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France-Marie Watkins (Traducteur)
EAN : 9782253151395
378 pages
Le Livre de Poche (08/12/2004)
4.08/5   3581 notes
Résumé :
Mieux que le marathon... la Longue Marche. Cent concurrents au départ, un seul à l'arrivée. Pour les autres, une balle dans la tête. Marche ou crève. Telle est la morale de cette compétition... sur laquelle une Amérique obscène et fière de ses combattants mise chaque année deux milliards de dollars.

Sur la route, le pire, ce n'est pas la fatigue, la soif, ou même le bruit des half-tracks et l'aboiement des fusils. Le pire c'est cette créature sans têt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (381) Voir plus Ajouter une critique
4,08

sur 3581 notes
Rarement un titre n'a su résumer aussi bien la trame d'un bouquin.
Deux choix, pas un de plus...Vaincre la peur, le froid, la faim, ces échos de balle décimant un à un les participants afin de toucher le saint Graal ou le sol, un trou rouge dans la tête..

Là où un écrivain moyen aurait pondu péniblement une cinquantaine de pages insipides et répétitives, King (Bachman) invite magistralement le lecteur à une course hors du commun... L'auteur enquille les pages avec une facilité déconcertante sans jamais tomber dans la facilité ni susciter le moindre ennui..

Un grand moment de lecture.
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The Winner takes all.

La lecture de ce livre est une épreuve de fonds. Un démarrage empreint de curiosité et d'excitation, de motivation et de fraicheur, suivi d'observations en début d'aventure où un certain malaise le dispute au cynisme, puis un long ventre mou d'errance où le sens de notre implication est questionné, et une fin totalement déconcertante millésimant cette aventure singulière. Oui, ce sont les étapes ressenties lors d'une course de fonds, où l'observation de l'environnement extérieur laisse peu à peu place à une introspection quasi mystique. Et ce que l'on est venu y chercher est très souvent différent de ce que l'on obtient réellement.


The Winner takes all.

Ils sont cent jeunes de moins de 18 ans, volontaires, tous sélectionnés sur la base d'épreuves physiques et psychiques puis tirés au sort, pour participer comme chaque 1er mai à la grande Marche. Cent concurrents et un seul à l'arrivée. Ils vont en effet devoir marcher, à une vitesse minimale de 6,5 km/h, jusqu'à ce que mort s'ensuive. le moindre ralentissement, le moindre arrêt, la moindre sortie de route, vaut avertissement par les patrouilles de soldat qui veillent, après le troisième avertissement c'est une balle dans la tête. le fameux ticket. Un seul gagnant qui rafle tout : le premier Prix est la réalisation de tous nos voeux, quels qu'ils soient, pour le reste de notre vie. The Winner takes all, c'est peu de le dire.

Nous suivons le jeune Ray Garraty, 16 ans, numéro 47, et découvrons peu à peu les affinités qu'il va nouer avec certains garçons, notamment Peter McVries avec qui une véritable amitié sur quelques jours de marche va se nouer, les entraides consenties, les frictions, les animosités ressenties pour d'autres garçons, certains feront même image de symbole tel le régulier Stebbins, surprenant dès le départ par sa maigreur extrême et son comportement énigmatique. Certains sont carrément détestés comme l'arrogant Barkovitch, responsable de la mort d'un des concurrents, il devient le bouc émissaire du groupe, ce groupe qui, durant cette marche, se fait petite société, communauté.

Plusieurs jours de marche, de jour comme de nuit, durant lesquels les crampes, les fourmillements, les ampoules suintantes, les élongations, la fatigue, les envies d'uriner et de déféquer vont venir mettre les candidats à rude épreuve…la foule aussi, avide de sensations fortes…Sans parler des questionnements sans fin, des regrets, de la peur, de l'effarement de voir les autres prendre leur ticket, puis de l'insensibilité progressive face à cela, et enfin de la folie dont l'ombre sera croissante au fur et à mesure de l'avancée.


The Winner takes all strangely.

