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Il y a 10 ans, Philadelphie a connu un sort tragique : 50 km carrés de terrain et les 300.000 personnes y vivant ont été aspirés dans une autre dimension, l'Oblivion. Depuis, les scientifiques ont compris le phénomène et réussi à faire revenir bon nombre de disparus dans leur dimension originelle, mais depuis que les missions de sauvetage sont de moins en moins concluantes, leur coût et leur manque de rentabilité sont pointés du doigt. Désormais, seul des équipes de volontaires se rendent en Oblivion pour tenter de secourir les disparus.
Parmi eux, le scientifiques Nathan Cole a un intérêt certain dans le maintien des missions de sauvetage : son frère est toujours porté disparu.

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Quelle bonne surprise ! Que dire de plus ? Des surprises, ce premier tome vous en réservera, et vous verrez vos doutes quant à la cohérence du récit fondre en un clin d'oeil ;)
Des personnages réalistes, des situations novatrices et un univers crédible, une double ambiance envoûtante et grisante, et une fin vraiment convaincante me font dire un grand oui à ce tome d'Oblivion Song ; même les dessins ont réussi à faire mouche (au bout de quelques planches de doutes...). Seul bémol, certains dialogues mal traduits et pleins d'une empreinte américaine trop "script de series" à mon goût, mais ça n'est qu'une broutille.
J'ai été happé par l'intrigue et surtout l'univers. On sent la paternité du créateur de Walking Dead, et ce n'est vraiment pas pour déplaire. Ici pas de gore, peu de violence, beaucoup de psychologie et de relationnel, le tout dans un écrin sauvage et un univers mystérieux à souhait.
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Autonomie des survivants
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Il s'agit du premier tome d'une série indépendante de toute autre, et complète en 6 tomes, soit 36 épisodes. Celui-ci regroupe les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2018, écrits par Robert Kirkman, dessinés et encrés par Lorenzo de Felici, et mis en couleurs par Annalisa Leoni.

Dans une portion dévastée de Philadelphie, Patricia et Thomas Crenshaw sont en train de courir le plus vite possible, fuyant quelque chose qui se trouve derrière eux et qui les poursuit. Les immeubles sont à moitié détruits et certains recouverts par une substance informe tenant aussi bien de la chair que de la plante. Perché sur le toit d'un kiosque, un homme avec une cape à capuche les tient en joue avec un gros fusil. Il fait feu et une fléchette d'alignement se plante dans l'omoplate droite de l'homme. Elle émet un bip, et il disparaît. La femme arrête de courir et cherche à savoir ce qu'il est advenu de son époux. La silhouette encapuchonnée en profite et s'apprête à tirer une seconde fois : il n'en a pas le temps car un gros monstre déboule, bousculant tout sur son passage, pulvérisant le kiosque. Patricia Crenshaw se remet à courir. le tireur se redresse et tire atteignant la femme à l'épaule droite : la fléchette bipe et elle disparaît alors qu'elle allait se faire happer par le monstre. Celui-ci se retourne et voit le tireur Nathan Cole. Il s'élance vers lui, alors que l'homme se rend compte que l'interrupteur sur sa ceinture ne fonctionne pas. Il se met à courir pour se mettre à l'abri et tripote l'interrupteur jusqu'à temps qu'il se déclenche.

