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« La Vallée des Lazhars » est un hymne à la jeunesse éternelle et aux passions qui se heurtent aux valeurs, aux obligations familiales et à la raison. C'est l'histoire d'un jeune adulte qui désire faire ses preuves et qui, en même temps qu'il renonce à ses derniers fantasmes et illusions d'enfance, traverse une quête complexe d'identité, un déchirement entre deux pays et une loyauté éprouvée envers sa famille.

Entrons intimement dans le quotidien de ces vallées marocaines enclavées. Ici, ce sont les dunes de sable qui dictent la vie : pauvreté ou richesse, voitures absentes et diplôme scolaire futile. Au détour d'une colline, découvrons des principes ancestraux et la haine mutuelle que se vouent les Hokbani et les Ayami, les deux clans ayant jamais vécu et prospéré sur ces terres hostiles. Pourtant, ces ennemis sont capables d'une hospitalité et d'un soutien honorables dès que le besoin s'en fait sentir, car il n'y a personne dans cette vallée et que, devant la mort et la peine, chacun est humain.

La narration au passé simple est entraînante et envoûtante, la plume de Soufiane Khaloua est soutenue et recherchée. Merci à lui de nous faire découvrir l'écrin d'une vie minuscule et pourtant si précieuse, avec son intemporalité et ses pépites culturelles. Un récit pour ne pas oublier son identité et fait pour se transmettre de génération en génération, immuable comme la vallée des Lazhars.
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Amir, fils d'immigrés marocain arrivés en France dans les années 60, raconte à sa petite fille l'histoire de la famille marocaine de son père : il choisit une anecdote : l'histoire d'Haroun Ayami, son cousin préféré, son presque jumeau.

Amir n'est pas retourné au bled depuis 6 ans. Jeune adulte, il retourne dans la Vallée des Lazhar, non loin d'Oujda, près de la frontière algérienne. ll comprend assez d'arabe pour la vie quotidienne mais est incapable de soutenir une conversation. Il a aussi perdu les codes sociaux qui régissent les rapports familiaux, qui saluer, qui embrasser...

"C'était une des incohérences de notre situation, quand nous allions au pays, l'été. En un mois, on s'habituait aux gens, on devenait proches d'eux, comme s'ils faisaient partie de nos vies, comme si on faisait partie des leurs.
En réalité, ça n'était pas le cas. Chaque été, on les retrouvait changés, ils avaient évolué, nous aussi, et l'on devait s'adapter comme si l'on rencontrait de nouvelles personnes. Je ne pouvais pas faire entièrement partie de la vie des Lazharis, parce que la vie, c'était ce qui s'écoulait entre mes séjours ici, en mon absence."

Sa cousine Farah se marie, ce mariage va réunir les deux clans ennemis : les Ayami et les Hokbani qui se partagent les terres de la Vallée des Lazhars. Ayami et Hokbani se jalousent se haïssent, rivalité dont la raison s'est perdue dans la nuit des temps. Les fêtes réunissant ces deux clans se déroulent sous tension. L'hospitalité traditionnelle dicte ses lois, mais la moindre étincelle risque de déclencher la catastrophe.

"Cette hospitalité est notre unique titre de noblesse. Elle nous permet de haïr sans jamais en venir au meurtre. Les Ayami ont cette noblesse, et les Hokbani aussi. C'est ça, être lazhari."

L'arrivée d'Haroun, disparu depuis 3 ans, frère de la mariée, le cousin préféré d'Amir, va transformer les vacances pour Amir. Fasciné par le jeune homme séduisant, beau garçon, danseur, souvent provocateur, le jeune franco-marocain va retrouver sa place dans les rapports familiaux à la suite de son cousin.

Amir est aussi fasciné par une jeune fille Hokbani, Fayrouz. Il devient le rival d'Haroun amoureux de Fayrouz depuis le lycée. Je vous laisse découvrir cette histoire d'amour sans divulgâcher...

