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Derrière sa couverture qui ne paye pas de mine mais qui reflète parfaitement la fin des années 80 à Berlin avec son mur !

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire puis petit à petit tout s'est mis en place et elle est devenue accrocheuse : une période troublée et obscure à l'est, le règne de la surveillance et de la délation, la camisole pour réfréner les élans artistiques et libérateurs et le désir d'évasion pour beaucoup !

Les 30 ans de la chute du Mur et une biographie sur un couple de peintres allemands Peter et Petra Wolf, lui évadé de l'Est, elle qui l'a fait sortir ainsi que le soupçon de la disparition de Peter vont mettre le feu aux poudres.

Petra est considérée par beaucoup de galeristes et d'amateurs hautement éclairés comme étant la femme qui bride le talent mâle de Peter ! Les élans de grandeur et de violence des toiles ne peuvent être que masculins et les barreaux et fleurettes que féminins !

Monde machiste par excellence que celui de l'art pictural ! Entre mensonges, désirs et avidités Gari Kouderc nous raconte Petra et son talent, ses silences et ses secrets ! le tout sur fond d'histoire de la RDA et de la RFA, leurs espions, leurs artistes et les magouilles !

J'ai été captivée par ce jeu de piste qui nous emmène des années 80 à nos jours par Paris, Berlin, New York, dans le monde impitoyable et hautement sexiste de la marchandisation de l'art !

Jolie découverte !

#LaRDAPeteretmoi #NetGalleyFrance #librinova
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Je vais être honnête, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Mais très vite, je me suis laissée happer par l'histoire et ai eu du mal à lâcher le livre (mais parfois, on doit travailler...). Bref, l'histoire nous plonge dans le monde de l'art, en ébullition après la disparition de Peter Wolf, connu comme peintre travaillant en binôme avec sa femme Petra.
L'intrigue passe d'un personnage à un autre, nous faisant suivre le cheminement de chacun dans sa quête personnelle pour trouver Peter. Au passage, l'auteur égratigne la misogynie ambiante dans le monde de l'art, l'orgueil des puissants, les mensonges de chacun, le snobisme du milieu et surtout, le sexisme ambiant qui laisse les femmes au bord du chemin du succès artistique. Jusqu'au final, où la farce dévoilée, chacun cherche à tirer son épingle du jeu pour sortir de tout çà la tête haute.
J'ai beaucoup aimé ce jeu de piste qui nous entraine de Paris à New York et de New York à Berlin et qui dévoile des pans de l'histoire de l'Allemagne.
Un grand merci à Librinova pour sa proposition de partenariat pour ce livre qui s'est révélé une excellente surprise.
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« Nur wenn ich träume bin ich frei »

Après s'être échappés de façon romanesque à la fin des années 80, Peter et Petra, natifs chacun d'un des côtés du mur de Berlin, se sont fait connaître avec leurs toiles peintes à quatre mains, dont le fameux 'Mauer', qui est à la base de leur notoriété.
Réputé pour sa phobie autant administrative que sociale, Peter attise malgré lui la curiosité de la sphère artistique, qui finit par s'inquiéter de son absence. Une enquête pour disparition est alors ouverte. Mais à quand remonte sa dernière apparition ?

Le roman s'articule autour de trois personnages féminins forts. On découvre d'abord Petra, interviewée par Philippe, qui semble cacher un lourd secret. Puis Candy, l'assistante de Philippe et accessoirement maîtresse de Matthew (lui-même assistant de l'agent des Wolf sur le sol américain), qui ambitionne publier un livre sur l'existentialisme en RDA. Et enfin Hilary, journaliste américaine, qui se voit confier la délicate mission d'écrire un article sur les Wolf.

Un roman captivant, mêlant subtilement peinture, féminisme et enquête sur fond de culture germanique. Gary Kouderc en profite pour dénoncer la place de la femme et l'importance du paraître dans le monde très fermé de l'art.

Un grand merci à Mathieu de Librinova de m'avoir permis de découvrir ce roman vers lequel je ne me serais probablement pas tournée de mon propre chef !
Lien : https://bo0ksbo0ksbo0ks.blog..
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Un grand merci aux Éditions Librinova qui m'ont contactée, il y a déjà quelques mois, pour me proposer ce roman de Gari Couderc, La RDA, Peter et moi, me promettant une plongée « dans les contradictions du monde de l'art, questionnant à la fois la place de la femme dans ses sphères ainsi que nos idéalisations modernes de ce que fut le régime soviétique ».
Vaste programme, très tentant en vérité !

