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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Première déclinaison en roman de la célèbre série de BD puis de télé : The Walking Dead.

Les frères Blake tentent de survivre avec la fille de Philip tandis que Brian suit tant bien que mal. Nous sommes au tout début de l'épidémie et c'est déjà la jungle. De mauvaises rencontres zombiesques en mauvaises rencontres humaines, nos héros se retrouvent en toute fin de roman à Woodbury, la célèbre. C'est leur parcours et ses embûches qui vont former le caractère de celui qui se fait appeler désormais le Gouverneur.

Dans l'ordre chronologique, la parution de ce roman se situe bien après l’apparition du gouverneur dans la BD (que je n'ai pas lue) et juste avant la saison 3 de la série TV (et donc du gouverneur). Je suis venu personnellement à la série par la télé et j'en suis à la saison 5, donc le gouverneur, je connais.

Alors quoi de neuf sous le soleil post-apocalyptique ? Ben rien.
Sur le style, beaucoup de présent, des phrases simples et accessibles au plus grand nombre.
L'histoire, à part les dix dernières pages : un road movie ultra classique vu et revu cent fois et sans grande originalité.
Restent la lente descente aux enfers d'un homme fou de chagrin, rattrapé par sa folie meurtrière et psychopathe et le déclic qui fait basculer un homme dans la folie sanguinaire.

Donc peut-être un intérêt pour les fans de la série (surtout BD) à connaître le passé du Gouverneur qui a visiblement marqué la licence, mais pour les adeptes de zombies hors Walking dead, on peut passer son chemin.
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D'habitude, je me méfie des "produits" dérivés d'une oeuvre à succès. Toujours cette impression qu'on veut se faire d'avantage de fric sur notre dos, sans que, bien souvent, cela se justifie, artistiquement parlant. Une fois n'est pas coutume, je me suis laissé tenté par ce roman, surtout parce que Kirkman était à la baguette (et évidemment car j'apprécie les comics). Force est de constater que je n'ai, globalement, pas été déçu.

Comme son titre l'indique, ce récit nous propose de suivre les débuts de Philip Blake, alias le Gouverneur, emblématique méchant (le mot est faible) de la série. L'histoire commence lors des premiers jours de l'épidémie, ce qui est plutôt une bonne idée, cette période n'étant pas évoquée par les comics. Ainsi, des radios et chaînes de TV continuent d'émettre, même si ce sont des messages enregistrés, et il subsiste un vague espoir de voir les choses revenir à la normale, ou, en tous cas, que perdurent des îlots de civilisation. C'est d'ailleurs ce qui motive Philip, sa fille Penny, son frère Brian et ses deux amis Bobby et Nick à entreprendre le voyage, depuis leur Géorgie natale vers Atlanta. Très vite, alors que s'enchaînent les situations dangereuses, voire extrêmes, et que pas l'ombre d'un survivant (autre que mort) ne croise leur route, il devient de plus en plus évident, que les choses ne seront plus jamais comme avant. Leurs dernières illusions s'effondrent alors que la petite troupe atteint Atlanta, et que seul l'enfer les y attend.

J'ai eu un peu de mal à me faire au style des auteurs, nerveux, tendu, écrit au présent, pour finalement trouver qu'il convient à merveille à ce récit post-apocalyptique. Finalement, comme nos héros, il vit au jour le jour et ne dit rien, ni du passé (très peu), ni de l'avenir. Quelques scènes gores, bien détaillées (je pense à l'évocation des agapes des morts qui marchent, et qui vont et viennent dans cet unique but) pourront peut-être en rebuter certains. C'est étrange comme, dessinées, lesdites scènes ne me font pas le même effet (comme si les mots les rendaient, tout à coup, bien plus réelles). Finalement, le seul gros reproche que je ferais à ce roman, mais qui est d'avantage une affaire de goût, est que, passée la découverte du début, je n'ai que très peu retrouvé ce que j'apprécie le plus dans la bd, à savoir les interactions entre survivants, dans un contexte extrême, ce qui amène des gens ordinaires à changer radicalement leurs comportements, voir leurs personnalités. Egalement la façon dont ils s'organisent en communauté. Néanmoins, l'évolution de Philip, de ses relations avec son frère et ses amis, reproduit ce schéma, mais à une échelle moindre, les trois-quart du récit se concentrant sur la survie du groupe, face aux hordes de zombies (même s'ils croisent un autre petit groupe de survivants à Atlanta). Ça finit par devenir un peu monotone, mais ça vaut quand même le coup de s'accrocher jusqu'à la fin, les auteurs nous réservant une belle pirouette que, sincèrement, je n'ai pas vu venir et qui termine ce roman sur une note positive donnant bien envie de lire la suite (surtout qu'on y est enfin arrivé dans notre communauté de survivant).