Nathan Cole réapparaît sur Terre dans la zone où se trouvait il y a dix ans le quartier de Philadelphie qui a disparu. Duncan et Heather sont en train de finir de maîtriser Patricia Crenshaw, folle d'inquiétude pour son époux, et certaine qu'ils sont responsables de son état. Une fois qu'elle s'est endormie sous l'effet du sédatif, Nathan Cole explique à ses collègues que la ceinture a connu un dysfonctionnement. Ils rentrent à leur base, et allongent les époux sur un lit, puis contactent les autorités de la ville. Quelques temps plus tard, Nathan Cole attend à l'extérieur de la chambre d'hôpital où se trouvent les Crenshaw qui reçoivent la visite de la fille de Patricia, et son mari. La fille sort et le remercie. La nuit venue, un prédicateur se tient devant le monument du souvenir sur lequel sont gravés les noms des trois cent mille disparus, indiquant aux deux passants présents que Dieu a envoyé ces habitants en enfer. Dans la pénombre, Nathan Cole raye le nom de Patricia et Thomas Crenshaw du mur. Puis il se rend dans un bar pour boire une bière ou deux. La télévision est allumée et le journaliste commente le retour des époux Crenshaw disparus dans Oblivion il y a dix ans, comme les autres lors du Transfert. Il interviewe le frère de Thomas : celui-ci avait pensé que son frère et son épouse étaient décédés, tués par un monstre dans Oblivion, et il avait pris en charge leurs enfants pour les élever. Nathan se lève et sort, il croise Lucy et son copain en sortant.

Inutile de présenter Robert Kirkman, scénariste des séries Invincible (2003-2018, 144 épisodes) avec Cory Walker & Ryan Ottley, et The Walking Dead (2003-2019, 196 épisodes) avec Tony Moore & Charlie Adlard. Si comme beaucoup d'autres lecteurs, il est tombé sous le charme de l'une ou de ces deux séries au long cours, il n'a pas pu résister à la tentation de tester ses séries ultérieures : Outcast (2014-2021, terminé en 48 épisodes) avec Paul Azaceta & Elizabeth Breitweiser, Die!Die!Die! commencée en 2018 avec Scott M. Gimple & Chris Burnham, Fire Power commencée en 2020 avec Chris Samnee. Il débute cette série avec une séquence d'action qui permet à l'artiste de montrer ce dont il est capable. Dans cette scène d'ouverture de 11 pages, le dessinateur met en place les caractéristiques de base de cette terre alternative sur laquelle s'est retrouvé un gros quartier de Philadelphie. Sachant qu'il plonge dans une nouvelle série, le lecteur prête une attention particulière à ces pages ne comprenant que deux phylactères. Il peut ainsi voir l'état des bâtiments : majoritairement détruits, inhabitables, la chaussée défoncée, et la présence d'une flore invasive assez répugnante d'aspect. Il découvre également un premier monstre de grande taille, très réussi, qui n'aurait pas déparé dans la série BPRD de Mike Mignola. L'action est vive et parfaitement lisible, avec un enchaînement logique et cohérent des mouvements et des déplacements, en fonction des bâtiments dont la disposition relative est cohérente d'un angle de vue à l'autre, et un très bon niveau de détails. La mise en couleurs apporte un peu de relief et de texture à chaque élément, en faisant en sorte que chacun se distingue bien des autres contigus, avec une ambiance lumineuse un peu différente de celle de la Terre normale.

Le lecteur ressort donc de la première séquence avec une bonne impression sur le dessinateur. Elle se confirme par la suite. Lorenzo de Felici est vraiment très bon pour créer des monstres et le montrer en mouvement, faire ressortir leur altérité, ce qui les rend étrangers à la race humaine, et même au règne animal de la Terre. Il ne leur donne pas de comportement anthropomorphique, restant dans le registre de gros animaux guidés par leur instinct, leur morphologie et leurs habitudes. Dans la deuxième moitié de l'aventure, Nathan Cole pénètre dans une autre partie de Philadelphie version Oblivion, l'artiste montrant un milieu très particulier, à nouveau très différent de la réalité normale, à la fois cohérent avec la partie détruite de la ville, les rescapés ayant réussi à s'installer. Il y a une logique et une intelligence dans leur installation, la manière dont elle s'intègre dans cet environnement si particulier, et comment ils y vivent. Ils voient passer d'autres monstres auxquels ils se sont plus ou moins habitués : le dessinateur fait la preuve qu'il sait concevoir plusieurs animaux monstrueux différents, tous réussis.