Stephen King teinte nos premières observations de lecteurs encore frais d'un certain cynisme glacial qui immédiatement fait planer un certain malaise sur notre lecture. Pour cela, il dit avec simplicité, l'air de rien, des choses effarantes, comme ces familles modèles, pique-niquant sur l'herbe, nappe fleurie déployée et tout sourire, faisant coucou aux coureurs, comme s'ils venaient assister à une simple épreuve sportive.

Le commandant organisateur de cette Marche, figure emblématique de l'Amérique toute puissante dans laquelle l'armée semble avoir pris les rênes du pays, père spirituel regardé par des millions de personnes à la télévision lors du tirage au sort, est dépeint de façon particulièrement virile comme une caricature même du pays tout entier.
« le commandant descendit de la jeep. Il était grand, se tenait très droit, bronzé par le désert, un hâle superbe qui allait bien avec sa simple tenue kaki. Il avait un pistolet à son ceinturon et portait des lunettes de soleil miroirs. le bruit courait que les yeux du commandant étaient extrêmement sensibles à la lumière et que jamais on ne le voyait en public sans lunettes de soleil ».


The Winner takes not all, at all.

La quête de sens devient ensuite obsessions lorsque les paysages n'étonnent plus, ne divertissent plus, lorsque le bruit des fusils devient simple bruit de fond, et que chacun se replie sur soi en souffrant le martyre. Pourquoi se sont-ils mis dans cette galère ? Voulaient-ils se prouver quelque chose ? Se divertir ? Crâner ? Juste gagner le premier prix et ainsi devenir riches ? S'amuser en ne réalisant pas que les tirs étaient réels, qu'aucun petit drapeau marqué d'un PAN ! ne sortait des fusils ? Etait-ce de l'inconscience, de la stupidité, une fuite alors qu'il y avait moyen de faire marche arrière, plusieurs fois même, avant le départ ? Par fierté d'avoir été élu, alors que seulement un sur cinquante est reçu avant même les sélections ? Eux-mêmes ne le savent plus vraiment.

Et nous d'errer avec les marcheurs. Les heures s'égrènent, la sidération a laissé place à une forme de nonchalance, nous nous demandons nous même ce que nous faisons là, quel est le but même de ce récit, si ce n'est de nous faire sentir le goût de l'effort, de la persévérance, les pages se tournent un peu moins avidement, découvrant ça et là quelques souvenirs, quelques envies, des anecdotes, les pages bruissent, combien de temps ça va durer ? Nous nous surprenons à nous interroger sur notre propre endurance. Aurais-je tenu, à ce stade-là, moi aussi ? D'ailleurs, c'est bien tant de km parcourus, ou pas si extraordinaire pour des garçons en pleine force de l'âge ? Comment savoir quel serait notre comportement avec les autres, avec nous-même dans ces circonstances ? Tant que nous n'avons jamais vécu le pire, nous ne nous connaissons pas, comme nous ne pouvons pas savoir à quel point l'homme s'adapte à tout et même au pire. Les réflexions de Garraty s'entremêlent aux nôtres. En échos troublants.

Puis la mort, certes tapie depuis le départ, est enfin vraiment questionnée, cette mort le véritable gain de tous sauf un seul, Stephen King se fait en la matière véritable philosophe. Il m'est d'avis que cette marche est une allégorie de la vie, allégorie mystique quasi religieuse, un condensé de notre passage sur terre, nous tous qui marchons vers un seul et même but : la mort ; vouloir faire rempart contre elle, en procréant, en léguant des biens matériels, en devenant riche, ou encore en gagnant cette course, est vain et inutile. L'arrivée est la même pour tous, la mort puis l'oubli. La mort refuge, avec "aucune autre compagnie que le silence, comme une aile de papillon". Et plus nous avançons, sur cette route, dans ce livre, plus nous entrapercevons l'absence de sens. Tout ça pour ça…

« C'est comme si on s'entraîne au saut à la perche toute sa vie et puis on arrive aux Jeux Olympiques et on se dit : Pourquoi diable est-ce que j'irais sauter par-dessus cette barre à la con ? ».