Un couple mythique, véritable référence dans le monde de l'art contemporain : Peter, un artiste maudit, transfuge de la RDA, et Petra, la parfaite icône de l'Allemagne de l'ouest…
Pour un éditeur parisien, le parcours de Peter et Petra Wolf représente un sujet rêvé de biographie à succès. Encore faudrait-il que les principaux intéressés coopèrent… Mais Petra n'est vraiment pas d'un abord facile et se terre dans un silence déterminé, ce qui n'aide pas le travail de recherche et nuit davantage à son image, tandis que Peter, en proie semble-t-il a une véritable phobie sociale, reste un mystère. Tout le monde a beau en parler, personne ne l'a vu depuis des années : c'est un peu l'histoire de « l'homme qui a vu l'homme qui finalement n'[a] pas vu grand-chose » …
Policiers, universitaires, galeristes, tous se lancent dans une course poursuite folle pour retrouver l'artiste allemand. Où est-il passé ? Et pourquoi ?

J'ai bien aimé la mise en lumière des problématiques sur l'art, sur la représentation figurative ou abstraite, sur l'art politique, sur « la vague nostalgique du plastique est-allemand » … Dépayser le lecteur en RDA permet d'aborder les notions d'art officiel et de liberté de l'art.
Il y a un réel décalage entre une période historique complexe, du moins pour moi qui ne connaît que les grandes lignes de la division de l'Allemagne et qui garde surtout en mémoire le souvenir de la chute du mur de Berlin en 1989, et l'époque contemporaine du récit avec, notamment, l'emballement des réseaux sociaux, la force des tweets qui font le buzz, les informations non vérifiées, une forme de transversalité qui permet de « montrer son ouverture d'esprit en parlant de ce que l'on ne connaît pas »…
Pour ce qui est du mystère qui entoure le couple Wolf, j'étais un peu plus sur la défensive, espérant vraiment être surprise par le secret manifeste entourant le personnage de Peter, l'éternel absent autour de qui tout le récit est organisé. Finalement, si le mystère peut paraître cousu de fil blanc, c'est ce qu'il implique qui devient la clef de l'intrigue, à savoir le questionnement ouvert sur la représentativité des femmes dans le monde de l'art, la misogynie et le conservatisme du milieu.
Et puis, le dénouement m'a beaucoup plus, pas si annoncé que cela, en fait !

Gari Couderc a une belle plume, fluide, efficace.
J'ai noté un certain humour dans le choix des noms des personnages : Philippe Museau, travaillant pour les Éditions Lézard de Minuit, par exemple…
La narration omnisciente passe d'un point de vue à l'autre, autour des personnages qui recherchent Peter, de leurs motivations, de Petra et du trio de femmes qui connaissent la vérité : c'est vivant et polyphonique, captivant. Les dialogues sonnent juste tout en étant percutants, souvent pleins d'humour. Les situations décrites ajoutent à l'impression de décalage ; je pense notamment aux moyens et aux infrastructures disproportionnés des américains, véritable machine de guerre face à la petite maison d'édition française, « sans budget et son équipe de deux bras et demi » …
Les personnages sont travaillés, des principaux aux plus secondaires, et l'auteur évite la facilité des grosses caricatures. Les psychologies sont complexes, surtout dans le monde du journalisme et des musées.
Le titre annonçait une hiérarchisation réductrice : le pays, un ancien état communiste, une république qui n'avait de démocratique que le nom… Un artiste reconnu dont la réputation est sans doute surfaite et un pronom personnel de la première personne du singulier et utilisé par les deux genres, masculin et féminin… le récit étant omniscient, je me suis demandé qui se cachait derrière ce « moi », une seule personne ou chacun(e) des protagonistes, ou bien encore (tout simplement) le narrateur qui, parfois, se laisse aller à prendre part au récit : « de vous à moi » peut-on lire, par exemple au détour d'une page. Ce titre évoque un pays qui n'existe plus et un artiste dont l'existence même est mise en doute dans un constant jeu de miroir : une Allemagne divisée entre l'est et l'ouest, un couple, la STASI VS la CIA, l'art officiel VS l'art dissident, la place des femmes dans un milieux qui reste macho…

Ce roman est une excellente surprise ! Il tient ses promesses et plus encore.



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A mon grand regret, je suis passée totalement à côté de cette lecture.

Nous suivons un couple de peintres allemands, Peter et Petra Wolf, constitué lors de la chute du mur de Berlin. Peter, allemand de l'Est, a pu s'évader et passer à l'Ouest, grâce à l'aide de Petra. Peter, reconnu comme socialophobique n'a fait aucune apparition publique depuis des années. Une folle rumeur prônant sa disparition va mettre le feu aux poudres.

L'enquête sur cette disparition ne m'a rien apporté. Je n'ai pas réussi à ressentir de l'empathie pour Petra ou les autres personnages. J'ai bien plus accroché au contexte historique, qui s'est avéré passionnant.

Je me souviens du 9 novembre 1989, des images diffusées à la télévision, l'ouverture du Mur comme symbole de la chute des régimes communistes en Europe de l'Est et de la fin de la guerre froide entre les blocs de l'Est et de l'Ouest. Avec ce roman, j'ai replongé dans ce pan de notre Histoire, que l'on aurait presque tendance à oublier.

