L’Univers ne supporte pas la contradiction, dit Corson.
Point de vue strictement anthropomorphique. L’Univers supporte n’importe quoi.
La guerre, une structure ! Quelque chose qui possède une certaine autonomie qui naît peut-être à l’occasion d’un conflit mais qui se nourrit ensuite de la substance, de l’énergie des combattants. Cela expliquait, confusément encore, qu’il y ait eu des guerres dans l’histoire humaine à toutes les époques, sous tous les régimes.
Autrefois sur la Terre, les hommes avaient forgé des noms pour des constellations qu’ils croyaient immuables et qui n’étaient que l’arrangement arbitraire et fragile d’astres aperçus d’un point provisoirement privilégié. Le privilège avait cessé, et avec lui s’en était allé l’ordre religieux imparti aux étoiles.
Il y a un autre point commun avec l'autre... monde. Nous avons la même impression de liberté et nous sommes tout aussi incapables de mener nos vies comme nous l'entendons.
Une vie est comme une page d’un livre. ll y en a une autre à côté. Je ne dis pas après mais à côté.
Nous nous sommes souvent demandé pour quelle raison nous nous battions, mais jamais, ou pas assez souvent, ou pas assez longtemps, pourquoi nous faisons la guerre.
Le ciel charrie un mauvais grain.
Est-ce aujourd'hui, est-ce demain
Que tous les peuples harassés
Vivront enfin pour s'embrasser ?
Et rataplan et rataplan
Les morts se vengent des vivants.
Chanson de Fréhel