 Recherche d'identité pour ces franco-marocains, transmission familiale, histoire d'amour, traditions rurales. Des thèmes forts qui forment la trame de ce roman très agréable à lire.  
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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J'ai fini ce livre avec le coeur au bord des yeux et comme je l'ai souligné à l'auteur, j'espère que chacun des personnages existent vraiment, qu'ils sont tous quelque part à s'aimer aussi fort que dans ce livre.
Il y a un chapitre qui se nomme Comme je hais ce coeur qui t'aime qui aurait fait un titre sublime pour cette histoire tant il est juste.
Venez je vous emmène sur les terres marocaines, dans la vallée des Lazhars. Amir, né en France et son père s'y rendent pour l'été retrouver leur famille, le clan des Ayami. Amir à hâte de retrouver son cousin, le charismatique et fougueux Haroun qu'il n'a pas vu depuis 6 ans. Mais en 6 ans, les deux garçons ont grandi, changé même si leur amitié est restée intacte. Farah Ayami, la soeur d'Haroun va épouser Ayoub, un jeune homme droit, amoureux mais qui vit sur le versant de la vallée, il appartient au clan des Hokbani.
Lentement, Amir est déconcerté par la haine viscérale, ancestrale que se voue les deux familles. Et lorsqu'il rencontre la belle Fayrouz, c'est tout son monde qui va prendre une tournure inédite. Amir est vieux aujourd'hui, il raconte toute l'histoire à sa petite fille...
C'est un roman bouleversant avec des personnages incarnés, attachants, dans lequel les femmes sont puissantes !
C'est une histoire d'amour fou, de soif de liberté, d'honneur et de codes. J'ai tellement compris l'amitié qui lie ces 2 cousins, la vision d'Amir a été proche de la mienne parfois... j'ai pensé à ma mère aussi et à mon père qui l'a regardait comme une reine...
Une écriture visuelle et juste pour raconter une grande histoire de famille le temps d'un été, qui pose la question du déracinement, de l'identité, de notre attachement (ou pas) à la terre de nos aïeuls.
Comme je te remercie Joëlle pour la découverte de ce livre ! Merci mille fois !
N'hésitez pas une seule seconde, vous passerez un moment inoubliable avec chacun des personnages de ce livre qui offre une émotion authentique !
Bravo à l'auteur (très prometteur !) pour ce 1er roman !
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La vallée des Lazhars.
Soufiane KHALOUA

Dans cette partie est du Maroc, la vallée des Lazhars, il y a principalement deux familles les Hokbani et les Ayami.
Les uns détestent les autres et réciproquement.
Pourquoi ? Et bien parce que c'est comme ça depuis toujours !
On ne se parle pas, on ne se côtoie pas mais on respecte les traditions et on se respecte (plus ou moins).
Amir est né et il vit en France et s'il est venu en vacances avec son père c'est pour assister au mariage de sa cousine Farah.
Très proche de son cousin Haroun qu'il n'a pas revu depuis 6 ans il espère qu'il sera au mariage mais rien n'est moins sûr puisque ce dernier s'est enfuit de chez ses parents adoptifs (qui sont son oncle et sa tante) il y a 3 ans.
Avec perte et fracas !
Ce mariage s'annonce comme un Roméo et Juliette oriental puisque Farah Ayami va épouser Ayoub Hokbani.
De quoi aggraver encore un peu plus les rancoeurs et surtout permettre à Haroun qui va revenir un énorme coup d'éclat qui risque d'amener ce mariage à finir dans un bain de sang.
Pas vraiment la réconciliation attendue !
Mais quelle superbe histoire !
Et surtout quelle plume !
Ce livre est très bien écrit, d'une finesse et d'un choix des mots précieux, les métaphores ciselées.
Les personnages sont nombreux et tous utiles à l'histoire autant les grandiloquents que les discrets.
Une histoire de familles, de traditions, d'honneur, de géographie, d'amour et de filiation.
Un premier roman marquant et je ne manquerai pas de suivre ce jeune auteur.
A lire en buvant un thé à la menthe.
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Tragédie shakespearienne en pays marocain.