Note : 3,5/5
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Avant de lire ce livre, je ne connaissais "The Walking Dead" que de nom, je savais qu'il existait des comics et une série, qu'étant donné le titre il devait s'agir de mort-vivants, mais je ne connaissais ni l'univers ni les personnages, à commencer par le Gouverneur.
C'est donc avec un regard vierge que j'ai lu ce livre, l'une de mes attentes étant de voir s'il pouvait s'adresser aux néophytes dont je faisais partie.
La réponse est oui, ce roman est abordable pour tous, connaisseurs ou non de ce monde si particulier peuplé de zombies.

La narration commence tout de suite dans l'action, ainsi le lecteur est plongé directement au coeur de l'univers, avec le personnage de Brian Blake réfugié dans un placard avec sa nièce Penny, pendant que son frère Philip Blake et ses deux amis Nick et Bobby sont en train d'exterminer des mort-vivants : "Si on lui demandait de décrire le vacarme dehors, Brian Blake se rappellerait probablement l'époque où il tenait un magasin de musique et vous dirait que ces bruits à vous déchirer la cervelle ressemblent à une symphonie de percussions qu'on jouerait en enfer - un extrait déjanté d'Edgar Varèse ou un solo de batterie défoncé de John Bonham - avec couplets et refrains répétitifs : le souffle rauque d'êtres humains ... les pas chancelants d'un autre cadavre ambulant ... le sifflement d'une hache ... le bruit sourd de l'acier qui s'enfonce dans la chair ... et au bout, le grand finale, l'éclaboussure humide d'un corps inerte sur le parquet gluant.".
C'est sombre, c'est violent, le ton est donné : il n'y aura pas de quartier et c'est une lutte à la vie à la mort qui va se décliner dans les trois parties composant ce roman.
Certes, certaines ficelles du scénario sont un peu grosses et prévisibles, par exemple il est clair que la présence d'une petite fille dans ce nouveau monde de zombies va être au coeur de l'ascension du personnage du gouverneur, mais l'ambiance attendue pour ce genre de roman est bien présente : il y a de l'action, des rebondissements, les personnages n'ont pas un moment de répit, le lecteur frissonne par moment; quant à la fin elle prend complètement le lecteur par surprise.
Les zombies dont il est question dans le roman ne sortent pas des sentiers battus, ils sont assez "basiques" dans le sens où ils se contentent de chercher à mordre les humains en ayant perdu tous leurs réflexes d'êtres humains (ouvrir une porte, défaire une ceinture de sécurité ...), mais leur présence omniprésente crée un climat de tension et d'horreur : "De loin, on dirait que la terre s'est ouverte et a vomi des centaines de mort-vivants.".
Là où je suis un peu frustrée dans l'histoire c'est finalement de ne pas en savoir plus sur cette épidémie, ou cette peste comme il est mentionné dans le récit : un virus ? Une fièvre ? Quelle est son origine ? Frappe-t-elle tous les pays du monde, l'action se déroulant uniquement aux Etats-Unis ? Pourquoi même ceux mourant de façon naturelle se réveillent en mort-vivants ?
Finalement le lecteur est comme les personnages, il ne sait rien sur cette maladie et encore moins sur son origine, son mode de transmission étant lui plus clair.
Pour rebondir sur les personnages, là aussi il s'agit d'un schéma type : d'un côté les costauds qui n'ont peur de rien et qui abattent tout ce qui bouge, de l'autre les intellectuels qui réfléchissent avant d'agir et qui ont encore une conscience.
Mais l'un des côtés agréables voire quelque peu réalistes de ce roman est justement de traiter de la perte de conscience et d'humanité de chaque personnage, une phrase de Nietzsche lourde de sens ouvrant d'ailleurs la deuxième partie du récit : "Celui qui lutte contre les monstres doit prendre garde à ne pas devenir un monstre lui-même. Et si vous fixez trop longtemps un abîme, l'abîme aussi regarde en vous.".
Le lecteur va donc assister à la transformation en monstre de chacun des personnages, celui dont la métamorphose est la plus impressionnante étant Philip.
Il est aussi question du chaos qui règne dans les quelques endroits où il y a des survivants, c'est le côté bestial de l'Homme qui prend le dessus, ce qui souligne encore plus la noirceur de l'histoire.