Une partie significative de l'histoire se déroule sur la Terre normale. L'artiste est tout aussi convaincant et à l'aise dans ces lieux : la base à moitié à l'abandon dans la zone ayant subi le Transfert, la chambre d'hôpital, le mur du souvenir avec le nom des disparus, le bar, les marches de l'escalier menant à l'entrée du palais de justice, le musée national du Transfert, l'appartement de Nathan Cole, une terrasse de café, un local de stockage, le couloir menant à l'appartement de Duncan et Bridget. Il se montre aussi à l'aise dans les séquences d'action que dans les interactions en civil, sachant insuffler du naturel dans les personnages, avec un jeu d'acteur expressif sans être exagéré, dans une narration visuelle qui apporte beaucoup d'informations, et qui donnent à voir les éléments du scénario, les rendant concrets et consistants.

Le lecteur attend forcément beaucoup d'un auteur comme robert Kirkman, aussi bien une narration fluide et claire, une lecture agréable, un suspense accrocheur, et des thématiques discrètes mais bien présentes. Il n'est pas déçu. le scénariste s'en tient pour l'instant à une distribution réduite de personnages, centrée sur Nathan Cole, avec ses deux collègues Bridget et Duncan, sa compagne Heather, le couple Patricia & Thomas Crenshaw (à voir s'ils seront toujours là par la suite), et essentiellement trois personnages dans la réalité Oblivion. Il développe essentiellement l'histoire personnelle de Nathan Cole, avec de grosses surprises, lui donnant une belle épaisseur psychologique et le rendant sympathique et tragique pour le lecteur. Il développe quelques liens émotionnels entre comédie dramatique et comédie de situation, à voir comment ils évolueront par la suite. La dynamique de l'intrigue repose sur l'exploration d'un nouveau monde hostile, le risque que le gouvernement mette un terme au financement de ces explorations, et bien sûr au mystère quant à la disparition de ces trois cent mille habitants de Philadelphie avec les constructions de ces quartiers de la ville. le suspense et le divertissement sont de qualité, et la lecture est très agréable.

S'il a déjà lu la série la plus célèbre de cet auteur, le lecteur se rend compte qu'il éprouve la sensation que Nathan Cole pourrait très bien être à la recherche des survivants de l'apocalypse zombie dans cette autre Terre, une impression amusante de voir l'autre facette, celle des proches restés dans la normalité, qui n'ont pas été soumis à l'effondrement de la civilisation. Il se rend également compte que Kirkman rend hommage à sa manière aux victimes des attentats du 11 septembre 2001. Il y a la liste des noms des disparus, et encore beaucoup plus émouvant, la visite du mémorial des disparus qui génère des émotions similaires à celle du musée du 11 septembre, avec les témoignages vidéo, le reste d'un véhicule coupé en deux (en lieu et place des restes calcinés par les incendies des tours), et le gigantesque artefact occupant toute la place de la plus grande salle d'une hauteur de deux étages, un choc visuel intense. Alors que l'histoire avance, il apparaît un thème assez classique : il n'est pas possible de faire le bonheur des gens malgré eux, que ce soient les survivants rapatriés sur la Terre, ou que ce soient les survivants dans le monde d'Oblivion. Pour ces derniers, le lecteur peut y voir les conséquences des troubles de stress post traumatique : une épreuve qui transforme les individus sans que leurs proches ne puissent imaginer son impact, ne puissent se projeter pour intérioriser les effets et les conséquences d'un tel traumatisme.