Les développements concernant l'Art, les réflexions sur son côté misogyne, où, il faut bien le reconnaître, les femmes sont plus muses que créatrices, a attisé mon intérêt et ma curiosité, rendant la lecture agréable.

Je n'ai absolument rien à redire sur la construction du roman ou encore sur le style de l'auteur, fluide, précis et agréable.

Lecteurs amateurs de l'Allemagne, de l'Art, ou encore avides de se retrouver dans un contexte historique trop peu mis en avant dans la littérature actuelle, allez-y, ce roman est fait pour vous !

Je remercie les Éditions Librinova pour cette lecture.

#laRDAPeteretmoi #Librinova #GariKouderc
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C'était un risque au départ (lecture numérique, auteur totalement inconnu,...) et je ne regrette pas car j'ai beaucoup aimé,
C'est un livre déroutant, on pense aller d'un côté et puis finalement on va de l'autre, On s'attend à suivre une enquête sur une disparition lambda (enfin avec toute l'histoire de la RDA) et puis très vite on se retrouve dans les considérations d'un monde de l'art sexiste à souhait très bien dépeint.
Les personnages sont attachants, on les suit un à un et l'histoire défile à travers eux.
Jolie découverte.
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Je remercie NetGalley et les éditions Librinova qui mon permis de lire ce thriller qui ma ma laisser un peu sur ma faim.
L'histoire se passe en Allemagne , Pétra est une grande artiste peintre elle est reconnu dans beaucoup de pays du monde entiers .
Puis un jour elle va être rattraper par son passer , car quand elle était jeune L' Allemagne était partager en deux donc était
séparer en deux par un mur est et ouest et a cette époque cela n'était pas marrant du tout de vivre , on était épier et des famille entière séparer et de l'autre coté les gens vivaient librement .
Elle était jeune et insouciante , elle était étudiante ou elle a rencontrer ces amies qui vont beaucoup l'aider .
Puis un jour elle va aller voir une de ces copines ,Pétra voit une photo et demande a son ami qui sait elle lui répond que c'est son frère Peter , Pétra en tombe littéralement folle amoureuse .
Ils vont s"aimer énormément et vivre ensemble , c' est a cette époque qu'elle commence a peintre ,mais on n'accepter mal qu'une femme fasse le métier d'un homme était mal vue a cet époque don comme d'un accord avec Péter elle va signer ses toiles avec le nom de Péter .
La légende est née !!!!!!!.
L'auteur a su donner de bon dialogue a ses personnages une belle écriture difficile a lire car au début du livre on a du mal a rentré dans l'histoire un peu trop rébarbative a mon gout.
Je n'ai pas beaucoup aimer ce livre mais j'ai voulu le lire jusqu' a la fin pour savoir comment cette histoire aller se terminer.
J'ai été un peu dessus .
je le recommande :
Ma note : 3/5

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A l'approche de l'anniversaire de la chute du mur de Berlin, les critiques d'art et les journalistes s'affolent. Plusieurs d'entre eux projettent de publier soit une biographie originale soit un article sur un couple d'artistes très côté, le couple Wolf : Peter, venu de RDA et Petra von Hellerman, allemande de l'Ouest. le problème, c'est que Peter est "socialophobique", il n'a fait aucune apparition publique depuis 1988, semble-t-il. Petra qui est à la fois son agent et sa partenaire de création s'occupe depuis toujours des relations publiques. Un mystère plane autour de Peter Wolf, soulevé par le redouté directeur du Met à New-York ; plusieurs personnes commencent à douter de la possibilité de le rencontrer pour une interview inédite et la presse s'en mêle. Muriel, la soeur de Peter, et Vera, deux amies fidèles de Petra, sont venues séjourner chez elle pour la soutenir. Soudain, une enquête est ouverte, Petra est appelée comme témoin au commissariat puis mise en examen pour avoir extorqué à son associé le produit de leur collaboration. Il semble que Peter ait disparu mais depuis quand ? Pourquoi et comment ? Petra est mal à l'aise, elle va devoir jouer serré pour ne pas révéler leur secret, très lié à une période d'espionnage, fréquent entre la RDA et l'Allemagne de l'ouest, juste avant la chute du mur.

Après quelques difficultés pour assimiler les nombreux personnages au début du roman, j'ai été intriguée par le secret de Petra et le mystère qui plane autour de la disparition de Peter. Leur couple, symbole de la réunification des deux Allemagne, cache un mystère qu'il faut élucider. La toile de fond historique ajoute à l'intérêt du roman qui dépeint aussi très bien le monde de l'art, et celui de l'information plus guidée par le sensationnel que la recherche de la vérité...Merci à Netgalley et aux éditions Librinova qui m'ont fait profiter de cette lecture.
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