Ailleurs, ils se sont appelés Montaigu et Capulet. Ici, dans cette vallée marocaine des Lazhars à deux pas de la frontière algérienne, ce sont les familles Ayami et Hokbani qui s'opposent et se haïssent depuis plusieurs générations, parce que « c'est comme ça depuis toujours. »

Quand Amir, la vingtaine, rentre de France pour passer l'été au village où il n'est plus revenu depuis six ans, il retrouve les siens du clan Ayami, dont Farah, qui doit épouser Ayoub, un Hokbani. Et aussi Haroun, le cousin adoré mais rebelle, amoureux de la belle Fayrouz…

Les jours passent et Amir se découvre un peu étranger de sa propre famille, spectateur d'un drame qui se joue sans qu'il n'en saisisse toutes les dimensions. Lui-même attiré par Fayrouz, il sent la tension monter sans pouvoir arrêter la tragédie qui s'annonce.

« Je ne pouvais faire entièrement partie de la vie des Lazharis, parce que la vie, c'était ce qui s'écoulait entre mes séjours ici, en mon absence. »

Pour un premier roman, La Vallée des Lazhars de Soufiane Khaloua est particulièrement réussi, étonnant de maîtrise du début à la fin. Sur fond de rivalités familiales, l'auteur nous plonge dans une touchante réflexion sur les racines, l'identité, la famille et les frontières, virtuelles ou réelles, qu'on décide, ou pas, de franchir.

« Or si je n'étais pas tout à fait marocain, je ne me sentais pas pour autant tout à fait français. Alors je souhaitais être Ayami avant tout, et la vallée des Lazhars devait être ma patrie. »

Il visite et partage les marqueurs de sa terre : la famille ; la tradition ; l'hospitalité qui « est notre unique titre de noblesse. Elle nous permet de haïr sans jamais en venir au meurtre » ; les voisins algériens bien pratiques pour le trabendo, mais « qui nous ressemblent trop pour qu'on les haïsse. ».

Et puis il y a ces paysages, ces lumières, ces nuits, ce « parfum » envoûtant d'une terre que Khaloua ne cesse de décrire en empruntant ses mots au registre amoureux et poétique :

« C'était l'heure des coucheries entre la Lune et la Terre, une heure où l'on nous prouve que tout possède une vie propre en dehors des humains, tout existe dans notre dos, sans aucun besoin de notre présence. Je me sentis moins nécessaire et moins intéressant qu'un arbre ou une pierre du paysage. »

C'est beau, réussi et on peut se précipiter !
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Immigré de deuxième génération installé en France, le narrateur Amir Ayami n'a jamais cherché à transmettre sa part d'identité marocaine. Face au questionnement de sa petite-fille, il entreprend le récit d'un épisode de sa jeunesse, une histoire qui, selon lui, « contient toute l'essence de la famille de [s]on père ».


Il a alors vingt ans et étudie le droit à Paris. Cet été-là, six ans après y être jamais retournés, lui et son père reviennent au pays à l'occasion d'un mariage. Ils vont retrouver la famille au grand complet, dans leur ferme originelle toujours accrochée à flanc de montagne, en surplomb de la Vallée des Lazhars et à un jet de pierre de la frontière algérienne. Leur arrivée tient du passage vers un autre monde, alors que sur la route écrasée de soleil serpentant au bord du vide, leur camionnette croise, fonçant dans un envol de poussière, les véhicules déglingués des « trabendos », les contrebandiers de cigarettes qui quadrillent la région. Avant de leur laisser l'accès à ses habitants, la montagne semble dresser son décor aride et escarpé pour rappeler à ses deux fils prodigues combien leur attachement à cette terre, « banale en vérité, sèche et incohérente, sans grand charme », est prodigieusement viscéral.