J'ai donc découvert avec "The Walking Dead L'ascension du gouverneur" ce monde apocalyptique où déambulent des zombies et quelques rares humains encore vivants.
Ce roman remplit bien les attentes du lecteur pour ce genre de littérature de science-fiction avec des mort-vivants, il y a de la tension et un climat de peur instaurés dès les premières lignes du récit, c'est finalement instructif et une bonne entrée en matière pour ceux ne connaissant pas la série.
La lecture de ce roman m'a d'ailleurs poussée à en savoir un peu plus sur "The Walking Dead", qu'il s'agisse des comics ou de la série, et m'a donné envie de continuer à découvrir cet univers.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Cela fait un bon moment que les comics de Walking Dead envahissent les rayons des librairies et font de plus en plus d'adeptes à travers le monde. Ceux qui ne connaissaient pas encore l'histoire de cette épidémie de zombies ont vite été mis au parfum grâce à la série TV inspirée de ces comics. Après avoir conquis ces deux supports, la franchise s'attaque maintenant au marché littéraire, avec la sortie de cette histoire unique retraçant le parcours du Gouverneur à l'époque où il n'était encore que Philip Blake.

Alors que les morts se relèvent depuis quelques jours, nous suivons Philip Blake, sa toute jeune fille Penny, son frère Brian et ses deux amis d'enfance, Nick et Bobby qui survivent au jour le jour en essayant de trouver un endroit plus sûr où vivre.

Chaque jour apporte son lot de dangers, de morts, de traumatismes, de déceptions, d'horreurs, de peurs. Nous assisterons, impuissants, à l'accumulation d'évènements qui conduiront à créer, peut-être bien, le pire des monstres existant dans ce monde apocalyptique.
Je suis fan de Walking Dead, de base. J'ai tous les tomes du comics et je j'attends avec envie la sortie de chaque épisode de l'adaptation télévisuelle. Il était tout naturel pour moi de lire ce livre, du coup.
Et c'est certain, les fans adoreront ! le personnage du Gouverneur est vraiment emblématique dans la saga, et il a marqué chaque lecteur, de par son charisme, sa cruauté, sa folie. du coup, c'est vraiment intéressant, et en quelque sorte, réellement fascinant, d'assister à cette "mutation". Comment un homme ordinaire peut en arriver là ? Qu'est-ce qui fait que quelqu'un peut devenir un tel danger ?
C'est à ces questions que ce livre répond, et d'une façon absolument extraordinaire, en plus.

J'avoue que, au niveau de l'histoire en elle-même, il n'y a rien de bien neuf sous le soleil. Ça reste un bouquin de zombies assez classique, où l'on suit un tout petit groupe de survivants qui tente de se rendre d'un point A à un point B, tout en évitant de se faire manger, mais en perdant des gens, en faisant des rencontres, en construisant des choses, en se rendant compte que les vivants sont également devenus dangereux, etc ...
Ayant déjà lu quelques titres sur le même sujet, je n'ai rien vu ici que je n'avais déjà vu ailleurs. C'est dommage, mais en même temps, je pense que ce n'est vraiment pas évident d'innover en matière de zombies. L'Ascension du Gouverneur reste un très bon divertissement, cela dit, ce qui est quand même ce que l'on demande en premier à un livre, non ?
En même temps, même si je l'ai trouvé très classique, ça ne m'a pas empêchée d'être nerveuse à la lecture de certains passages, ou même d'être émue aux larmes pendant certaines scènes.
L'écriture, quant à elle, est parfaite pour ce genre de récit. Fluide, visuelle, acérée et sans concessions, elle nous offre une narration on ne peut plus agréable et immersive.

