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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le grand poète et homme de science perse vécu au coeur du Moyen-âge iranien. de son oeuvre, on retient principalement les quatrains persans ou « rubaiyats » que j'ai lu (éditions de minuit). Enfin, lu… pas sûr. Plus que jamais, la guerre des traducteurs fait rage de sorte que je n'ai pas la certitude d'avoir lu Omar Khayyâm. Mais ce que j'ai lu est résolument fluide, agréable, métaphorique peut-être.

Ces réflexions sceptiques sur le monde social sont presque des avertissements de moraliste : « Souffre seul », « il vaut mieux que tu te fasses peu d'ami », « l'anxiété du lendemain est inutile » etc.

« Si la raison me tourmente encore, je lui cracherai au visage Une gorgée de vin... pour qu'elle dorme ! ». Mais le thème principal de ces vers m'as littéralement « saoulé ». Khayyâm fait les louanges du vin à longueur de strophe car « le vin est un rubis liquide, et la coupe en est la mine ». Aviné, le poète encourage son lecteur à boire, contre le coeur qui saigne de chagrin, contre l'assaut des doutes et du monde.

« Bois du vin... c'est lui la vie éternelle ». On comprend aisément le malaise, dans un Iran où même un panaché n'est pas au menu, d'assumer un héritage aussi provoquant, le scepticisme religieux de Khayyâm, la sensualité de ses poèmes et sa provocation à l'ébriété comme remède interpelle : dans quelle mesure est-il encore enseigné ? Ou est-ce une interprétation occidentale ? En effet, certains traducteurs s'insurgent, le vin est métaphorique, s'agirait-il d'une parabole théologique ?

Quoiqu'il en soit, et malgré la frustration de pas savoir très bien à quel point ce qu'on a lu est fidèle à ce qu'a écrit Khayyâm, l'expérience est agréable, simple et imagée. La récurrence du thème, qui jamais ne se dépasse ou ne s'approfondi véritablement, peut éventuellement lasser alors, c'est comme pour ce que vous savez…à lire avec modération.

Qu'en pensez-vous ?
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Une journée sans vin est une journée perdue qui ne reviendra pas, une journée (ou une nuit) sans joli(e) est une journée gâchée qui manquera à notre ivresse, il en est de même pour la poésie.
Une journée sans poème est une occasion perdue d'être doux avec soi même avant que nous ne rejoignions les sages et les fous, les ascètes et les viveurs dans la terre du potier.
Si vous adhérez à cette philosophie, Omar Khayam, poète du XVIème siècle , qui écrit des quatrains qui ressemblent étrangement dans l'esprit aux haïkus et comme eux parlent directement à nos sens , est pour vous.
A déguster les yeux mi clos, sous un figuier, un soir d'été, l'autre main perdu dans les cheveux de votre bien aimé(e) , un verre de Tenuta San Guido Sassicaia Bolgheri, Tuscany , négligemment posé à vos côtés, Paradis assuré.
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un petit recueil de poèmes écrit par omar khayyâm au 11ème siècle dans lesquelles il exprime sa vision de la vie
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