AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Takalirsa


Comme Mr Mercedes, c'est un Stephen King que j'ai savouré ! La fascination de Morris pour les aventures du personnage de fiction Jimmy Gold (comme dans Misery) est saisissante. Non seulement elle le pousse au crime (l'écriture surpassant l'écrivain), mais la lecture potentielle des carnets inédits lui servira de moteur pendant ses trente-six ans de prison : « Je veux les lire. Ils sont à moi. Je veux caresser l'encre et sentir les mots qu'il a écrits de sa main. » Une obsession un peu folle « qui doit signifier qu'il est lui-même un individu complètement fou » mais comme on est nous-mêmes un peu accro des psychopathes de l'auteur, on adhère !

Pas de chance pour Morris, ni pour Peter d'ailleurs (« L'argent qui tombe du ciel, ça promet quasiment toujours des ennuis. »), c'est celui-ci qui découvre la malle quelques années plus tard. L'alternance entre les deux époques tient en haleine, car on sait que les routes de ces deux-là se croiseront tôt ou tard... King est un créateur d'ambiance, il soigne ses personnages, leur donnant d'emblée une épaisseur caractéristique. J'ai aimé les suivre le soir, à la lueur de ma liseuse, dans le maelstrom de leurs émotions, entre engouement et anxiété. le final de l'épisode est grandiose, parfaitement cohérent avec la psychose du personnage.

J'ai aussi aimé retrouver Bill Hodges et sa bande d'originaux (Jerome et Holly), à travers le lien tissé avec le roman précédent. J'ai frémi en apprenant que l'inquiétant Brady n'était pas tout-à-fait hors circuit... La dernière scène introduit une dimension surnaturelle qui donne envie de plonger dans la suite, Fin de ronde !
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}