Une fois la première moitié passée, on assiste à un regain d'intensité, à un accroissement de l'action, et à pas mal d'évolutions dans les caractères des personnages.
Des esprits se brisent, des confiances sont mises à rude épreuve et tout semble exploser petit à petit, au fur et à mesure, en eux et autours d'eux.
C'est vraiment à partir de ce moment-là que j'ai trouvé le livre intéressant, où je me suis dit qu'il apportait véritablement quelque chose qui lui était propre.
Et la fin. Ho bon sang, la fin. Ce n'est que lors des toutes dernières pages que j'ai seulement commencé à envisager ce final, et il est très, très impressionnant. Cela me fait envisager le personnage du Gouverneur d'un tout nouveau point de vue, et je ne le regarderais définitivement plus de la même façon quand je relirais les comics !
En fait, rien que pour cette fin renversante, je conseillerais ce livre. Elle justifie à elle seule toute l'existence de ce titre, vous avouerez que c'est quand même assez formidable.

Pour résumer, je dirais :
1) Les fans adoreront suivre la genèse du Gouverneur et en savoir plus sur ce personnage phare.
2) Les aficionados des zombies risqueront d'être déçus par le manque d'originalité mais devraient y trouver leur compte avec de beaux fracassages de crânes.
3) Une fin magistrale avec un twist ending comme on en voit rarement dans ce genre de livre !
4) Pour les néophytes de Walking Dead, ce titre peut être une bonne entrée en matière dans cet univers, bien que le meilleur reste à venir.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Ça vous est déjà arrivé de ne pas vous sentir concerner par une conversation ? Je dois bien être l'un des rares à ne pas avoir succombé à l'épidémie mondiale qui touche la série The walking dead. Pour ma défense, j'ai toujours eu voulu commencer par la littérature avant de voir les épisodes. J'ai eu la même philosophie pour Games of throne ; toutefois, j'ai fini par succomber sa série TV et avaler ses six saisons d'un bloc.

Tout commence avec trois hommes et un couffin – enfin plutôt une enfant –, dont deux frères et un ami taciturne. le monde est dévasté par une horde de zombies, des bouffeurs qui n'ont qu'une seule volonté : celle de vous tailler un morceau de bavette. Nos survivants errent parmi les cadavres ambulants en quête d'un havre de paix.

Si l'histoire est honnête, l'écriture est blafarde. D'un style succinct, j'ai surtout été un peu dégoûté par toutes ces comparaisons à chaque action des “comme une pastèque trop mûre“ et autres images lexicales toujours incorporées avec le même adverbe “comme“. À cela on rajoute les prénoms dans les phrases d'actions et cela donne une certaine lourdeur à la lecture. J'ai eu beaucoup de mal avec le temps du présent de l'indicatif, alors que je suis habitué aux verbes conjugués au passé. Même après un temps adaptation, ça m'arrivait de heurter sur certaines phrases.
Toutefois si on passe ces quelques tares, le récit se lit très facilement grâce à une omniprésence d'action et d'interaction. Ainsi il m'est souvent arrivé de devoir poursuivre ma lecture alors que je devais l'interrompre pour diverses raisons.

Le gros point fort de l'histoire est certainement le personnage de Philip Blake que l'on voit évoluer, surtout sur la fin. le récit est riche dans son genre de dégommage de morts-vivants et les aficionados des scènes d'horreur trouveront leur bonheur. le sang coule à flot tout comme les tripes débordent des corps éventrés.

