avenir.

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Une vallée perdu aux confins du Maroc, à quelques encablures de la frontière algérienne. La Vallée des Lazhars, un vaste territoire sur lequel vivent deux familles, les Ayami et les Hokbani. Sans trop savoir pourquoi, ces deux familles se détestent cordialement, depuis des centaines d'années. Pourtant, leurs destinées sont indissociables.
Nous suivons Amir, un jeune adolescent venu passer ses vacances d'été avec son père dans sa famille, les Ayami. Arrivant de France, il doit assister à un événement important : le mariage de sa cousine Farah avec un membre du clan adverse.
Mais ce qui motive Amir, c'est surtout de retrouver Haroun, son cousin préféré, frère de Farah. Sauf qu'Haroun revient après trois ans d'absence et avec lui des légendes et des aventures à faire rêver les petits frères et cousins Ayami. Ce retour va faire des vagues. Haroun est-il revenu pour le mariage de sa soeur ? Ou fomente-t-il d'autres projets ?

Ces deux mois estivaux seront l'occasion pour Amir de découvrir l'histoire des deux familles, de se rapprocher de Fayrouz, belle jeune fille Hobkani dont il tombe sous le charme. Il comprendra également, à force d'événements qui rythme le quotidien de la vallée, les liens qui unissent les deux familles.

Ce premier roman de Soufiane Khaoula, publié chez la très belle maison d'édition Agullo, est un hymne à l'amour. L'amour que les liens familiaux, même s'ils sont éphémères (Amir ne vient au Maroc que pour les vacances d'été) ne cessent de tester la solidité jour après jour. L'amour pour une terre, un territoire, bien plus fort que les rivalités entre ceux qui l'occupent. Une déclaration d'amour à l'amitié enfin.

L'écriture de Soufiane rend compte de l'amour qu'il porte à ces terres. Riche, imagée et douce, il nous emporte dans un récit épique dont le lecteur ne sort pas indemne. Un très bon premier roman.
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Amir, né en France accompagne son père au Maroc dans la vallée des Lazhars ou il est né. Ils y retrouvent la famille, après six ans d'absence et le manque de repères et le peu de pratique de l'Arabe rendent difficiles la reconnexion familiale pour Amir. Un roman sympathique qui nous immerge dans la vie traditionnelle de deux clans rivaux, les « ayami » et les « Hobkani » qui à vrai dire peinent à savoir pourquoi ils sont rivaux !
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Une plongée dans le Maroc à travers 2 familles.
Les origines la transmission la filiation sont les principaux thèmes de ce merveilleux premier roman.
J y ai retrouvé aussi un côté Roméo et Juliette version Marocaine.
Une réflexion sur l exil la famille.
Une très belle plume et un roman impossible à lacher et impossible à oublier.
Plaisir lecture et découverte 9/10
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Avant toute chose, je remercie l'éditeur Agullo ainsi que Babelio qui m'ont offert cette pépite lors de la dernière masse critique Littérature.

Il est des ouvrages qui marquent et laisse sans voix... La vallée des Lazhars est de cette trempe.
Qu'en dire sans être dithyrambique et paraitre d'une trop grande subjectivité ?

Ce texte ne se raconte pas, ce texte se vit avec passion, avec amour à l'instar de ses protagonistes.
Ce texte se déguste comme une patisserie marocaine avec gourmandise.
Ce texte immerge à l'intérieur de ce décor aride, sauvage et si beau...
Ce texte est un vibrant hommage à sa patrie, à son Maghreb, à cette terre qui reste ancrée à la fois dans nos mémoires et qui fait vibrer nos coeurs.

La vallée des Lazhars est un très grand texte que l'on parcourt la larme à l'oeil fréquemment sans voir le temps passé et sans le lâcher.
Une superbe découverte, une plume remarquable, un auteur à suivre.

Merci. La conclusion idéale de ce petit et court ressenti qui je l'espère vous intriguera et vous encouragera à vous ruer sur ce roman.
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Ils sont très rares ces romans qui me touchent en plein coeur.
La vallée des Lazhars est un de ceux-là. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi.
Amir est né en France. Quand il était gamin, ses parents l'amenaient passer des vacances dans la vallée des Lazhars, dans les montagnes de l'Est Marocain, presqu'à la frontière de l'Algérie. Là-bas, on est loin des cartes postales touristiques. Quand Amir y retourne à 20 ans pour le mariage de sa tante, après de longues années sans revenir, il doit d'abord réapprendre le paysage, la vie à la ferme. Il a oublié la langue de ses aïeux, leurs croyances et leurs coutumes. Il retrouve son cousin Haroun, du même âge, qui revient après 3 ans d'absence et toujours fou amoureux d'une des filles de la famille ennemi « depuis toujours, c'est comme ça ».
C'est une découverte plus qu'une recherche de ses racines pour Amir. Pouvoir retrouver l'ancrage perdu.
Les miennes s'étaient dissoutes peu à peu mais elles ont repris forme, comme des fantômes du passé. Retrouver cette terre magnifique mais sans pitié, ce peuple fier, fort, têtu aussi, un pays où la famille va au-delà du sang. Retrouver cette hospitalité tellement essentielle qu'elle dépasse la haine même si le pardon n'existe pas ou rarement.
La vallée des Lazhars est une magnifique histoire d'amours. Au pluriel, oui. Amour de la terre, amour filial, amour tout court, parfois imposé, parfois choisi, parfois volé.
Ce roman, ce sont des personnages d'une aura incroyable, c'est un morceau de pays aride et sauvage, c'est une culture à découvrir. Cette terre, je l'ai dans la peau et dans mon sang et ce roman, dans mon coeur pour longtemps.
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Premier roman de Soufiane Khaloua "La vallée des Lazhards" est une déclaration d'amour au Maroc et à ses origines. D'ailleurs, l'auteur dédie ce roman à ses parents, Aïcha et Abdelkader.

Amir, le narrateur, est un vieil homme qui veut transmettre l'histoire familiale à sa petite fille, il choisit pour le faire de raconter l'été de ses vingt ans au Maroc en centrant son récit sur son cousin Haroun Ayami.
Les lieux ont beaucoup d'importance car on se trouve dans la vallée des Lazhards où vivent les familles Ayami et Hokbani, deux clans que tout semble opposer. le coeur de la famille d'Amir se trouve à cet endroit, proche de la frontière algérienne. Membre du clan Ayami, le jeune homme vient assister au mariage de sa cousine Farah fiancée à un membre du clan d'en face. Alors qu'ils se vouent une haine réciproque et immémoriale, l'hospitalité est le titre de noblesse de ces familles, ce qui les sauve de la violence.
Pourtant, quand Haroun Ayami, le frère de la mariée, revient au village après plusieurs années d'errance en tant que trabendo, la tension monte.
Alors que les deux cousins nés le même jour vont se retrouver dans la joie et la fraternité, Amir va se rendre compte qu'ils sont tous les deux amoureux de Fayrouz Hokbani.

Le côté aventurier des protagonistes fait penser au western et ne rend pas toujours crédible le récit d'autant plus qu'Amir a du mal à s'emparer de l'identité locale, lui qui est étudiant en droit à Paris. On n'est donc pas surpris de la fin mais ce roman découvert grâce au Prix des lecteurs de ma bibliothèque reste une belle histoire sur l'identité culturelle marocaine, l'amour et les secrets de famille.


Challenge ABC 2023-2024
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