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3,6

sur 261 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Oui, encore une histoire avec Dracula, je fais ma crise, je suis mordue (mouah ah ah) mais ne rions pas trop vite car c'est à mon tour de sortir les crocs.
L'historienne et Drakula, quel programme ! Non mais comment j'ai pu m'attendre une seconde à quelque chose de sérieux ?
Oui donc voilà, je m'attendais à un beau roman érudit sur l'histoire de la légende de Dracula et sur l'histoire de celui qui inspira le personnage, le célèbre Vlad l'Empaleur. Au lieu de ça, j'ai eu un ersatz de Da Vinci Code à la sauce vampiresque.

Ce roman me laisse terriblement perplexe.
L'éditeur prétend que l'auteur a mené des recherches historiques sur le sujet pendant près de 10 ans. Mais vu qu'Elizabeth Kostova ne fait, dans son roman, que redonner corps à la célèbre légende de Dracula, sans tenir compte de la réalité historique, je me pose la question de ce qu'elle a vraiment voulu faire.
Elizabeth Kostova ne s'est apparemment pas bien renseignée sur notre très cher Vlad car elle appuie la légende faisant de lui un triste sire sanguinaire alors que des études sérieuses ont depuis longtemps mis à jour que ce pauvre Vlad n'a pas été plus sanguinaire qu'un autre à son époque et qu'il a été, malheureusement pour sa mémoire, victime de pamphlets calomniateurs visant tout simplement à ternir son image, ce qui a visiblement réussi.

Là où dans le Da Vinci Code on se baladait de musée en église, ici on se balade de bibliothèque en université puis salle d'archives et église à l'occasion. Alors oui, ça fait des recherches, ça compulse des livres, ça dépouille des cartes et des lettres. Sauf que voilà, il n'y a quasiment rien de vrai là-dedans. Les trois-quarts des références bibliographiques données sont fictives, certains lieux « historiques » sont également nés de l'imagination de l'auteur et on croise même le nom d'un moine cité à une certaine époque où en réalité il était mort et canonisé depuis belle lurette. Au début, je m'obstinais donc à vérifier tout ça et puis j'en ai eu assez, j'ai donc poursuivi ma lecture sans plus me soucier de différencier le vrai du faux. Oui parce qu'il y a quand même quelques détails historiques véridiques noyés dans le reste. A vous de décider si vous voulez aller à la pêche, moi j'ai rapidement rangé ma canne…

Ce roman est présenté en 2 tomes, le premier s'achevant bien sûr en plein moment crucial. le récit est constitué de récits emboîtés les uns dans les autres façon poupées gigognes présentés sous forme de souvenirs et de lettres qui n'en sont pas vraiment. On suit donc deux histoires en parallèle qui sont appelées à se recouper probablement dans le tome 2. Et qu'est-ce que ça raconte ? Eh bien, ça raconte qu'un jeune historien part sur les traces de la tombe de Vlad l'Empaleur suite à la mystérieuse disparition de son directeur de thèse. Plus tard, ce même historien disparaît et c'est sa fille qui part ensuite sur ses traces. Et oh ! Surprise ! On croise des vampires ! Une fois que je vous ai dit ça, vous pouvez déjà attaquer le tome 2 car moi-même ayant lu le tome 1 je n'en sais finalement pas beaucoup plus que vous. Parce que oui, c'est long, très long. Je ne sais pas comment Elizabeth Kostova a réussi l'exploit de ne pas me faire lâcher le bouquin car, elle, justement, ne lâche pas grand chose. C'est peut-être ça qui m'a poussé à continuer d'ailleurs … Je voulais savoir s'il allait enfin se passer quelque chose. Mais après avoir lu des critiques au sujet du tome 2, je crois que ma chasse au Vlad Dracula s'arrêtera là.

Lien : http://booksandfruits.over-b..
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The Historian
Traduction : Evelyne Jouve

Avant tout, un petit conseil : si vous entreprenez de lire ce roman, arrangez-vous pour le faire en deux, au maximum trois jours. Si, en effet, vous comptez vous ménager plus de pauses, il y a de fortes chances pour que vous n'en voyiez jamais le bout, et ceci même si vous êtes un lecteur chevronné.

Alors, d'où vient le problème ? ...

Personnellement, je suis toujours aussi consternée à l'idée que "deux millions d'exemplaires" de ce livre ont été vendus lors de la première édition de ce récit poussif, qui alterne les scènes dans les bibliothèques poussiéreuses et les descriptions de villes et de paysages européens, tout cela à un rythme qui, je le réitère, ferait passer une tortue asthmatique pour un Fangio de la carapace.

L'idée de départ pourtant était bonne : un étudiant en Histoire - le père de la narratrice - découvre un jour, sur sa table de travail, dans une antique bibliothèque oxfordienne, un curieux petit volume aux pages intégralement blanches, sauf en son centre où se trouve reproduite l'image d'un dragon dont la couronne est un château. L'étudiant le dépose à l'accueil mais le lendemain, rebelote, voilà le livre à nouveau sur son pupitre ! Cette fois, l'étudiant manque se fâcher. Mais, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, il décide de faire voir l'étrange ouvrage à son directeur de thèse, le Pr Rossi.

... Et - tenez-vous bien ! - il se trouve que Rossi, lorsqu'il était lui-même étudiant, était tombé sur un exemplaire similaire - exemplaire qu'il a conservé d'ailleurs. La preuve : il le montre à son disciple ...

