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Une violente tempête plus forte que Xynthia considérée comme « la mère des tempêtes générées par le dérèglement climatique » associée à une grande marée d'équinoxe, une immense crue en prévision, une électricité vacillante, une absence d'eau potable pour la quasi-totalité des habitants de la région de Nantes. Voilà ce qui vous attend dans le tome 3 des catastrophes naturelles imaginées par Koz. Après « Noir » où dix-huit générateurs électriques explosent en même temps laissant Paris dans le noir complet, après « Rouge » où l'anormale canicule déclenche des feux d'une puissance apocalyptique à Marseille, voici « Bleu » où la montée des eaux à Nantes laisse présager le pire. Ces « rébellions » climatiques ne suffisent pas à Koz qui rajoute à ce troisième volet une psychose que je vous laisse savourer : « une inflammation fulgurante du cerveau » qui semble s'apparenter à une encéphalite très violente qui frappe d'abord, devinez qui ? Les migrants, comme si leurs vies n'étaient pas déjà assez compliquées. Une épidémie propagée par des migrants ? du pain béni pour la presse et une population déjà morte d'inquiétude. En prime, l'anxiété grandit lors de la simple mention d'un laboratoire P4 « la bibliothèque des pires saloperies virales et bactériennes disponibles dans notre pays (…) le Fort Knox des virus sans vaccin. » Vous voyez le tableau ? Koz est notre nouvelle cirrhose du foie, de quoi se faire de la bile lorsque l'on voit le compteur de la « Climate Clock » qui décompte le temps qu'il reste pour atteindre le niveau zéro d'émissions tout en traçant nos pauvres progrès concernant les solutions apportées. Koz toujours tu m'intéresses, vous êtes très peu à exploiter ce genre de thématiques en littérature.

Je ne sais pas ce qui m'a le plus fait flipper… L'eau que rien n'arrête ou la joie de découvrir un nouveau virus qui engloutit la capacité d'accueil des hôpitaux tout en laissant perplexe l'ensemble de la profession médicale. Une impression de déjà-vu que je n'avais pas franchement envie de revivre. J'ai aimé retrouver le duo Hugo Kezer et Anne Gilardini commandants de la cellule « Nouvelles Menaces ». Si comme moi, vous avez lu les livres dans l'ordre, vous en savez un peu plus sur leurs existences et sur ce par quoi ils sont tous les deux passés. Cela rajoute de l'épaisseur aux personnages, mais aussi de la densité à l'intrigue. Parlons-en de l'intrigue justement. de quoi avoir des sueurs froides. « Bleu » fait partie de ces livres dont on tourne avidement les pages, car finalement, c'est le destin d'une ville, donc un peu de l'humanité qui se joue ici. Menée tambour battant sans vraiment de temps morts (juste les silences et les regards explicites qui vous laissent le temps de flipper), les pages défilent à la vitesse de l'eau en furie. Comme dans un bon film catastrophe, on se doute bien que les protagonistes font empêcher le pire (pas sans casse certes), mais il n'empêche que la façon dont ils y parviennent est bien plus intéressante que la fin elle-même. (c'est mon avis)

Je trouve toujours très intéressant lorsqu'un auteur imagine à quoi serait confrontée la population en cas de problématiques climatiques importantes, comme ici l'éventuelle diminution de l'eau potable, en demandant que chacun réduise drastiquement sa consommation « diviser au moins par deux ou trois les cent vingt litres habituels consommés par jour et par habitant. » Sans doute parce que cela nous prépare psychologiquement à ce qui nous attend, car, ne nous mentons pas, nous sommes à l'aube de vivre des cataclysmes imaginés dans les plus redoutables films catastrophes de Hollywood.

« Il se représentait des émeutes de la soif, comme on parlait d'émeutes de la faim dans certains pays du tiers-monde. Un chaos cauchemardesque qu'il n'aurait jamais pensé voir ailleurs qu'au cinéma. » « Bleu » n'est finalement que le reflet d'un futur proche qu'il nous faudra affronter et c'est ce qui en fait un excellent page-turner.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Souvenez-vous, je vous avais parlé de « Rouge » et de « Noir », je ne pouvais donc pas louper Bleu et j'ai eu raison car j'ai, à nouveau, passé un bon moment.

