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Une délicieuse comédie romantique en lecture commune , avec Gaoulette, tout ça n'est pas pour me déplaire !

- " Ce n'est pas parce que nos mères sont amies d'enfance que nous devons l'être aussi ."
C'est ce que se dit June, avant de rejoindre Oliver, dans le" bulldozer " qui lui sert de caisse et qui doit les amener tous les jours au bahut . Il faut dire que ces deux lycéens n'ont pas grand chose en commun .
Lui est dans l'équipe de football du lycée , ce qui le place d'entrée de jeu dans la "caste" dominante , ajoutez à ça qu'il est hyper beau gosse et vous aurez l'archétype du jeune homme populaire ... En plus, il sort avec une des filles les plus canon du lycée , pompom girl , il va de soi !
Elle , elle est toute mimi, plutôt intello ( de bonnes notes en classe ) . Elle est entourée d'une bande d'amis assez originale : la catho-lesbienne , le MAG et la copine virtuose du violon .
June sort avec un garçon un peu associal et cultive l'art de la répartie qui tue .
Autant dire que leurs échanges dans la voiture, deux fois par jour, seront assez savoureux car ils n'ont pas du tout la même façon de voir la vie .
Dans cette bulle que forme l'habitacle, ils vont apprendre à se connaître, s'apprivoiser, parler musique, et surtout s'apprécier et se respecter . Voir même un peu (beaucoup) tomber amoureux...
Au lycée , par contre, il leur faudra composer avec les autres , amis et surtout petit(e) ami(e)...
Les répliques sont piquantes, June est très futée . Oliver est loin d'être le bourin sportif auquel elle s'attendait .
Je les ai adoré !!!
L'histoire d'amour est délicieuse , mais le roman va au delà de ça ; il parle des différences culturelles, sexuelles et de l'acceptation . Il parle d'amour . De toutes les formes d'amour , l'amitié, les relations enfants/ parents etc...
"Tout pour se déplaire" a TOUT pour vous plaire et je termine par une citation qui traduit bien l'esprit "message positif " que souhaite faire passer l'auteur :
- " Souviens-toi : donne au monde ce que tu veux qu'il te donne ".
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Les oiseaux chantent, le printemps revient et le soleil est au rendez-vous. Et quand on est de bonne humeur, on apprécie un livre léger et sweety comme Tout pour se déplaire. Pour se détendre, ce livre est une petite pépite si l'on aime les romances au lycée. Et pourtant, on évite tous les écueils avec les stéréotypes que l'on connait par coeur, toutes mes félicitations, Jen KLEIN !

June n'est ni l'intello du lycée, ni la plus populaire. Elle se fond au milieu de la masse avec ses amis et son copain. Sa seule particularité est de vivre avec une mère hippie qui l'amène à déménager et à prendre le bus plus de 2h matin et soir pour aller en cours. Et c'est cette même mère qui a l'idée de lui faire faire du covoiturage avec le fils de sa meilleure amie. Or, Oliver est tout ce que June déteste : sportif au physique parfait, il adore ses années de lycée alors qu'elle n'attend que l'université. N'ayant rien en commun et donc rien à se raconter, Oliver lance un débat à poursuivre tous les matins pour lui démontrer que tout est important ; même le lycée. Et au fur et à mesure de ces matinées, June et Oliver vont affronter leur point de vue et changer d'opinion sur l'autre.