La narratrice raconte une histoire en intégrant dans son récit celui de son père (l'étudiant) qui, à son tour, insère dans son propre récit celui du Pr Rossi. A partir de là, le pli est pris et d'autres personnages viendront, eux aussi, raconter leur affaire. Or, pour utiliser pareil procédé sans lasser le lecteur, il faut vraiment être un maître - et surtout ne pas fractionner trop souvent l'ensemble. Elisabeth Kostova l'a bien senti puisque, à peu près au milieu du premier tome, elle nous donne les lettres de Rossi tout à trac, sans recourir au protocole habituel. Mais c'est trop tard : le lecteur, qui attend depuis longtemps que l'action se déclenche vraiment, ne lui en saura aucun gré.

Outre ce rythme trop cassé, le style est ... plat. Il n'y a aucune passion, là-dedans - enfin, je n'en ai senti aucune mais il est vrai que je suis une nature excessive et peut-être aurez-vous plus de chance si vous ne vous endormez pas avant la fin du premier chapitre. Ce dont je suis sûre par contre, c'est que le nom de Drakula fait vendre et que, du coup, on s'imagine trop souvent pouvoir ficeler n'importe quelle intrigue autour du patronyme fameux : après, le Diable fera le reste. A la décharge de l'auteur, il faut tout de même mentionner que le titre original ne fait pas mention au célèbre aristocrate roumain.

Mais des perforations sur le cou de tel ou tel personnage, quelques traînées de sang sur le plafond de telle ou telle bibliothèque, les apparitions chaotiques d'individus au teint très pâle et aux lèvres très, très rouges (mais qu'est-ce qu'ils peuvent avoir, à votre avis ? ... Nyarknyarknyark ), les angoisses d'une héroïne évanescente et les silences de son père, qui se la joue un peu trop tragique pour espérer récolter jamais un prix d'interprétation, rien de cela n'est suffisant pour ressusciter la magie immémoriale du Vampire.

Comble du comble, la prétendue historienne nous sort la légende noircissime de Vlad Tepès alors que les études dont elle se réclame, justement, devraient l'avoir mise en garde contre la très mauvaise réputation que ses éclatants succès contre les Ottomans devaient lui valoir après sa mort, lorsque la Valachie tomba aux mains de la Sublime Porte. Cruel, Vlad III ne le fut pas plus que bien des chefs ennemis ou alliés de son époque. Et si les Turcs le redoutaient tant, c'est parce qu'ils savaient très bien que, élevé à la cour du sultan, il était parfaitement à même d'utiliser les mêmes méthodes qu'eux pour réduire ses adversaires.

Quant aux personnages, ah ! mes aïeux ! ils sont mous, fades, sans réelle profondeur. Les vampirisés ne sont pas mieux servis d'ailleurs : on se demande où ils trouvent la force de sévir. Et leur Maître lui-même ... Pour les adorateurs du mythe, pour les amateurs de littérature fantastique, l'ersatz de Drakula que nous sert Elisabeth Kostova est, j'ai le regret de le dire, une imposture manifeste.

En d'autres termes, "L'Historienne et Drakula" est tout le contraire de ce que fut et demeure l'éblouissant conte gothique de Bram Stoker. Une bonne raison de lire - ou de relire - celui-ci, sur la plage ou en vacances. Mais "L'Historienne ...", non, franchement, laissez tomber.

Sauf si vous avez des insomnies, bien sûr ... ;o)
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J'ai été déçue par cette histoire, trop de redites : malgré l'avant propos qui anonce de nombreuses années de recherche, rien d'inédit et me semble-t--il quelques déformations de la réalité historique ; de déjà vu, une chasse à énigmes mais sans grande originalité ; et un livre sans réelle fin en attente du tome deux que je n'acheterai probablement pas. Un manque de rythme, une ballade entre passé et présent où je me suis quelquefois égarée (bon, je n'étais peut-êytre pas assez dans l'histoire...) vous aurez compris à quel point je n'ai pas été convaincue;
Je suis rarement aussi négatibve, mais j'ai vraiment du mal à trouver quelque chose de positif.
Lien : http://www.philo-au-fil-des-..
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Ce fut un début TRES prometteur !
De l'Histoire mêlée à une très chouette intrigue qui nous tient en haleine une bonne partie du livre !

Le fait que l'histoire soit racontées par des personnages différents à travers des lettres offrait un coté plus léger encore à la lecture face aux cotés historiques de l'histoire.

Cependant… Une énorme déception sur la fin !
Le titres est ‘L'historienne et Dracula' et sur la fin, l'historienne n'a plus du tout de place dans l'histoire !

On nous y raconte, de plus, bien trop de faits historiques qui n'ont plus rien avoir avec Dracula (un coté politique de ce qui se passe en Hongrie pour exemple …), et ca devient assommant…

Et enfin, l'histoire n'a pas de fin !!! le tome 2 commence au chapitre 41 car c'est la suite de l'histoire !
Comme si l'histoire faisant à la base 1100 pages et qu'on a coupé le livre en deux sans une fin spéciale au tome 1 !

Après avoir lu les 500 pages de ce livre, je n'ai pas forcément envie de me lancer directement dans le tome 2… Mais de fait, je ne connais meme pas le point culminant de l'intrigue ! Il faudra donc que je me lance dans le tome suivant très rapidement, en espérant retrouver notre historienne !
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Impossible de dépasser la page 100..... Brouillon, écriture parfois pesante, une tentative de recréer une atmosphère à la Stoker, non réussie. Pour la partie historique de nombreuses incohérences trouvées, mais je ne suis pas non plus grand spécialiste :-) A prendre au second degré peut-être.....
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Patience jusqu'à la page 240 !
Il faut attendre la deuxième partie (page 280/500) pour que l'action et l'intrigue arrive. Beaucoup trop long à venir. J'ai failli lâcher à plusieurs reprises. Pas le courage de lire le tome 2.
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