Avec ce Bleu, on repart immédiatement dans l'apocalypse et cette fois-ci, on se retrouve face à une tempête exceptionnelle. Les eaux montent et on se retrouve face à un virus dont on ne peut expliquer le développement. Autant vous dire, qu'encore une fois, l'auteur frappe fort. Imaginez-vous qu'il faille évacuer tout Nantes et qu'il y ait en même temps une vague de suicides.

Ayant lu les précédents romans apocalyptiques de l'auteur, on sait qu'il y a quelque chose ou quelqu'un derrière, que tout ça n'est pas naturel. Mais ça ne nous empêche pas d'apprécier ce roman, car on est dans un tout autre schéma à chaque fois.

On est pris dans l'histoire et les chapitres courts rythment le roman, ce qui fait que le lecteur n'a pas le temps de reprendre son souffle tant on vit des moments oppressants.

Au niveau des personnages, c'est avec plaisir qu'on retrouve l'équipe de Hugo Keyzer, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que l'auteur ne va pas les épargner un instant et le lecteur subira également leurs ressentis, car il sera avec eux dans l'enquête et dans la découverte des éléments. D'ailleurs, du suspense et des rebondissements, il y en aura, pour le plus grand plaisir de ceux qui aiment ça.

On arrive trop vite à la fin et on en redemande, j'espère que l'auteur nous trouvera une autre apocalypse très bientôt, car j'ai hâte. D'ailleurs, en parlant de fin, je ne savais pas trop à quoi m'attendre et j'avoue qu'elle est très bien tournée.
Lien : https://geek-o-polis.com/202..
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La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar
Deux fléaux s'abattent simultanément sur Nantes. Une submersion et un virus !
Les changements climatiques déjà appréhendés lors des deux autres opus de la série reviennent en force pour causer des dommages aux habitants de la ville, aidés par la malveillance de sectaires extrémistes !
Après le feu des incendies dans Rouge et la perte de la lumière et des repères dans Noir, Paul toujours en deuil et Anne enceinte jusqu'aux yeux vont affronter les éléments … la marée tempétueuse va envahir les rues De Nantes, nécessitant une évacuation désordonnée et contaminer ses habitants par un virus connu des laboratoires et pour lequel un vaccin est à l'étude.
Comme pour les deux autres tomes de cette série, toute ressemblance avec des situations similaires auxquelles nous n'avons pas échappé n'est bien sûr pas fortuite. L'auteur, qui se cache derrière un anonymat, fait en sorte que l'empathie du lecteur questionne les citoyens que nous sommes. Nous approchons par l'exemple les situations qui peuvent faire craindre ce type de répercussion sur notre quotidien : tous responsables nous sommes des dérives de notre société avide de pouvoir et d'argent, laissant les plus humbles se débattre dans les flots, vecteurs involontaires des affres de nos abus.
La mise en scène de ce scénario à haut quotient visuel est millimétrée et malheureusement réaliste. Les personnages se débattent avec leurs armes sous-dimensionnées face au cataclysme, mais avec leur rage de vaincre l'adversité.
J'aime cette série car Bleu, comme auparavant Rouge et Noir, par son approche, heurte ma sensibilité écologique et humaniste, me font réfléchir et douter de notre capacité à surmonter cette épreuve. Une série pédagogique et attachante, dérangeante et parfois pleine d'espoir car tout ne semble pas pourri dans le monde qui nous entoure, du moins je l'espère encore et notre auteur aussi ! le sursaut est possible … peut-être.
Les trois volumes de cette série peuvent se lire dans le désordre, cependant les références à la vie des protagonistes bénéficient d'une lecture chronologique.

Lu en version numérique 10.99 €

Je remercie les éditions Fleuve noir pour leur confiance.

