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Excellent.

Un militaire, une arme ultime (un monstre invincible capable de manipuler le temps) et du temps. Ce temps tout puissant, bien plus qu'une arme supposée ultime. Une mission, mais que vaut-elle 6000 ans plus tard ?

Une vision complexe (mais pas tant) du voyage dans le temps, une histoire facile à suivre, malgré les rebondissements, les changements d'époque et les non-dits qui ne sont expliqués qu'après coup. Un roman complet comme on savait les faire il y a 50 ans en 250 pages.
Par contre, 50 ans oblige, le ou les personnages féminins sont ce qui se faisait à l'époque, pas jojo quoi…

Un indispensable de la thématique du temps. Assurément.
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« C'était un possible encore caché dans les replis du temps. »

Alors là… bluffée. C'est un super roman de SF qui aborde le thème du voyage dans le temps (et dans l'espace) avec une intelligence brillante. Je suis très impressionnée par ce que Gérard Klein a imaginé dans Les seigneurs de la guerre. J'ai trouvé que la trame est construite avec solidité, et sur le thème du voyage spatio-temporel c'est vraiment loin d'être aisé.

Il ajoute un regard sur le thème de la guerre, de sa naissance, de son utilité, qui donne au livre une ouverture qui oblige le lecteur à se projeter dans une réflexion pas évidente de prime abord, sans perdre de vue la trame, l'action et les personnages.

« Nous pourrions peut-être, dans l'absolu, supprimer la guerre à l'aide de notre puissance, par la violence, mais ce serait une contradiction dans les termes. Nous entrerions en lutte contre nous-mêmes. »

J'ai eu des flashs, des visions d'autres oeuvres de SF au fil de la lecture. Matrix par exemple. « Ma deuxième hypothèse, c'est que nous n'existons pas réellement. Nous avons l'impression d'exister, mais c'est une illusion. Nous ne sommes que des informations, des perforations ou de la limaille ou des paquets d'électrons dans une machine gigantesque, et quelqu'un se livre à un énorme Kriegspiel. » « Variante de cette hypothèse. Nous existons bel et bien, mais pas dans ce monde-ci. Peut-être sommes-nous étendus dans une crypte, reliés à une machine par une foule d'électrodes, et croyons-nous vivre ceci. »

Un roman très moderne ou plutôt, intemporel. Sauf que ce roman est de 1971 ! ...je crois encore mieux comprendre cet extrait : « pour l'instant, il lui fallait faire arriver l'avenir. » Gérard Klein y arrive. La boucle temporelle...

« Une vie est comme une page d'un livre. ll y en a une autre à côté. Je ne dis pas après mais à côté. »
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Un titre plus grand et plus avenant que le roman ….
Le texte à trop vieilli .

Franchement vieillot et assez bâclé . je le dit avec regret car l'auteur est un très brillant auteur de préface et un non moins grand directeur de collection .
Un grand monsieur de la science-fiction , au nez très fin et très affuté mais un auteur aux qualités inversement proportionnelles à ses aptitudes éditorialistes .
A mon humble avis ( aussi humble qu'idiot ) , ce texte est réservé désormais à un public jeunesse car c'est un texte à rebondissement avec des concepts intéressants ( pas étonnant connaissant l'auteur ) , faciles à aborder .
Mais , qui est trop peu solide du point de vue des développements et du style , d'autant plus qu'il est bref .

A mon humble avis ( oui encore ! ) c'est le cas de la plupart des autres romans de l'auteur ( hum ! oui désolé , je me recouvre de cendres ).

Sauf sans doute quand même : ,Le long voyage, du même auteur . Un roman court , évocateur à l'univers aussi palpable que saisissant et bien certainement d'autres que je n'ai pas lu.

Mais là , je doute , je suis un peu comme « une truie qui doute » sur cette question cruciale . .
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Le thème de la guerre est globalement bien traité et critiqué dans ce livre, en revanche, j'ai très moyennement apprécié les voyages dans le temps, que j'ai trouvé assez confus. Intéressant mais pas passionnant pour ma part !
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Gérard Klein est un grand nom de la Science-Fiction française, réputé aussi bien pour ses qualités d'écrivain que pour celles de directeur de collection. Il s'occupe D Ailleurs et Demain pour les édition Laffont et de la collection SF du Livre de poche.

En 1970, il publie Les Seigneurs de la Guerre, un roman assez barré et quasiment impossible à résumer. Même les quatrièmes de couverture des différentes éditions ne s'y risquent pas, c'est pour dire.
En gros, le militaire Georges Corson a pour mission de convoyer un monstre, capable de manipuler le temps, en plein coeur du camp ennemi afin que celui-ci s'y reproduise et foute un bordel pas possible.
Évidement, rien ne se passe comme prévu et Corson se retrouve propulsé dans le futur, ou plutôt dans les futurs, puisque le roman devient un bon gros foutoir temporel dans lequel Corson se voit chargé d'une mission le dépassant complètement...

Les Seigneurs de la Guerre est très rythmé et franchement dense, les paradoxes temporels jonchant le bouquin ne facilitant pas vraiment la tâche du lecteur. Toutefois, si on s'accroche, le roman propose de beaux morceaux de SF, le Monstre étant une créature particulièrement originale, ainsi qu'une belle réflexion sur la guerre et les sociétés humaines.