Oui, je ne vous le cache pas, le suspens n'est franchement pas au rendez-vous mais qu'importe ? le livre a tous les éléments de la romance pour ado à la lecture si divertissante. On ne peut pas s'empêcher d'accrocher à cette écriture joyeuse, les joutes verbales de nos personnages et leurs problèmes de jeunes adultes. Jen KLEIN sait nous rappeler nos interrogations d'ado avec ses personnages attachants. Elle sait s'inscrire dans la tradition de ce type de romans mais aussi s'en détacher ; aussi, on retrouve les personnages du genre avec la pompon girl, le sportif, le ténébreux, le gay… Mais aucun d'eux ne correspondent à leur rôle habituel : le sportif est intelligent, la pompon girl vraiment bienveillante, le gay s'intègre partout… Nous sommes loin du schéma de Mean Girls et c'est tant mieux ! Un peu de renouveau ne fait pas de mal. Pour autant, on va quand même retrouver les disputes entre 2 caractères opposés, un huis-clos un peu trop réducteur et une héroïne qui se pose beaucoup trop de questions. Mais, June n'en est pas pour autant irritante, comme on a parfois l'habitude, alors on supporte son incertitude de bon coeur. Sans compter qu'elle a beaucoup d'humour et un franc-parler que l'on apprécie. Quant à Oliver, il est parfaitement réussi dans son côté sportif au grand coeur mais qui sait s'affirmer et qui sait avoir de l'autodérision. Leurs échanges sont donc mûrs et spirituels et nous font poser des questions. Car oui, vous avez plusieurs niveaux de lecture pour chaque âge du lectorat et c'est ça qui est bon ! A lire pour fêter le printemps J
EXTRAIT : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2017/03/tout-pour-se-deplaire.html
Lien : http://lecturesdunenuit.blog..
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Note 2.5/5
Lecture commune avec Iris29 maman et amatrice de littérature jeunesse comme moi. Je sais d'avance que notre ressenti sera différent et je ne sais pas comment l' écrire. Mais une chose à savoir de moi je suis très exigeante et j'ai tendance à pinailler parfois pour rien.
June et Oliver, dernière année avant le Bac, se connaissent depuis qu'ils sont en couche culotte. L'école, les fréquentations les ont un peu séparés et surtout les préjugés. June, élève modèle, studieuse, fille de hippie juge tout autour d'elle et déteste tout ce qui a attrait à la popularité : sport, fête, pompom girl et blagues potaches. Oliver lui a suivi ce mode de vie, garçon qui fait craquer toutes les filles, populaire et surtout gentil. Ces deux-là même s'ils ne se détestent pas vont devoir cohabiter dans une même voiture pendant un an. Et là les ennuis commencent pour June….
L'idée de départ est plutôt originale, je dirais même que Jen Klein va chercher dans l'originalité. Oliver dès le départ est garçon plus que gentil. Je dirais que June nous agace dès le départ avec ses idées préconçues. Je vais être honnête je m'attendais à tout sur l'évolution du personnage mais à ce que l'auteure nous a proposé. C'est d'ailleurs pour moi le super point positif de ce roman. Nous prendre au dépourvu. Car combien de romans j'ai pu lire sur les garçons populaires qui cachent leur jeux et changent dès qu'il rencontre la petite fille sage. Jen Klein donne le mauvais rôle aux « intellos ». Mais le récit est raconté par June et du coup ça a chamboulé mon ressenti. Je m'explique. June se pose trop de questions, elle est limite chiante avec ses avis tranchés, elle juge tout le monde, elle ne lâche pas du lest. En fait c'est l'ado barbante par excellence. Alors quand vous lisez une sorte de journal intime de ce genre de fille, vous vous demandez quand il y aura un peu de punch.
Vu les deux personnages, j'aurais aimé que l'auteure nous donne plus de joutes verbales qui aurait rendu ma lecture plus agréable. En plus nous avons aussi une maman hippie, un beau-papa plutôt sympa, un petit copain plutôt « rien », des amis vraiment décalés. Tout pour faire de ce roman jeunesse un plaisir pour les papilles. Et je ne l'ai pratiquement pas eu.
Ma note a évolué dans le positif tout le long de ma lecture. Je suis restée longtemps sur une base d'une étoile pour monter au fur et à mesure. Je ne pense pas que ce soit le personnage de June qui a compliqué mon ressenti, au contraire c'est l'élément clé de la trame. Je pense que la plume et la manière que Jen Klein a retranscrit son histoire y joue. Il manquait quelque chose pour faire WOUAH. C'est vraiment dommage car je pense que j'aurais adoré ce joli couple qui se forme car les joutes verbales commençaient à se faire plus sympathiques vers la fin.
En conclusion, message véhiculé oui, trame oui, idées originales oui, personnages attachants ou pas oui mais un mélange qui manque de saveur à mon gout.
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Jen Klein livre un roman qui sent bon la comédie romantique. Deux ados que tout sépare (surtout les préjugés de June) vont peu à peu se découvrir grâce à leurs playlist respectives. La fin est attendue bien sûre, avec un happy-end légèrement niais, mais les évènements et rebondissements qui vont y conduire sont suffisamment bien écrits et ancrés dans la réalité pour tenir le lecteur jusqu'à la fin du roman.