The Winner takes nothing.

La fin est stupéfiante. Comme un lapin pris dans les phares d'une voiture, nous tournons les pages plus vite, saisis. L'empathie ressenti alors pour chaque rescapé, à nous demander qui va gagner et comment il va gagner, nous oppresse nous-mêmes, nous vivons les derniers pas avec les marcheurs rescapés, nous endurons avec eux, nous ressentons ce lacis violacé de veines éclatées à nos propres pieds. A se demander si la mort n'est finalement pas la Marche ultime, la Marche véritable.


The Winner losts all.

Et si finalement le ticket n'était-il pas un ticket pour le paradis, l'Enfer étant sur Terre, l'Enfer étant les autres ? Si c'était ça, le vrai message de ce livre d'anticipation dystopique, ce message éternel du passé, du présent, du futur ?


Un merci chaleureux à Doriane (@Yaena) et Nicola (@NicolaK) pour m'avoir donné envie de lire ce livre, ma première lecture de l'auteur américain, avant le démarrage d'une lecture commune à plusieurs sur un autre livre du maître du suspense et du thriller. Mon premier King a un gout inoubliable, celui de la sueur, de la peur, du suspense, de la lutte. Celui des questions les plus intimes et les plus existentielles. Mais aussi, étonnamment, un gout de poésie. Oui, au milieu de cette quête insensée, des passages d'une beauté extatique :


« On voyait la route s'étirer sur vingt kilomètres au moins. Elle descendait le long versant, courait en zigzag à travers bois, un trait de fusain sur une grande étendue de papier crépon vert. Très loin, elle recommençait à monter et se perdait dans la brume rosée du petit jour ».


Indéniablement, un grand, ce King…Ce genre d'écrivain avec lequel The Reader wins all…
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Probablement l'un des mes titres préférés de Stephen King, même si avec vingt lectures je suis loin d'avoir fait le tour de la bibliographie de l'auteur.
"Marche ou crève" concentre pas mal d'avantages à mon sens, pour commencer une trame simple, la "Longue Marche", c'est cent concurrents au départ et un seul à l'arrivée, pour tous les autres sans exception ce sera une balle dans la tête...
Ensuite c'est un "one shot", et relativement court qui plus est, ce qui n'est pas si courant y compris chez le "King". Et enfin le scénario bien que simple puisque le dénouement est connu dès le début va se révéler diablement addictif, car si l'on sait qu'il ne doit en rester qu'un, on ne sait pas qui...
L'auteur sait faire monter la pression, c'est même souvent pour ça qu'on l'apprécie a priori et ici il va se surpasser !
Un contexte de dictature et d'oppression dans un futur incertain, où pour canaliser le peuple on propose une fois par an une variation des jeux du cirque ancien, le vainqueur de la course pourra gagner de quoi vivre aisément jusqu'à la fin de ses jours, une course aux règles strictes et impitoyables.
Je reproche parfois à l'auteur de "foirer" ses conclusions, ce n'est pas le cas ici, la tension sera maximale tout du long et la conclusion (forcément dure) un soulagement, un must !
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Un des livres les plus durs, les plus cruels qu'il m'ait été donné de lire, le tout servi par l'écriture magique du King (Bachman pour ce livre paru en 1979).

Chaque année, le 1er mai a lieu "une longue marche" qui rassemble 100 jeunes de moins de dix-huit ans qui vont devoir marcher jusqu'à ce que mort s'ensuive. le dernier en vie se verra offrir la réalisation de tous ses désirs jusqu'à sa mort.

Ce "concours" est organisé par un ancien commandant de la guerre 40-45.
Les règles sont les suivantes : les marcheurs ne doivent jamais descendre sous la cadence de 6,5 km/h, ils ne doivent pas dévier du trajet prévu ni s'aider les uns les autres sous peine de recevoir un avertissement. Un half-track composé de trois soldats les suit. Au bout de trois avertissements, le marcheur "fautif" est abattu d'une balle en pleine tête. Il est toutefois possible de "racheter" ses avertissements à raison d'une marche d'une heure sans en recevoir = un avertissement décompté, deux heures = un deuxième avertissement décompté. Les marcheurs n'ont droit à aucune pause ni jour ni nuit, ni pour manger, boire, ni pour soulager leurs besoins naturels, bref cette règle ne souffre aucune exception que ce soit la maladie, la chute, une bousculade ... peu importe ... dura lex sed lex !

