Roland, le dernier pistolero de l'Ancien Monde, a rattrapé l'homme en noir, mais celui-ci n'a apporté que peu de réponses à ses questions.
Au commencement de ce deuxième volume, Roland se réveille sur une plage après un sommeil dont on ignore la durée, peut-être plusieurs années. Il est attaqué par des homarstruosités qui sortent toutes les nuit de l'océan. Ces homards géants l'amputent de plusieurs doigts. Blessé et empoisonné, Roland poursuit obstinément son voyage.
À la fin du tome précédent, l'homme en noir lui a laissé trois indices, trois cartes tirées dans son tarot empreint de magie : celles du Prisonnier, de la Dame d'ombre et de la Mort. Il va découvrir que ces cartes correspondent à des portes, posées sur la plage et qui conduisent vers un autre monde… le nôtre. Roland s'y rendra par trois fois, à trois époques différentes du 20eme siècle. Il va y rencontrer trois personnes indispensables à sa quête ; Eddie Dean, un junkie, Odetta Holmes, une milliardaire atteinte d'un dangereux dédoublement de la personnalité et Jack Mort… un tueur en série très particulier.
Roland est un chevalier et rien ne peut le stopper dans cette quête vers la tour sombre qui est, peut-être, un pivot central autour duquel s'articulent tous les plans de l'existence. J'ai tout simplement adoré ce deuxième tome, qui est sans doute mon préféré du cycle. le monde du pistolero est plein de mystères, de questions et
Stephen King distille les réponses avec parcimonie. Connaissait-il la finalité de son histoire lorsqu'il a écrit ces pages, ce n'est pas certain, mais ce jeu de pistes, ce puzzle parfois incompréhensible, participent du charme de ce roman. C'est le genre de livre que je dévore avec avidité, pressée de finir, pressée d'attaquer la suite, pressée comme Roland, d'atteindre la Tour Sombre. L'auteur nous livre des personnages particulièrement bien créés et décrit chaque endroit avec le talent qui le caractérise, instillant la peur et l'angoisse, dans une ambiance post-apocalyptique lourde. Il réussit pourtant à alléger le récit avec des notes d'humour, notamment lors des incursions du pistolero dans notre monde dont il ne comprend absolument pas les règles.
Bien sûr,
Stephen King truffe son livre de termes inconnus, de références qui peuvent dérouter le lecteur, mais je ne peux que vous conseiller de passer outre. Dans ce genre d'histoire, il faut accepter l'incompréhensible comme allant de soi. Il ne faut pas chercher à tout expliquer, mais seulement absorber les informations. Au fur et à mesure du récit, tout deviendra plus évident et surtout, des mots comme « Ka » ne tarderont pas à faire partie de votre vocabulaire.
Je l'ai lu, et relu, puis relu, avec plaisir… Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans ces pages.
Lien :
http://lasecondelune.blogspo..