Pas de suspens fondamental ni de retournement de situation incongru mais une jolie plume tantôt acerbe tantôt humoristique qui rapporte les propos de son personnage principal (la jeune June) avec sincérité.

Une bonne lecture pour se donner le sourire.
Lien : http://boumabib.fr/2017/11/1..
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Un roman sentimental qui ne manque pas de mordant !
June a un sacré caractère. "Coincée tous les matins avec Oliver" dont elle exècre l'image de beau gosse, les fréquentations (le groupe superficiel et vulgaire des footballeurs et leurs pom-pom girls) ainsi que les goûts musicaux (qu'il lui impose pendant la route), elle ne fait aucun effort de conciliation, arborant un côté désabusé (parfois agaçant) et campant sur ses positions avec entêtement : "Nous sommes très différents toi et moi, nous ne voyons pas le monde de la même façon". Mais si ces trajets quotidiens sont "pleins de disputes et de conflits", ils vont néanmoins la transformer en profondeur.

On se doute en effet que derrière ses apparences d'indifférence ("rien de tout ça n'a d'importance"), June cache une sensibilité réelle. On se doute que ses sentiments à l'égard d'Oliver vont évoluer ("Je sais maintenant que Oliver est un type bien"), peut-être même étaient-ils présents dès le départ mais étouffés. On se doute de l'issue de cette histoire. Malgré tout elle nous capte, à travers son héroïne à la personnalité complexe qui se remet peu à peu en question et ces joutes avec son compagnon de route autour des valeurs de la vie, notamment cette année de Terminale qui marque un tournant dans leur existence. Cette jeune fille "donnant très bien le change", faisant semblant que rien ne la touche, finira par reconnaître que c'est sympa de faire partie d'un groupe, qu'elle avait tort de bouder les traditions lycéennes qui font tant de souvenirs pour plus tard, et surtout, qu'il n'apporte pas grand chose de rester avec un petit ami qui est "un électrocardiogramme plat".

Ce n'est qu'à la toute fin que son attitude trouvera explication (liée à son père). Ouvrant son coeur, elle finira par laisser affluer ce qu'elle ressent, au risque de libérer "un monde de vulnérabilité". Car qui veut profiter de la vie ne peut "se mettre à distance de tout" !
Lien : https://www.takalirsa.fr/tou..
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: Les ados adorent l'idée d'une âme soeur, c'est certain. Qui se ressemble, s'assemble et enfin se trouve. C'est l'idée de destin.

Mais la perspective d'une bonne surprise de la vie est aussi un scénario excitant, une alternative amoureuse tout aussi romantique et surprenante, cela ouvre un plus large panel des possibles.

Avec " Tout pour se déplaire", l'auteure Jen Klein optera pour cette seconde perspective, profitant également, avec un futur choc des personnalités, pour déconstruire les idées reçues.

Les mamans de nos jeunes héros sont amies d'enfance et quelque part, en forcant un peu les amitiés avec leurs rejetons ados, espèrent créer un lien symbolique encore plus fort.

Nous le savons, les ados sont des êtres autonomes qui n'aiment pas les ingérences parentales quand il s'agit des amitiés et bien plus.

Notre héroïne, June, va donc rechigner à partager le chemin du lycée en co-voiturage avec Oliver Flagg, son opposé, mâle très viril, sportif, potache et donc positionné très bas sur son classement de l'humain doué d'un minimum d'intelligence.

C'est une intellectuelle et tandis que l'on aurait pu s'attendre à ce que ce soit Oliver qui décide de la snober, lui se montrera détendu et très ouvert, très décomplexé, parfois philosophe, sur certains sujet d'égalité des sexes.

Et si il n'était pas celui qu'il donnait l'impression d'être?

Et si c'était Jjne la caricature?



C'est leur dernière année, c'est la rentrée, nous nous attendons à une belle histoire pour passer au début de leur "âge adulte".

Oliver a une petite copine, June a un petit copain.

Oliver dit que ça va être une année excitante, que cela va marquer leur vie d'adulte de souvenirs mémorables, June dit que ça sera une année comme les autres, que les jeunes n'ont qu'une hâte, laisser derrière eux le lycée et l'enfance.

Comme on dit, deux salles, deux ambiances.