Par la force des choses, le lecteur entame cette série avec de gros a priori et un horizon d'attente très élevé, parce qu'elle est écrite par Robert Kirkman. Il commence par apprécier les qualités de l'artiste, très bon narrateur, et créateur remarquable de monstres, avec une narration visuelle détaillée, fluide et consistante. Il se rend compte que les auteurs ont capté son attention dès la première séquence et qu'il s'investit dans sa lecture pour ne rien rater, et parce qu'elle est passionnante et divertissante dès les premières pages. Il est vite conquis par un personnage principal sympathique et complexe, une intrigue pleine de mystère, des scènes d'action enlevées, et des thématiques discrètes et prenantes.
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Tout d'abord merci à Babelio et aux Editions Delcourt pour l'envoi de ce livre. Je connaissais déjà Robert Kirkman pour sa très célèbre série de BD et romans Walking Dead. J'avais déjà beaucoup apprécié et c'est donc avec beaucoup de joie que je me suis portée volontaire pour recevoir ce premier tome de sa nouvelle série. Oblivion est le nom de la dimension dans laquelle une partie de la population de Philadelphie a été happée il y a 10 ans. Autant vous dire que, connaissant un peu l'univers "apocalyptique" de Kirkman, je ne m'attendais pas à retrouver des petites créatures toute mignonnes et avenantes qui prendraient soin de la population humaine avec laquelle elles cohabiteraient en toute entente!! Et en effet, je retrouve bien là la volonté de l'auteur de nous faire peur! Les dessins de Lorenzo de Felici nous montrent toute l'horreur, le gluant et le sanglant de ces affreuses créatures! Quant aux personnages, on pressent dès ce premier tome que leur vie ne va pas être de tout repos et que certains vont s'affirmer dans le récit. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec certains personnages de Walking Dead par leur personnalité et leur ressemblance physique, ça a été plus fort que moi! En ce qui concerne l'histoire, j'ai trouvé ce tome très prometteur, de nombreuses questions sont en suspend et les tomes suivants vont probablement répondre à la plupart. Une bonne surprise donc que ce premier tome qui me met face à un dilemme: vais-je résister à l'envie de lire la suite? Pas sûr...!
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Il y a dix ans, cinquante kilomètres carré de Philadelphie disparaissait et des créatures d'une autre dimension l'ont investis. On l'a surnommé Oblivion.

Nathan et des chercheurs ont découvert que notre monde et la parcelle disparu n'émettait pas les même fréquence. Ils ont mis au point des outils pour se rendre sur Oblivion et grâce à des fléchettes, ils peuvent faire revenir les disparus dans notre monde.
Malgré le refus des hautes instances, Nathan continu d'aller arpenter Oblivion car il y recherche désespérément son frère disparu.

J'ai été agréablement surprise et j'ai de suite été entraîné dans ce comics riche en couleur peuplé de créatures hideuses venues d'une autre dimension, du combat de Nathan pour retrouver son frère, et de la suivie de ceux emprisonnés dans Oblivion.
J'attends de lire la suite avec impatience.
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Mon premier contact avec cette série du célèbre Kirkman me laisse une impression mitigée. C'est de la SF assez classique avec comme ingrédients ,une catastrophe (la disparition de 300 00 philadelphiens dans une dimension parallèle) , un monde inconnu ( nommé Oblivion et peuplé de monstres horribles) . le récit se déroule sur ces deux plans . Sur la Terre on a tenté d'arracher les terriens à ce monde mais au fil du temps (10ans) la volonté s'est émoussée (par contraintes économiques aussi) et seul Nathan s'obstine à partir en expédition pour retrouver son frère . L'auteur développe aussi la problématique des rescapés confrontés à leur retour sur Terre ce qui n'est pas toujours facile. On suit également les aventures de Nathan sur Oblivion. C'est riche , il y a des mystères à élucider , des rebondissements. Mais là où le bât blesse , c'est le dessin que je trouve hideux et peu lisible , surtout sur Oblivion , les monstres sont au final peu impressionnants . Enfin les onomatopées me paraissent risibles. A voir la suite.
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Nouvelle série du créateur de Walking Dead , Oblivion Song a beaucoup fait parler de lui. N'étant pas spécialement fan de la série zombifique, j'ai plutôt choisi de me lancer pour découvrir le nouveau visage de Philadelphie et son environnement hostile. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé les monstres proposés ici et la nature farouche qui s'y est développée. le protagoniste fait des allers/retours entre la réalité et cette autre dimension. Il est le seul à continuer ses recherches et à ramener encore des survivants. Même si j'ai trouvé les dessins un peu trop simples à mon goût, j'ai apprécié me plonger dans cet univers d'une autre dimension. le protagoniste reste mystérieux et on en apprend peu sur ce qui s'est réellement passé lorsque Philadelphie a disparu dans l'autre dimension. La fin laisse cependant présager de nouvelles révélations, ainsi que de nouvelles créatures à découvrir !
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Oblivion Song est un récit de science-fiction particulièrement bien imaginé. Une partie de la ville est passée dans une autre dimension, de l'autre côté, un monde peuplé de monstres. le graphisme donne à ce monde un aspect d'horreur fantastique, onirique, beau et effrayant à la fois. le coup de pinceau est brut et dynamique, la colorisation chatoyante et lumineuse. le graphisme met en avant la richesse de l'imagination des auteurs. La cité avec son quartier hors monde est aussi une belle preuve d'inventivité. Maintenant, ce premier tome met en place les éléments, difficile de juger l'intrigue à la fin de cette lecture, disons que c'est prometteur.
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L'auteur de Walking Dead a le mérite de ne pas s'enfermer dans son premier gros succès populaire. Il tente de se renouveler avec une certaine efficacité. Je dois bien avouer que le pari est plutôt réussi au final.