Les amateurs de Doctor Who y découvriront également, 40 ans avant, deux personnages se croisant à rebrousse temps.
Hello sweetie !
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C'est l'histoire d'une boucle temporelle, somme toute assez compliquée à suivre, mais admirablement agrémentée d'une imagination sans limites et d'une écriture fluide et éclairée. Fort heureusement, de nombreux rappels aident le lecteur à se retrouver dans ce labyrinthe littéraire.
Corson est un militaire, le personnage central, qui suit sans trop le comprendre les traces laissées par lui-même dans l'avenir. Au début du livre, au moment du naufrage de son vaisseau sur Uria, une planète en conflit avec la terre, il fait un bond de 6000 ans dans le futur à cause de l'arme qu'il amenait à ses ennemis, un Monstre. À noter que ces Monstres qui paraissent d'abord terrifiants s'avèrent, une fois domestiqués, de sensibles bestiaux et d'irremplaçables véhicules pour voyager dans le temps.
Corson fera aussi un séjour remarquable à Aergistal, un lieu à la surface de l'univers, une sorte d'enfer ou de musée vivant de la guerre, et où se tiennent de pseudo-dieux qui tirent les ficelles de l'espace spatio-temporel. Beaucoup d'autres péripéties et rencontres tout aussi surprenantes attendent le lecteur. Avec en toile de fond, l'idée de l'abolition des guerres.
En fait, le plus simple, c'est de se laisser porter par le flot de l'intrigue sans se poser trop de questions sur les manipulations et paradoxes temporels. Sinon, bon courage.
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Je sais que c'est un très bon roman, pleins de qualités et j'y reviendrais mais je n'ai pas aimé, pas ma tasse de thé. Déjà l'écriture, elle est bonne, excellente même, le livre se lit facilement et avec beaucoup d'intérêts. Les personnages sont bons, originaux et loin des clichés, on a des protagonistes qui ne sont pas trop nombreux ce qui m'évite de me perdre, ils sont travaillés et ont beaucoup de profondeur. Ca c'est ce que j'aime et qu'on ne peut pas enlever à l'auteur, il sait où il va et ça se sent.
Maintenant le space-opéra ce n'est vraiment pas mon style, j'ai dû mal avec tout cet univers, limite trop riche à mon goût. Ce qui peut être une qualité pour vous mais un défaut pour moi. le spatio-temporel il faut s'accrocher pour savoir où et quand l'action se déroule, personnellement j'ai eu du mal à m'y retrouver. Aussi, je ne me suis pas plus accroché que ça aux personnages pourtant bons, je n'ai pas eu d'atome crochu avec eux ni vraiment d'intérêt pour leurs histoires. Les scènes d'action sont très bien écrites mais encore une fois, comme je n'ai pas été pris dans l'intrigue, je n'ai pas ressenti ce suspens inhérent au récit.
L'aspect de la guerre m'a beaucoup plu, Gérard Klein décrit très bien les états d'âme d'un soldat, c'est assez poussé et crédible. Pour finir, j'ai eu du mal avec les personnages féminins, le texte a assez mal vieilli de ce point de vue et c'est dommage car on aurait pu avoir un bon duo, fort, au lieu de ça on a le mâle dominant et la femme demoiselle en détresse.
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Pour moi c'est un chef d'oeuvre. Je l'ai lu deux fois, avec plus de trente années d'écart, et j'ai ressenti le même plaisir. Dommage que Gérard Klein ne soit connu aujourd'hui que comme un acteur...


(Nag a fent)


essentiel de l'édition française dans le domaine des imaginaires du futur.

A la lecture de certaines critiques, j'ai gardé mon âme d'enfant et j'en suis heureux
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les seigneurs de la guerre est un roman intéressant mais pour être franc je n'y ai pas compris grand chose... Ce livre est trop dense, il aurait nécessité 400 pages de plus.

On pourrait penser que le personnage principal et sa copine manquent un peu d'épaisseur (en grande partie pour des raisons stylistiques) et qu'ils resemblent plus à des échalas codeinés qu'à de véritables héros de roman (Même dans l'action ils semblent plus subir qu'agir). Mais après tout de quoi avons nous l'air face à des forces qui nous dépassent, c'est un peu la condition des héros des sanglantes tragédies grecques... le colonel dont on ne comprend pas bien les visées est quant à lui un personnage plutôt charismatique.

Il y a assurément une beauté certaine dans ce livre qui au fur et à mesure que j'ecris ces lignes me revient. L'absurdité de la guerre dans un univers limité où des hommes parce que c'est leur condition et qu'il ne peuvent s'y soustraire s'entretuent. Des femmes surgelées sont privées d'esprit afin d'assouvir l'appétit des soldats.L'antigravité et "les décalages temporels" offrent une architecture particulière à ce livre qui le fait plus ressembler à une succéssion de tableaux d'une grande puissance, mais pas toujours assortie d'une cohérance lisible.
Compte tenu de mon attachement à la S.F psychadélique j'ai particulièrement aimé la fin de celivre.

http://sfsarthe.blog.free.fr

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