Et l'auteur (les auteurs ?) pour sa (leur) clairvoyance.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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🌧 Bleu - Koz 🌧

Résumé :

Alors qu'une violente tempête se prépare près De Nantes, les météorologues redoutent qu'une crue exceptionnelle touche la métropole. Rapidement, leurs prédictions se révèlent justes et la montée des eaux de la Loire devient totalement incontrôlable. Au même moment, les hôpitaux de la région se retrouvent subitement saturés par des cas d'encéphalite fulgurante qui poussent les malades au suicide. Une situation aussi dramatique qu'inexplicable...
Hugo Kezer et Anne Gilardini, capitaines en charge de la cellule Nouvelles Menaces, sont embarqués dans l'enquête par leur collègue nantais, le lieutenant Fabrice le Troadec. En dépit des inondations et de l'évacuation de la ville, ils vont tenter, ensemble, d'endiguer cette pandémie suicidaire sans précédent.

On retrouve avec plaisir Hugo et Anne avec qui nous avions fait connaissance dans Noir et Rouge. Après l'électricité et le feu, c'est l'eau qui est au coeur de ce nouvel opus. Avec les événements climatiques de ces derniers temps on n'a malheureusement pas trop d'efforts d'imagination à fournir pour visualiser Nantes sous l'eau. A cette catastrophe s'ajoute une épidémie de suicide qui va mobiliser nos policiers et les pousser à enquêter alors que l'évacuation a été ordonnée. Cette partie est vraiment flippante... mais je vous laisse découvrir ça par vous-même.
Comme pour les tomes précédents le rythme est infernal, pas de temps mort, j'ai lu le livre d'une traite pour tput vous dire. On y apprend aussi beaucoup de choses, c'est vraiment intéressant.
Bref j'ai dévoré ce roman et je vous recommande cette série.
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Un thriller mené tambour battant, où se mêlent habilement catastrophe naturelle et malveillance humaine. La pression est forte sur l'équipe de la cellule Nouvelles menaces, puisqu'ils doivent enquêter pendant une épouvantable tempête assortie d'une crue de la Loire.
J'ai découvert l'aspect technique des réseaux d'eau potable, que je ne m'imaginais pas à la fois aussi complexes et aussi fragiles ! Koz nous emmène dans les méandres du système, sans jamais lasser ou perdre le lecteur. C'est glaçant de constater, une fois de plus, à quel point le bon fonctionnement de nos sociétés est tributaire d'infrastructures aisément mises à mal par des phénomènes météorologiques ou des terroristes.
L'auteur joue parfaitement avec nos nerfs, grâce à un rythme effréné et une écriture nerveuse qui amplifie l'urgence de la situation.
On pourrait lui reprocher d'avoir cédé à la facilité ici et là, quelques clichés du genre pointent leur nez (chef irascible, recrue sexy etc.), Mais rien que pour la façon habile dont il date l'action post Covid sans s'appesantir dessus, on lui pardonne.
Une lecture qui m'a donné envie de découvrir ses titres précédents.
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Un thriller intéressant, un peu convenu, mais qui m'a tenu suffisamment en haleine pour le lire d'une traite. Quelques situations invraisemblables mais on passe dessus, car l'intrigue est bien ficelée, les personnages sympathiques et le sujet mêlant catastrophe naturelle et méchant virus fait le taff.
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Le commentaire de Cathy :
Les météorologues redoutent qu'une crue exceptionnelle touche la métropole nantaise, leurs prédictions vont s'avérer justes et la montée des eaux de la Loire devient totalement incontrôlable.
Au même moment, les hôpitaux de la région se retrouvent subitement saturés par des cas d'encéphalite fulgurante qui poussent les malades au suicide.
Les enquêteurs de la cellule Nouvelles Menaces vont s'embarquer dans cette enquête, accompagnés d'un collègue du coin, ils vont tenter d'endiguer cette pandémie suicidaire sans précédent.
C'est un scénario catastrophe que nous propose Koz, une ville De Nantes sous les eaux, sous la tempête, avec en toile de fond un groupuscule qui souhaite la fin du monde tel que nous le connaissons.
L'auteur nous embarque dans un contre-la-montre, les événements s'enchaînent à une vitesse folle comme l'eau qui s'infiltre dans la métropole.
Il m'a été facile de m'attacher aux différents personnages, n'ayant pas lu les différents volets de cette série, j'ai ressenti un manque d'éléments qui m'auraient permis de comprendre certaine des réactions des enquêteurs de cette cellule d'enquêtes.
Les chapitres courts donnent un rythme intense, la tension monte au fil des pages, c'est très visuel, connaissant Nantes, je n'ai eu aucun mal à imaginer les lieux sous l'eau, l'auteur nous décrit parfaitement l'ambiance de désolation, je viens de passer un très bon moment de lecture.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Après Noir et Rouge, Bleu est le troisième tome de la trilogie Apocalypse. Je n'avais pas lu les précédents, mais cela ne m'a pas du tout gênée.
Bleu, est-ce la couleur symbolique de l'eau, cet élément qui sera le fil directeur du roman ?

