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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme je le disais dans ma critique du volume précédent, j'aimerais que la série se termine bientôt mais Robert Kirkman ne semble pas l'entendre de cette oreille puisque dans ce trentième tome (déjà !), quelques personnages (Michonne, Eugène, Siddiq, Magna, Yumiko et la nouvelle, Juanita, appelée Princesse) rencontrent enfin l'autre communauté, qui se trouve être une énorme organisation de plus de 50 000 personnes.

Dans cette immense communauté, dirigée par Paméla, la "gouverneuse" (dont le fils est ce qu'on pourrait appeler un "petit con"), il existe un système de classes, comme dans notre monde actuel. Certains personnages, apprenant cela, s'en offusquent, tandis que d'autres semblent prêt·e·s à s'en accommoder.

Bien que lassée de voir l'histoire se répéter encore une fois, j'ai plutôt bien accroché à l'intrigue. J'ai trouvé qu'il y avait des choses intéressantes qui étaient dites vis-à-vis de la notion de classe et de la place que chaque personne pouvait occuper dans la société, de manière plutôt injuste d'ailleurs.

À voir ce que la suite va donner, puisque c'est plutôt intriguant pour le moment, mais une nouvelle bataille semble pointer le bout de son nez et ça devient très redondant...
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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ATTENTION, SPOILERS !

Et voilà que j'achève ce tome 30 dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à me plonger, il faut bien que je l'avoue. Pourquoi ? Difficile à dire, jusqu'à présent je dévorais les tomes les uns après les autres sans me poser de question.

Mais celui-ci… Déjà, quand je l'ai ouvert, presque un an après avoir lu le tome précédent, je me suis retrouvée directement dans l'action. Et là, face aux premières vignettes, je me suis posé plusieurs questions. La première : « Il se terminait comment le tome précédent déjà ? ». La seconde : « C'est qui celle-là » ? (Je parlais de la fille avec le blouson poilu et les lunettes d'aviateur).

Parce que oui, un an entre deux tomes, c'est long (alors certes, j'aurais pu le lire plus vite, mais disons que l'occasion ne s'était pas présentée encore), et je commence à perdre le fil en les lisant comme ça, de façon décousue. C'est bien plus facile de suivre lorsqu'on les enchaîne !

Et puis, je ne sais pas, peut-être qu'une certaine forme de lassitude s'est installée ? Je veux dire, on en est au 30ème tome. Rick et ses amis ont déjà surmonté beaucoup d'épreuves. Et maintenant, on commence à comprendre le fonctionnement de cette BD : Rick commence à se poser avec son groupe, ils sont bien, ils rencontrent des méchants, ils se font la guerre, Rick et son groupe gagne, ils commencent à se poser, ils sont bien, ils rencontrent des méchants…. Etc, etc.

Dans ma critique du tome précédent, je m'étais fait la remarque que le 29 était un tome de transition avant l'apparition d'un nouveau méchant. Et ben voilà, il apparaît dans ce tome 30. Parce que, clairement, la nouvelle communauté que les hommes de Rick rencontre, sincèrement, elle ne m'inspire pas confiance. Et on n'a pas besoin d'attendre le tome suivant pour comprendre qu'il y a quelque chose qui ne colle pas avec eux et que Rick va finir par s'y opposer. le problème de cette communauté ? C'est qu'elle a remis en place exactement les mêmes inégalités que nous avions dans le monde d'avant : les riches sont riches, les pauvres sont pauvres. Et il n'est pas question pour eux de remettre cet état de fait en cause. Alors quand leur chef (appelée la Gouverneuse, bizarrement ce nom nous rappelle quelqu'un) rencontre Rick et son système égalitaire, on se doute bien que ça va faire des étincelles.

Alors bon, qu'on se le dise, je commence à me lasser, oui. Mais c'est pas pour autant que je vais laisser tomber Walking Dead. Parce que quand même, il faut reconnaître une chose aux auteurs, c'est qu'ils nous donnent envie de connaître la suite, de savoir comment tout ça va se terminer.

En dehors de ça, il y a une petite chose que je déplore, mais ce reproche s'adresse plus particulièrement aux traducteurs. Par pitié… « Je suis le fils du gouverneuse » ? Sérieusement ? Faites gaffe à vos accords les gars ! Et pire encore : « Il y a quelques années, on a rencontre un nouveau groupe dirigé par un homme qui se faisait appeler La Gouverneuse ». Non les gars, nooon ! C'était le Gouverneur ! Faites un peu attention ! Déjà qu'on nous colle une « Gouverneuse » alors qu'on a déjà rencontré un « Gouverneur » (quelle originalité dans les noms des chefs de groupe quand même…) Si en plus vous confondez les deux, comment vous voulez qu'on arrive à suivre ?

Bon bref, y'a plus qu'à attendre le tome 31 maintenant. En espérant qu'il ne soit pas trop long à arriver dans ma bibliothèque
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Le nouvel ordre mondial représente ici un retour aux valeurs du passé.

Après les cataclysmes et l'effondrement des hiérarchies sociales construites sur des valeurs héritées de l'époque féodale, un nouveau monde reste à reconstruire. Dès lors, reproduire les erreurs du passé semble inévitable.

Cette nouvelle communauté rencontrée par les survivants d'Alexandria est une horreur pire qu'une horde de zombies. Kirkman pousse la réflexion un cran plus loin : pourrons-nous repartir d'une page blanche ? Ceux qui héritent d'une fonction accepteront-ils d'y renoncer ? Pour le reste, cela devient ennuyeux, mais pourquoi abandonner maintenant ?
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Difficile de se réinventer au bout de 30 tomes. Comme on avait pu le deviner à la fin du tome 29, Eugène, Michonne et les envoyés de la Communauté tombent dans une sorte de guet-apens. Les gardes ressemblent à des storm troopers, je goûte assez peu cette sorte de clin d'oeil. Ils découvrent une ville de 50.000 habitants, savamment redécoupée en classes, sous la coupe d'une "gouverneuse" dont le fils n'est qu'un gosse pourri-gâté.

C'est très tape-à-l'oeil, mais sous de beaux atours, le verni craque. Air connu, de nouveau. Vu qu'on a déjà eu droit à de multiples, il faut jouer sur de nouveaux ressorts. Ou essayer. Michonne retrouve donc une de ses filles.

De manière générale, on décompresse et on pense à l'amour, que ce soient des sentiments purs ou des ébats physiques.

Cela dit, on tourne autour des mêmes rouages et il y a assez peu de surprises. Les auteurs nous disent quand même que la démocratie doit se réinventer, qu'elle est fragile, sans cesse en péril. Sous les belles apparences de la société menée par la gouverneuse, les gens parlent, râlent, fomentent une sédition presque. Mais la tension est à son comble quand Rick et la gouverneuse se rencontrent et confrontent leurs vision de la société idéale... Un nouvel ordre mondial, pour sûr.
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Ça sent la fin. La fin d'une longue, longue histoire. Trop longue ? Cet épisode vient s'ajouter aux autres sans véritablement nous convaincre. Mais peut être que finalement nous n'avons pas envie de "ce retour vers la civilisation" tant recherché par les protagonistes. le plus intéressant se trouve peut être dans le chemin parcouru et pas dans la fin.
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