Ce roman m'a fait souffrir avec ces jeunes marcheurs, tous des ados, c'est le règlement ! Car pour souffrir, ils vont souffrir, de fatigue, de douleurs, de chaud, de froid, de faim (ils ont droit à un rationnement de produits condensés, comme pour les cosmonautes, toutes les 24 h. Ils peuvent par contre demander à boire (de l'eau) autant qu'ils le veulent tant que ce soit chaque marcheur qui en fasse la demande pour lui personnellement. Mais le pire en fin de compte, c'est la torture morale que vont endurer tous ces jeunes dont la plupart se demandent même pourquoi ils se sont inscrits. La foule qui les regarde passer les encourage et décourage tout à la fois car ce sont vraiment des spectateurs de mort qui attendent de frissonner devant la peine et surtout la mort de ces enfants. Que réclame le peuple ? Panem et circences ... cela m'a vraiment fait penser à ces jeux du cirque romain ou à une de ces stupides émissions de télé-réalité qui hantent les écrans à l'heure actuelle ... en pire dans ce livre évidemment car JUSQU'A MAINTENANT, on n'a encore jamais vu des candidats se faire abattre à la télé (du moins pour ce que j'en sais).

Des amitiés et inimitiés vont se nouer de ci, delà. Hormis quelques irréductibles solitaires (rares), la plupart forment des groupes de cinq à sept personnes qui se racontent leur vie, épient les autres, prédisent qui sera le prochain à être abattu, tout ça sous les "hourras" de la foule plus le "jeu" progresse. Certains s'entraident quitte à recevoir un avertissement car pour quelques uns naît une franche camaraderie qui les aide à supporter l'épouvante d'enjamber des cadavres exécutés par les soldats.
Il y a également une dimension philosophique dans ce roman où beaucoup s'interrogent sur le sens de la vie, de la mort, sur l'au-delà.
Certains (presque tous les derniers à marcher encore) deviennent fous ou sont sujets à des hallucinations. Ils traversent état après état (U.S) sans dormir, quelques-uns arrivent à s'assoupir un peu en marchant contre vents et marées.

Ce livre est une véritable épouvante et il faut tout le talent du King pour lui donner une magie dans l'horreur.
J'ai lu une dizaine (à peu près) de livres de Stephen King et il ne m'a jamais déçue.
Chapeau bas Monsieur Bachman !
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Comme chaque année, le 1er mai, débute la Longue Marche. Cent adolescents de moins de 18 ans vont devoir marcher jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un, les 99 autres étant abattus d'une balle dans la tête.

Parmi les Marcheurs se trouve Ray Garraty, le « Champion du Maine ». Ray ne sait pas vraiment pourquoi il s'est engagé dans cette aventure. Sans doute pour passer un bon moment avec d'autres jeunes de son âge. Et puis, peut-être aussi pour le prix réservé au gagnant : la réalisation de tous ses désirs jusqu'à sa mort.

Très vite, la Marche devient sérieuse. Les participants sont suivis par un half-track équipé de matériel performant permettant d'espionner les cent Marcheurs. Quiconque descend sous les 6,5 km à l'heure ou montre un comportement suspect reçoit un avertissement. Au bout de trois avertissements, les soldats du half-track descendent le Marcheur.