Il va y avoir de la joute verbale et écrite amusante, et cela ne fera pas un pli, tout au long ils auront tout pour se (dé)plaire.



Les lecteurs ados devraient adhérer et ils auront l'occasion de s'identifier car il y a une bonne galeries de personnages tout autour et de copains très divers.
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Cela faisait un moment que j'avais cette romance YA dans le viseur. Son résumé me titillait, semblant correspondre en tout point à ce que j'aime lire dans ce genre. Ayant donc envie d'une lecture bien sucrée, je me suis donc plongée dans cette histoire…

En général, ces romances restent assez prévisibles. Même si ce fut le cas ici, j'ai beaucoup aimé le fil rouge que met en place l'auteur ; cette petite bulle dans l'habitacle de la voiture d'Oliver. Ce huis-clos entre nos deux protagonistes se fait parfaitement ressentir ; d'ailleurs, Oliver et June sont eux-mêmes conscients de l'aspect spécial que ce simple trajet est en train de créer.

J'ai vraiment apprécié les personnages principaux, et surtout leur personnalité. Tous deux possèdent des avis différents sur la finalité de leur dernière année de lycée. Pourtant, chacun va évoluer, s'ouvrir à l'autre et va ainsi apprendre à le connaitre grâce à l'intimité de leurs trajets quotidiens.

La romance, quant à elle, est toute mignonne, et je me suis tout simplement régalée. C'est simple, mais la plume de l'auteur rend cette histoire extrêmement addictive. de plus, le cadre scolaire renforce l'aspect réaliste de ce récit. Je me suis beaucoup attachée à Oliver et à June, j'ai vu leur relation évoluer petit à petit vers quelque chose qu'ils n'avaient absolument pas prévu et j'ai encore plus aimé la façon naturelle dont l'auteur nous relate tout cela.

En somme, Tout pour se déplaire est une romance pleine de guimauve qui se savoure comme un bonbon et qui possède une vraie addictivité. L'auteur nous livre avec simplicité une histoire toute mignonne avec des héros extrêmement attachants. J'ai aimé la petite bulle formée par les trajets quotidiens vers le lycée et j'ai encore plus aimé l'évolution des personnages qui grandissent véritablement tout au long de cette année charnière qu'est celle de la terminale. Bref, j'ai savouré pleinement cette histoire, et je me suis tout simplement régalée !
Lien : https://aliceneverland.com/2..
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Cela fait quelques temps que je n'avais pas lu de romances pour ados. Pour remédier à ça, j'ai choisi "Tout pour se déplaire" car le résumé annonçait certes une romance, mais une romance avec un peu de piquant grâce à deux personnages principaux aux goûts et styles radicalement différents.

Pourtant, je n'ai pas du tout accroché à cette romance. Les prétendues différences qui séparent les deux personnages principaux ne tiennent pas la route tant elles s'eclipsent rapidement au profit de sentiments tellement prévisibles. Mis à part leurs goûts musicaux divergents, rien ne vient pimenter leur relation. Tout n'est que malentendus prévisibles, trios amoureux et jalousie.

Au-delà d'une intrigue trop convenue à mon goût, je crois que c'est surtout la vision de l'adolescence véhiculée par le roman qui m'a le plus gênée. Dans "Tout pour se déplaire", les ados semblent tous avoir une vie amoureuse et sexuelle aussi chargée que l'agenda d'un ministre... Par rapport à ma propre adolescence et mes valeurs, j'ai trouvé ça un peu dérangeant, mais surtout inutile pour l'intrigue.
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Il y a des livres dont on sait par avance qu'ils vont nous faire passer un bon moment de lecture, nous faire rire, et ajouter une ligne de plus à la déjà très, trop, longue liste des books boyfriends. Tout pour se déplaire, avec sa couverture rose et verte, fait partie de ces livres-là.

June n'a pas le permis, Oliver si. Et parce que leurs mères sont amies depuis la fac, elles décident, sans en parler à leurs enfants, que durant leur année de terminale, ils feront les trajets ensemble. Un arrangement qui ne convient pas particulièrement à June, qui ne voit en Oliver que le parfait stéréotype du sportif populaire. Pour elle, le lycée n'est pas une fin en soi, mais une ultime étape avant la vraie vie. Une théorie qu'Oliver réfute, et qui donne lieu à un pari avec un enjeu de taille : la prise en charge de la playlist du trajet. Car, en plus de n'être d'accord sur rien, June et Oliver ont des goûts musicaux diamétralement opposés.