Pourtant, les Ayami ne sont plus les seigneurs qui, autrefois, régnaient fièrement sur ce versant de la montagne. Leur clan, que « personne entre Fès à l'ouest et Tlemcen à l'est » n'ignore, s'est affaibli à mesure de sa diaspora, et même sa matriarche, la tante d'Amir, sent désormais ses forces et sa mémoire décliner. Cela n'arrange évidemment pas l'ancestrale rivalité qui, pour on ne sait plus quelle raison, les oppose au clan ennemi des Hokbani, quant à lui florissant de l'autre côté de la vallée. Aussi, le mariage que l'on s'apprête malgré tout à célébrer entre la cousine d'Amir et un homme Hokbani est-il l'objet de toutes les tensions. Pour enflammer la haine qui couve, il suffirait peut-être d'un incident, possiblement sous les traits du fougueux et charismatique Haroun, le cousin qu'Amir admire tant, et qui, de retour pour les noces après trois années de mystérieuse absence – personne ne sait pourquoi il avait fui les Lazhars pour l'Algérie –, déclenche autour de lui des réactions pour le moins vives et contrastées. C'est que Haroun n'a que faire des coutumes et des conventions. Et puisqu'il est lui-même amoureux d'une jeune fille Hokbani, la belle Fairhouz, il est prêt à enfreindre toutes les règles pour triompher des obstacles qui l'attendent.


Le retour aux sources d'Amir qui, tel un voyage initiatique, lui fait explorer ses origines en même temps que le passé de sa famille, dans une constante confrontation entre ses identités française et lazhari, mais aussi entre tradition et modernité dans une région reculée du Maroc, se transforme ainsi en histoire d'honneur et d'amour – déclinaison maghrébine du mythe de Roméo et Juliette – , toute d'aventures rebondissantes, de personnages attachants et de paysages envoûtants. Un premier roman puissamment nostalgique, en tout point réussi. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Premier roman de Soufiane Khaloua "La vallée des Lazhards" est une déclaration d'amour au Maroc et à ses origines. D'ailleurs, l'auteur dédie ce roman à ses parents, Aïcha et Abdelkader.

Amir, le narrateur, est un vieil homme qui veut transmettre l'histoire familiale à sa petite fille, il choisit pour le faire de raconter l'été de ses vingt ans au Maroc en centrant son récit sur son cousin Haroun Ayami.
Les lieux ont beaucoup d'importance car on se trouve dans la vallée des Lazhards où vivent les familles Ayami et Hokbani, deux clans que tout semble opposer. le coeur de la famille d'Amir se trouve à cet endroit, proche de la frontière algérienne. Membre du clan Ayami, le jeune homme vient assister au mariage de sa cousine Farah fiancée à un membre du clan d'en face. Alors qu'ils se vouent une haine réciproque et immémoriale, l'hospitalité est le titre de noblesse de ces familles, ce qui les sauve de la violence.
Pourtant, quand Haroun Ayami, le frère de la mariée, revient au village après plusieurs années d'errance en tant que trabendo, la tension monte.
Alors que les deux cousins nés le même jour vont se retrouver dans la joie et la fraternité, Amir va se rendre compte qu'ils sont tous les deux amoureux de Fayrouz Hokbani.

Le côté aventurier des protagonistes fait penser au western et ne rend pas toujours crédible le récit d'autant plus qu'Amir a du mal à s'emparer de l'identité locale, lui qui est étudiant en droit à Paris. On n'est donc pas surpris de la fin mais ce roman découvert grâce au Prix des lecteurs de ma bibliothèque reste une belle histoire sur l'identité culturelle marocaine, l'amour et les secrets de famille.


