Quand elle se réveilla, Rose lui offrit une tasse de thé et lui parla longuement. Andi entendit chaque mot mais son attention était presque tout absorbée par la femme qui l'avait enlevée. Une sacrée présence, cette femme. Un bon mètre quatre-vingts, de longues jambes gainées d'un pantalon blanc fuselé, des seins plantés bien haut sous un T-shirt au logo de l'Unicef : Unissons-nous pour les enfants. Elle avait la physionomie d'une reine calme, sereine et impavide. Ses cheveux, à présent dénoués, lui tombaient jusqu'au milieu du dos. Le seul point discordant était le chapeau claque élimé posé de biais sur sa tête, mais mis à part ce détail, c'était la plus belle femme qu'Andi eût jamais vue.
Page 28 : apprendre est un cadeau en soi, tu sais. Le meilleur que quiconque puisse offrir ou recevoir.
Quand tu cours à ras de terre avec tous les clebs affamés, t'es surtout amené à voir des pattes, des griffes et des trous de cul.
Nous sommes tous des mourants. Le monde n'est qu'un hospice à ciel ouvert.
Un jour, tu finis par t'aviser que rien ne sert de cavaler. Où que tu ailles, tu t'emmènes toujours avec toi.
Apprendre est un cadeau en soi, tu sais. Le meilleur que quiconque puisse offrir ou recevoir.
Un jour, tu finis par t'aviser que rien ne sert de cavaler. Où que tu ailles, tu t'emmènes toujours avec toi.
"Virez de là, leur dit Rose. Skunk et Teuch, vous restez.
- Regarde-le, dit Petty la Noiche d'une voix tremblotante. Regarde-moi ces taches ! Et il arrête pas de cycler ! Oh Rose, c'est trop horrible !
- Allons", dit Rose. Elle le dit gentiment en pressant l'épaule de Petty d'une main réconfortante, alors qu'elle n'avait qu'une envie : lui botter son gros cul de rosbif cockney et l'éjecter.
Je lis Stephen King depuis des années et je suis bien placé pour savoir qu'il porte bien son nom. C'est le king de la littérature fantastique. Il y met toujours sa part de lecture de la vie, de realisme, le quotidien le plus banale se melange a l horreur la plus absolu et l'héroïsme n'a pas d autres choix que de se pointer en choississant de bon vieux perso sympathiques. C est un auteur tres prolifique et c toujiurs agreable de se plonger dans les ambiances qu il compose en prenant souvent son temps. Son style est toujours fluide facule et rapide a lire meme les gros parpaing se devore rapidement. Mais j avoue que je remarque une legere perte de vitesse depuis ces dernieres années. Tout est toujours bon mais je sens qu il y a plus d emotions, qu il est plus question d age, des relation avec les jeunes generations, de nostalgie.. Ce livre en est le parfait exemple pour une raison simple : C la suite de Shining ecrit dans sa meilleur époque avec une ecriture sombre vibrante, ou l'addiction et la folie d un homme domine pendant tout le livre.... ce deuxième opus est au contraire dominé par de bons sentiments comme l espoir, la redemption, l'amitié, l'amour, et l'héroïsme qui existe en chacun de nous... Oui j ai aimé lire ce livre mais ct trop doux, nettement moins percutant que Shining, et faut reconnaitre qu il y a des moments ct aussi moraliste et pompeux qu'une mauvaise seance dans un groupe d'alcooliques anonymes. Voila pourquoi a mon grand regret je ne mettrais pas 4 etoiles. N'empêche je continuerai a lire king. Sauf si il descend encore un niveau en dessous. Il a quand même des chefs d'oeuvres encore recent comme 22/11/63.
Le même jour, la tribu du Nœud Vrai, qui avait hiverné dans un camping KOA en Arizona, plia bagage et entama le sinueux périple du retour vers la côte Est. Les quatorze camping-cars forment leur convoi habituel, certains tractant des voitures individuelles, d’autres chargés de bicyclettes et de chaises longues arrimées à l’arrière, se dirigeaient vers Show Low par la route 77. Il y avait là des Southwind et des Winnebago, des Monaco et des Bounder. L’Earthcruiser de Rose – sept cent mille dollars d’acier sur roues importé, le plus luxueux poids-lourd tout-terrain aménagé qui se puisse acheter de nos jours – menait la parade. Mais lentement, sans jamais excéder la vitesse maximale autorisée.
Ils n’étaient pas pressés. Ils avaient tout leur temps. Les réjouissances n’étaient pas prévues avant plusieurs mois.