Et je suis évidemment tombée amoureuse ! D'abord d'Oliver, qui n'est pas un sportif idiot du tout, juste un jeune homme de dix-sept ans qui rencontre des soucis chez lui, et profite de son statut au lycée pour passer du bon temps avant d'entrer dans la « vrai vie ». Et comme June, je suis rapidement tombée sous le charme de cet irrésistible optimiste amateur de country.

Quant à June, comment Oliver ne pourrait-il pas se laisser séduire par cette jeune femme au tempérament bien trempé, aux goûts musicaux « indés » mais affirmés, et qu'il est si facile de faire enrager. J'ai aimé aussi chez June sa capacité à reconnaître ses torts et à présenter ses excuses à ceux qu'elle a blessés, même lorsque c'est involontaire.




Et puis j'ai ri, parce que les disputes dans la voiture et les chamailleries au lycée entre nos deux héros et leurs amis respectifs sont tout simplement hilarantes. Et parce que le pari donne lieu à des débats absurdes, chacun défendant ses arguments avec un sérieux à toute épreuve, et une bonne dose de mauvaise foi.

J'ai également apprécié les personnages secondaires de cette histoire, les amis de June et ceux d'Oliver qui acceptent de faire tomber les barrières sociales qui existent au lycée pour rentrer dans le jeu à leur tour. Et puis les mamans de nos deux héros, qui sont amies depuis la fac, et redeviennent des adolescentes quand elles sont ensemble.

Enfin, il y a dans ce roman ce que je préfère trouver, outre une jolie histoire d'amour parsemée de dialogues qui fusent et de moments adorables : une playlist. Celle que June et Oliver composent au fur et à mesure de leur année, et les points que chacun obtient, et qui est donc à la fois totalement disparate mais aussi étonnamment harmonieuse.

Tout pour se déplaire est donc une version papier des comédies romantiques que j'adore, une histoire qui nous rappelle que parfois, si l'on s'obstine dans ses préjugés et ses idéaux, on peut passer à côté des meilleurs moments de sa vie. Un livre pour rire, et découvrir de nouvelles chansons par la même occasion.
Lien : https://mabibliothequerose.b..
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J'ai adoré cette romance adolescente ! Je l'ai littéralement dévorée tellement j'ai aimé l'histoire, les personnages… de toute façon, ce roman était une valeur sûre puisqu'il a été publié dans la collection Scripto !

June, la narratrice et personnage principale, nous raconte son quotidien et comment elle s'est retrouvée coincée à partager ses trajets pour le lycée avec Oliver. Ce dernier incarne tout ce qu'elle méprise au plus haut point : sportif, musclé, populaire et écervelé. Ou du moins, c'est ce qu'elle pensait de lui au début ! Son récit à la première personne nous permet de plonger dans ses pensées, et on découvre une héroïne un peu cynique, complètement blasée par le lycée. Elle ne rêve que d'une chose : le quitter et enfin commencer sa vie d'adulte ! J'ai apprécié June dès le début, son franc parler, sa situation familiale et sa fragilité que tout le monde ne décerne pas.

J'ai aussi beaucoup aimé Oliver, qui est en réalité très loin des clichés que June veut lui mettre sur le dos. Il se révèle une toute autre personne sous ses dehors de sportif musclé, et c'est ce que j'ai le plus apprécié chez lui. Ses joutes verbales avec June sont parfois à mourir de rire, ils se comportent tous les deux comme chien et chat ! Leur relation est vraiment bien construite et évolue petit à petit. Bien que cette progression soit prévisible, je me suis totalement laissée prendre au jeu, conquise par ces personnages si attachants.

Comme c'est une romance adolescente, certains aspects de l'intrigue étaient à attendre, mais l'auteure n'entre pas complètement dans les clichés de ces romances ados américaines. Au contraire, elle les déjoue parfois et est arrivée à me surprendre plusieurs fois. le style d'écriture en lui-même est fluide et agréable, les pages se tournent sans qu'on s'en rende compte. Je me suis vraiment sentie bien dans ce petit cocon qu'a créé Jen Klein, et j'ai passé un très bon moment avec cette lecture.

Lien : http://mybooksntea.wordpress..
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