Suite au dérèglement climatique, Maya, une tempête exceptionnelle, déferle sur l'agglomération De Nantes où se situe l'action. Tous les services de l'État se mobilisent pour y faire face.
Par ailleurs, on constate une vague de suicides qui commence dans un groupe de clandestios nigériens.
Hugo Kezer et Anne Gilardini vont se joindre à la police De Nantes placée sous les ordres de Fabrice le Troadec ; ils sont en charge de la cellule Nouvelles menaces et nous allons suivre leur enquête. Mais pourquoi enquêter sur des suicides ? Car très vite, le diagnostic tombe : encéphalite. Qu'est-ce qui a pu provoquer cette affection chez tous ces « suicidés » ?

Très vite, le lecteur est embarqué dans une enquête haletante aux nombreuses ramifications. Les protagonistes sont nombreux mais bien décrits et on ne se perd jamais dans ce récit aux multiples rebondissements. Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman qu'on ne lâche à aucun moment et j'ai appris beaucoup de choses sur la gestion de l'eau et sur les actions mises en oeuvre pour la rendre consommable et la distribuer !
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Bleu 🌪🌊
|2022 ~ Lecture n°93|
•••
Bleu. Bleu comme l'eau.
Les faits se déroulent à Nantes, pas si loin de chez moi. Il y est fait écho à ma petite ville Angevine également. C'est drôle de pouvoir se situer aussi bien géographiquement.

Techniquement, Bleu est le troisième tome de la trilogie Apocalypse. Avec Rouge le premier tome, embrasant la ville de Marseille et Noir, plongeant Paris dans un black-out total. Je n'avais pas lu les deux autres romans de Koz. Cela n'a pour autant pas perturbé ma lecture. Je n'ai pas l'habitude de lire des thrillers, polars sur fond apocalyptique. La région nantaise est assaillie par une terrible tempête. À cette catastrophe naturelle est ajoutée une crise sanitaire (tiens tiens 🤔), une pathologie poussant au suicide les individus contaminés. Les enquêteurs de la cellule Nouvelles Menaces sont alors réquisitionnés pour comprendre la propagation du virus...
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Une tempête arrive sur l'Ouest de la France, rien de particulièrement étonnant, mais pourtant les météorologues se préparent à quelque chose de violent, encore pire que la fameuse Xinthia. En parallèle à ces conditions dramatiques, de nombreux corps sont retrouvés. L'hypothèse du suicide semble évidente, mais pourtant, rien ne parait si simple. Alors quand une technicienne, chargée de contrôler les eaux usées succombe à son tour lors d'un accident, on comprend vite que quelque chose de pas très clair se trame. Après plusieurs investigations, se murmure alors la possibilité d'une épidémie d'encéphalite.

Une équipe enquête sur ces éléments, et le roman prend vite une tournure très addictive. Les chapitres s'enchainent, on veut savoir qui est derrière tout cela et pourquoi. C'est une véritable course contre la montre qui se met en place, avec cette montée des eaux qui intensifie le stress de toute cette enquête. Et après avoir vécu le Covid, cette intrigue de Koz a vraiment de quoi faire flipper ses lecteurs.

J'ai découvert après lecture que Bleu est le 3ème tome d'une série apocalyptique. Il avait déjà livré Noir, puis Rouge où il plongeait son intrigue au coeur d'un black-out électrique puis au milieu des flammes. Cette forme de thriller, où le pire des catastrophes prend place au coeur du roman est assez originale, mais j'avoue que je n'ai pas été pleinement convaincue. C'est pessimiste et peut-être trop angoissant pour moi.
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