Challenge ABC 2023-2024
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Pour un premier roman, c'est vraiment une belle réussite. Soufiane Khaloua nous questionne sur le déracinement et le devoir de mémoire auprès des descendants. Né en 1992, l'auteur est né dans l'Aisne et ce problème, je pense, doit être autobiographique car, lui-même, coupé de ses racines. A noter la belle couverture où figure la Renault 12 qui scellera le sort de notre héros et narrateur Amir.
Donc le père d'Amir, Ali, a quitté son pays, le Maroc, au début des années 60. Amir est donc né en France. Notre histoire relate le premier voyage, depuis 6 ans, au pays ; Amir est âgé alors de 19 ans. Outre les retrouvailles familiales, ce voyage est induit par une affaire de succession à régler et surtout le mariage de Farah, fille adoptive de sa soeur Zahra et de Sayad son mari.
Amir est impatient et anxieux de retrouver cette famille, qu'il connait imparfaitement, à sa dernière venue il avait 13 ans. Mais il a conservé un souvenir émerveillé de son cousin, Haroun, garçon téméraire et fantasque, né le même jour que lui et qu'il considère comme son quasi frère. Pour la compréhension Farah et Haroun sont les enfants du frère de Sayad, décédé, et adoptés par le couple.
Sur le chemin du domicile familial, Amir, rencontre une belle jeune femme Fayrouz qui le subjugue totalement. Les retrouvailles sont mitigées pour notre héros, sa tante Zahra a perdu la tête et Sayad est, désormais, vieux et très faible. Mais surtout Haroun, qu'Amir se faisait une fête de retrouver, est parti du domicile de puis 3 ans. Amir apprendra qu'il vit désormais une vie dissolue, devenu trabendo (trafiquant entre Maroc et Algérie).
Le mariage de Farah se prépare, elle va épouser Ayoub, mais l'affaire s'annonce compliquée, car Farah est issue du clan Ayami et son futur époux du clan rival les Hokbani. Il faut dire que la scène se passe dans la Vallée des Lazhars, un microcosme, véritable pays dans le pays, délaissée de toutes administrations étatiques. Les deux tribus font la loi sur ce territoire, vallée séparée par une route que ces clans ennemis se sont entendus tout de même à construire, seul lieu commun avec le cimetière.
Arrive le jour du mariage où oh miracle ! Haroun arrive, accompagné, d'un ami algérien Messi. Amir est au comble du bonheur de le retrouver, surtout que Fayrouz, la divine apparition est présente et finalement soeur du prétendant de Farah. Mais la haine entre les deux clans, toujours prête à sourdre, se matérialise suite à un affront qu'un membre du clan Hokbani fera à Farah. Haroun ne pourra résister et agressera le malotru et s'enfuira non s'en avoir embrassé Fayrouz sur la bouche, bravade ou amour caché ?
Bien vite, Amir apprend qu'il existe, entre son cousin et Fayrouz, une idylle cachée, car Haroun n'est pas très fréquentable, c'est un peu le fils maudit. Et cela trouble profondément Amir car il envisage un avenir et pourquoi pas un mariage avec la belle.
Quel dénouement à cette histoire ? Je vous engage à le découvrir car ce roman est formidable, envoutant. Soutenue par une belle plume qui transcrit la difficulté d'Amir à se situer moitie français, moitié marocain et à faire comprendre ses sentiments parlant un arabe rudimentaire.
Auteur très prometteur.
Merci aux Editions Agullo de m'avoir permis cette formidable lecture.
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Un très touchant premier roman où l'auteur fait preuve d'une grande maturité pour évoquer sa double culture, tout en gardant la capacité de décrire l'intensité de la passion de deux jeunes adultes, et la subtilité pour rendre compte de la vie quotidienne des paysans marocains dans les années 60. On se laisse prendre par ce récit à la fois nostalgique et lumineux, on s'attache au héros, on vibre pour l'histoire d'amour entre Haroun et Fayrouz, et on s'immerge avec eux dans cette famille qui nous rejoue "Roméo et Juliette" dans les décors arides du désert entre Algérie et Maroc. Un très bon moment de lecture.
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Amir, né en France accompagne son père au Maroc dans la vallée des Lazhars ou il est né. Ils y retrouvent la famille, après six ans d'absence et le manque de repères et le peu de pratique de l'Arabe rendent difficiles la reconnexion familiale pour Amir. Un roman sympathique qui nous immerge dans la vie traditionnelle de deux clans rivaux, les « ayami » et les « Hobkani » qui à vrai dire peinent à savoir pourquoi ils sont rivaux !
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