Si je ne pouvais utiliser qu'un mot pour parler de Marche ou crève, ce serait celui-ci : addictif. Dès le début de la Longue Marche, la plume de Stephen King nous oblige à marcher avec ses héros. Jusqu'au bout. Sans prendre de repos (ou presque).
Il faut dire qu'on se retrouve tout de suite plongé dans l'horreur d'un régime dictatorial : celui du Commandant, qui a élevé la Longue Marche au rang de religion. Cette épreuve attire des jeunes gens qui ont soif de reconnaissance et de célébrité et qui convoitent le Prix : la fortune et la réalisation de tous leurs souhaits jusqu'à la mort. Quant aux citoyens qui ne participent pas à cette Marche, femmes, enfants, vieillards, leur enthousiasme proche du fanatisme pour ce que l'on peut qualifier de carnage public ne fait qu'encourager la répétition annuelle de tout cela. Tout le monde participe à la Longue Marche, que ce soit physiquement, comme les Marcheurs, ou en se joignant à la liesse populaire que cet événement soulève.

Les Etats-Unis évoqués dans Marche ou crève sont une nation purement hypothétique. Et heureusement ! Car le massacre est bien réel et les jeunes gens sains du départ se transforment très vite en zombies recrus de fatigue (la Marche ne s'arrête jamais, pas même la nuit) avant d'être abattus comme des chiens. Certains deviennent fous, d'autres tentent des actes de bravoure insensés, d'autres encore décident tout simplement de s'asseoir et d'accueillir la mort et le soldat qui l'inflige comme une délivrance ou avec une indifférence totale.

Grâce à un sujet très noir, c'est dans une véritable réflexion sur la vie et la mort que se lance Stephen King, qui écrit ici sous son pseudonyme de Richars Bachman. Qu'est-ce que la mort ? Qu'y a-t-il après la vie ? de quoi se souvient-on juste avant de mourir, quels souvenirs remontent le puits de la mémoire pour rider la surface de la conscience ? Les kilomètres défilent et chaque concurrent se plonge sporadiquement dans des pensées sombres qui permettent à King d'écrire un récit des plus intenses. le résultat est évident, on ne voit pas passer les 346 pages qui, de plus en plus désespérées, fascinent et horrifient à la fois.

Les jeunes héros de King finissent par former des groupes que l'on peut qualifier d'amis. Ces jeunes gens s'entraident, parfois, lorsque l'un des membres du groupe est en difficulté. Alors, quand l'un d'eux « reçoit son ticket » (= se fait abattre) ; ce sont surtout les survivants qui souffrent. le questionnement sur la vie et la mort s'intensifie, la terreur aussi ; les survivants craignent les crampes, remettent leurs capacités physiques en question.
L'introspection est presque au premier plan dans ce roman de King et il en découle un récit d'une grande force, qui pose les bonnes questions. A chacun d'y répondre de façon adéquate pour que jamais nous ne vivions dans une société qui envoie ses ados à la mort afin de divertir la population.
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Citations et extraits (225) Voir plus Ajouter une citation
Marche ou crève, c’est la morale de cette histoire. Pas plus compliqué. Ce n’est pas une question de force physique, et c’est là que je me suis trompé en m’engageant.
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Tu ne comprends pas ! cria Garraty, exaspéré.
Soupe aux patates ou filet de boeuf, château ou taudis une fois qu'on est mort c'est fini, on vous colle sur la dalle froide comme Zuck et Ewing et c'est marre. Le mieux c'est de prendre ça au jour le jour, c'est tout ce que je veux dire. Si les gens vivaient au jour le jour, ils seraient bien plus heureux.
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Continue de danser comme ça avec moi, Garraty, et je ne me fatiguerai jamais. Nous raclerons nos souliers sur les étoiles et nous nous suspendrons à la lune tête en bas.
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Ça, c’était une pensée réellement désagréable. On en saurait rien, probablement. On ne sentirait rien. On se réveillerait simplement dans l’éternité.
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Les morts sont orphelins. Aucune autre compagnie que le silence, comme une aile de papillon. La fin de l’atroce souffrance du mouvement, du long cauchemar de la route. Le corps en paix, le calme et l’ordre. La parfaite obscurité de la mort.
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Extrait du livre audio « Carrie » de Stephen King, traduit par Henri Robillot, lu par Audrey Sourdive. Parution numérique le 24 mai 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/carrie-9791035410575/
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