Au final ce premier tome d'une quadrilogie n'est ni parfait, ni mauvais, mais propose de bons éléments surtout vers la fin que j'ai trouvée étonnante. Il dispose d'un nombre juste de pages qui permettent de le lire facilement sans se lasser. Ce récit écrit en duo – Robert Kirkman et Jay Bonansinga – m'a donné l'envie de poursuivre avec les prochains volets de la série.
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Encore une lecture sur les zombies, c'est un mouvement qui se propage de plus en plus et on trouve vraiment de tout, entre le zombie amoureux et les histoires de survivants. Mais ce livre n'a pas été un coup de coeur et j'ai peu apprécié ma lecture. Il reste un livre assez simple et banal, sauf pour les grands fans de la série où ceux-ci vont apprendre beaucoup de choses inédites, pour les autres lecteurs je conseillerai plus de passer son chemin. J'ai eu l'impression de n'avoir aucun zombie face à moi, ils sont relativement mis de côté à certains moments et ça devient plus une « guerre » entre hommes qu'autre chose, car oui, la chose la plus stupide au monde et qui se retrouve dans de nombreux livres de zombies : les humains ne s'aident pas, mais s'entretuent... Ce livre ne tourne pas autour de l'horreur comme on pourrait s'y attendre, mais on y trouve pas mal de moments stressants, durant les quelques attaques humaines ou zombies et on ne se sent pas totalement rassurés durant les passages se déroulants la nuit. Bref, ce roman tire en longueur, je ne sais pas si c'est la traduction ou directement l'auteur mais certaines (et trop nombreuses) phrases semblent débiles. Je m'explique, il n'y aucunes informations, on peut facilement s'en passer et le roman serait beaucoup plus court et surement plus intéressant. Il manque donc pas mal de choses pour avoir un bon récit et je terminerai en parlant des descriptions, que je cherche toujours en passant, il n'y en a pratiquement aucune ! Ça me parait quelque chose d'important et l'auteur nous en prive, privilégiant une fin qui nous donne envie de lire la suite de ses romans et qui nous apprend beaucoup de choses ! C'est donc une petite chronique que je propose mais je n'ai pas envie de rabaisser encore plus ce livre.

Pour conclure, ce premier tome inédit ne m'a pas du tout convaincu et je n'achèterai pas la suite. Je vais plutôt privilégier les comics, dont j'ai fortement apprécié les six premiers tomes. J'ai plus eu l'impression que l'auteur voulait jouer sur quelque chose qui fonctionne et gagner encore plus d'argent à partir de son idée. C'est donc un livre que je ne conseillerai pas et donc j'aurais préféré ne pas découvrir l'existence.
Lien : http://xx-gloomystory-xx.sky..
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Avant toute chose, je préciserais que les romans sur les zombies et ceux tirés de comics, ce n'est pas du tout ma tasse de thé, comme on dit : je préfère largement les histoires plus intimes, plus réalistes et sans morts vivants à 100 kms à la ronde .
Mais pour Babelio et son opération masse critique autour de l'imaginaire, j'ai été pret à faire une petite concession et aller voir vers des contrées totalement inhabituelles pour moi.
Bref, je ne pourrais donc pas comparer ce roman ni avec la BD ni avec la série TV evenement, et je manquais certainement de repères et de références dans le genre pour pleinement apprécier ce livre.
Mais quoiqu'il en soit, je dois bien reconnaitre que tel quel, le livre est une très efficace plongée dans l'horreur.

On comprend au fil des pages que dans cette fuite sans fin les protagonistes tentent d'échapper presque plus à eux-mêmes qu'aux zombies.
.Si le début de l'"intrigue met un peu de temps à s'installer, l'intensité et également la violence des situations et des personnages va crescendo a fur et à mesure qu'ils doivent survivre, jusqu'à atteindre le sommet dans une fin assez étourdissante.

Et sil' on met de coté ,comme j'ai eu un peu tendance à le faire, réflexe de rationnalité oblige, le coté " horde de zombie sanguinaires" de l'histoire, ce roman peut également se voir à un second niveau , à savoir comme une réflexion pas si bête que cela sur l'homme et sa capacité à survivre dans un monde hostile : jusqu'où peut-on aller sans perdre toute trace d'humanité ?

