Il alla s'étendre à dix heures du matin, puis à treize heures, avec l'espoir de faire une petite sieste - voire un modeste somme, une demi-heure aurai été une bénédiction -, mais même la somnolence refuse de le gagner. Il était abominablement fatigué, mais ne ressentait pas la moindre envie de dormir.
Personne - et surtout pas le Dr Litchfield- ne vint déclarer tout de go à Ralph Roberts que sa femme allait mourir; mais vint un moment où il le comprit sans qu'il fût nécessaire de le lui dire.
« Personne ne semblait savoir exactement ce qu’était le sommeil lui-même : ses mécanismes, son utilité. » (p. 31)
Puissent nos deux existences être unies par les liens étoilés de l'amour. Joins ton sort au mien et laisse-moi t'entraîner par monts et par vaux dans le véhicule doré de mon affection.
La solitude, c'est ce qu'il y a de pire quand on vieillit, je crois. Pire que les douleurs en tout genre, que les intestins paresseux ou le souffle court en montant un escalier que l'on aurait grimpé quatre à quatre quand on avait vingt ans... la solitude est pire.
- “La vie est une roue. Tôt ou tard, tout ce que l’on croit avoir abandonné en cours de route fait sa réapparition. Pour le pire ou le meilleur, les choses reviennent.”
Vieillir, ce n'est pas un boulot pour les poules mouillées.
Quand les évènements tournent mal, arrivés à un certain stade, il n’y a plus moyen ni de rattraper les choses ni de les éviter ; elles ne peuvent qu’aller en empirant […]
Toutes les vies sont différentes, mais toutes ont de la valeur, ou aucune n'en a.
- “Ce que disent les drogués : mourir est facile, c’est vivre qui est dur.”