On retrouve un aspect fantastique presque impossible comme l'était d'ailleurs l'émergence d'un monde de morts-vivants à côté des survivants qui tentent de leur échapper. Là, il s'agit d'un univers parallèle rempli de monstres avec également des survivants. C'est toutefois assez crédible sur l'aspect humain que l'on retrouve. Cette coexistence qui a fait déjà recette est reproduite avec un certain succès. Et puis, on remplace Atlanta par Philadelphie et le tour semble joué.

Reste le dessin et le design des monstres qui ne m'a pas trop convaincu car cela demeure assez grossier. Et puis, il y a ce titre à savoir Oblivion qui a déjà maintes fois été utilisé dans les médias et le cinéma. On peut se demander également si Oblivion Song ne sera pas un jour une série à succès. C'est en tout cas calibré pour.
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Un premier tome très efficace et plaisant ! le scénario est relativement classique mais Kirkman parvient tout de même à attiser notre curiosité et à l'enrichir grâce à des protagonistes bien individualisés. Les dessins de Lorenzo de Felici sont agréables, l'ambiance est très bien retranscrite. L'univers est mystérieux et c'est une série qui me semble prometteuse, j'ai hâte de lire la suite !
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Merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour l'envoi de ce comics ! J'étais très curieuse de découvrir le nouveau comics du papa de The Walking Dead (que j'aimais beaucoup adolescente). Là, plus de zombi, mais de la SF dans une sorte de monde post-apo.

Dans Oblivion Song, une dimension a happé 300 000 habitants de Philadelphie. Les recherches pour retrouver ces personnes ont été abandonnées, mais notre personnage principal Nathan, continue les recherches afin de retrouver son frère coincé dans cette autre dimension.

Si le roman parle de SF, comme pour The Walking Dead ce sont les relations entre humains qui sont mises en avant. La grande question de ce comics est : "les disparus ont-ils vraiment envie d'être sauvés"? Après tout, ils ont disparu pendant 10 ans et ont eu le temps de fonder une nouvelle civilisation dans cette autre dimension. Pourquoi auraient-ils envie de retrouver leur vie d'avant?

J'ai apprécié cette lecture même si je trouve que l'action manque un peu. Les passages que j'ai préféré sont ceux qui se passent dans cette dimension parallèle, habitée par des créatures monstrueuses, or ces passages sont assez rare. Les dessins sont jolis mais pas incroyables non plus. J'ai eu du mal avec les visages des personnages.

Dans tous les cas j'ai passé un bon moment de lecture, sans pour autant avoir eu le coup de coeur. Mais je serais bien tentée par la suite !
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