Bref, même si je ne vais pas aller jusqu'à abandonner mes lectures traditionnelles pour ne plus lire que ce genre de littérature, j'avouerai que certains de mes a priori ont pu tomber à la lecture de ce roman et que dorénavant, j'irais vers ce genre avec plus de motivation...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dans la famille The Walking Dead, il y a les comics bien sûr, la série télévisée évidemment, les jeux vidéo bien entendu et, pour ce qui nous occupe ici, les livres ! Sept romans qui sont d'ores et déjà parus en poche et dont L'Ascension du Gouverneur est le premier. Alors rassurez-vous, il n'est pas question de nous proposer sous un énième format les aventures de Rick et de ses amis, en tous cas pas dans ce premier tome. Les deux auteurs ont plutôt choisi de s'attacher aux pas de Philip Blake, celui que l'on appellera plus tard le Gouverneur.

En digne fan de la série, que j'ai néanmoins découverte sur le tard, je ne pouvais pas passer à côté de ces romans. J'espérais y retrouver cette ambiance si particulière, mélange de gore et de psychologie. Oui parce que The Walking Dead, ce sont bien évidemment des zombies, je ne vais pas prétendre le contraire, mais ce sont surtout des survivants et ce sont ces derniers qui nous intéressent. La manière dont ils vont encaisser cette fin du monde connu, réagir, s'appliquer à survivre et enfin évoluer car pareilles conditions de vie vous transformeraient n'importe qui. On trouve tout ça dans la série, alors j'attendais au moins autant des livres.

Nous faisons donc connaissance avec Philip et les siens quelques jours à peine après le début de l'épidémie. Un laps de temps qui peut paraître court, mais qui s'avère cependant suffisant pour que les radios aient cessé d'émettre, que les aliments frais aient définitivement pourri, et que les Bouffeurs aient envahi les villes. En compagnie de sa petite fille Penny, de son frère Brian et de deux de ses amis, Philip décide de rejoindre Atlanta où est censé se trouver un camp de réfugiés. Un voyage semé d'embûches, durant lequel ils vont devoir affronter la faim, la soif, les difficultés à survivre quand on n'a plus rien, les zombies mais aussi leurs semblables, d'autres survivants...

Autant d'événements qui auront un impact à la fois sur leur vie immédiate, mais aussi sur ce qu'ils vont à la longue devenir. Avec des phrases courtes et des descriptions percutantes, les auteurs nous propulsent dans cet univers plein de violence, et aucun d'entre nous n'en sortira indemne. On s'interroge... Comment aurait-on réagi dans pareille situation ? Jusqu'où serait-on prêt à aller pour sauver notre vie et celle de nos proches ? du côté des bémols, je relèverais essentiellement l'aspect un peu - beaucoup - redondant du road-movie et quelques ficelles un peu grosses, mais dans l'ensemble, c'est un ouvrage qui se lit vite et bien, idéal pour commencer votre été par une lecture sans prise de tête.
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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Waynesboro, Géorgie, quelque part à l'est de la capitale, Atlanta. Une curieuse épidémie s'est répandue, les morts semblant ressusciter sous la forme de répliques quasi humaines avides de chair fraîche : les morts-vivants. Parmi eux un petit groupe de survivants va devoir combattre cette armée des ombres, pour survivre et tenter de rejoindre ce qui reste de la "civilisation". Un thriller fantastique, où l'horreur voisine avec la violence pure. Une histoire habilement ficelée, point de départ d'une célèbre saga adaptée pour la télévision, qui plaira sans doute aux amateurs du genre. Hélas le message est quasi inexistant, à moins que l'on veuille nous faire croire que la cruauté est un mal nécessaire et la force le seul moyen de régler les problèmes de l'humanité…
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J'ai beaucoup aimée ce livre, les détails sont captivants, les héros aussi, l'histoire est très bien décrite, je reste quand même dessus car à la vue du titre " Walking Dead" en tant que fan de la série, je m'attendais à avoir l'histoire de la bande de Rick, et bien non, le livre reste tout de même très bien et appréciable à lire.
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