Les femmes réagissent toujours bizarrement au passage du cap de la trentaine.
— Quel malheur y aurait-il à avoir des opinions?
— Pour un homme, aucun, car c'est considéré comme une qualité, chez une femme, c'est un défaut.
Les hommes n'aimaient pas les femmes trop intelligentes. Ils voulaient des épouses plaisantes à regarder, qui ne se mêlaient jamais de les contredire sur quelque point que ce soit.
Elle n'était pas belle. Tout juste admettait-elle qu'elle avait un peu de charme, à condition de ne pas se comparer à un quelconque idéal féminin. Elle était petite et surtout potelée, ce que dans ses bons jours elle traduisait par « voluptueuse ». Ses cheveux roux étaient rebelles au point de défier toute discipline.
Nous commettons tous des erreurs, dans notre vie, moi comme les autres.
Je préférerais un homme de mon âge. Pas trop vieux, donc. En revanche, il n'a pas besoin d'être très beau, juste qu'il présente bien et qu'il soit propre. J'insiste sur ce point: la propreté est capitale à mes yeux.
Parce que la beauté s'accompagne toujours de vanité
— Ce collier est magnifique, répondit la jeune femme. Mais il conviendrait mieux à une reine.
— Pourquoi ?
— Parce que je connais mes limites. On n'accroche pas une plume de paon à un pigeon !
Tout le monde a besoin de s’échapper du quotidien, d’oublier ses ennuis. Souvent, [il lui était arrivé] de songer qu’un livre était la seule chose qui [l]’empêcherait de sombrer dans la folie. […] La littérature lui avait toujours été d’un grand secours pour supporter les épreuves de l’existence. (p. 92)