Vodka, pirojki et caviar

Imaginez que vous soyez un inspecteur de police fatigué et avec une grosse gueule de bois, envoyé sur une île isolée tout au nord de la Norvège dans une petite cité minière, pour y faire la lumière sur un accident suspect.

Vous arrivez dans un lieu moribond où vous êtes l'unique client d'un hôtel désert et glacé.
Il y a des pannes d'électricité donc il fait nuit, froid et vous n'avez plus la possibilité de communiquer avec le continent.
Vous ne parlez pas le russe, qui est la langue en vigueur car l'exploitation minière est dirigée par la Russie et l'interprète ne semble pas très coopératif.
Et dehors les ours polaires affamés rôdent dans la ville.

Les habitants sont tous anxieux car outre l'accident mortel qui vient d'avoir lieu, les conditions de travail à la mine sont encore plus difficiles que d'ordinaire, faute d'approvisionnement en matériel et en vivres.
Pour corser le tout, une histoire de sabotage d'usine électrique et de trafic des quotas de pêche vient s'ajouter aux ennuis du moment.
L'inspecteur Knut se retrouve donc totalement seul pour essayer de démêler cette affaire qui va s'avérer bien compliquée.

J'ai beaucoup aimé cette immersion totale dans un univers nouveau et très dépaysant, sans compter que l'enquête tient bien la route et que l'inspecteur Knut est un type vraiment pas ordinaire.

Un de mes derniers rêves, découvrir l'archipel du Svalbard !
Cette aventure n'est pas prévue pour l'instant ....
Alors voilà, avec Monica l'occasion de faire une visite virtuelle !
Après avoir dévoré ses deux autres titres "le sixième homme" et l'"opération Frirham", je continue avec le numéro trois, le théâtre des opérations est le même, le Svalbard !
L'intrigue se passe à Barentsburg, minuscule ville (environ 500 habitants) avec quelques immeubles, un hôpital et une mine.
Nous sommes plongés au milieu d'une communauté russe, survivant par la mine avec l'exploitation du charbon dans des conditions plutôt arctiques, avec juste quelques petits arrangements avec la loi concernant le trafic de .....
L'autre invitée de ce spectacle glacé est la mer de Barents, ces expéditions polaires, ces chalutiers de pêche, avec juste ces petits arrangements avec la loi concernant les quotas de ....
Huit clos étouffant dans une atmosphère glacée, glaçante, au milieu d'individus tous plus torturés les uns que les autres....
Nous attendons nous aussi, le retour à un temps plus clément pour revenir dans la civilisation à
Longyearbyen qui a l'air d'une métropole confortable et accueillante !
Un comble sous ces latitudes !
Ce qui est le plus séduisant dans les romans de cette auteur, c'est que nous ne faisons pas du tourisme, nous vivons avec les protagonistes, nous partageons la vie d'une communauté et nous y sommes reçus comme ce que nous sommes, des étrangers qui essayons de comprendre les us et les coutumes tout comme l'enquêteur norvégien propulsé au milieu de cette colonie ukrainienne ( eh oui, la crise économique a fermé les mines ukrainiennes, la survie économique a poussé ces familles de mineurs à s'exiler dans ces contrées plutôt hostiles !)

Knut, le flic de l'archipel du Svalbard, est envoyé à Barentsburg à la suite d'un banal accident. La cité minière russe est accessible par hélicoptère. Une fois sur place, les morts s'enchaînent, la peur s'installe, et Knut se retrouve bloqué dans cette ville où il est étranger.
Une nouvelle aventure dans les mines du Svalbard. Mais il n'y a plus le charme de la découverte du lieu et les intrigues et combines des mineurs russes, avec des retours à l'histoire soviétique, sont assez confus et l'histoire traîne en longueur. En plus le titre français est absolument idiot. Mais les nombreux lecteurs qui ont aimé les premiers volumes retrouveront sûrement avec plaisir un auteur qui rencontre un certain succès. Pour ma part je n'ai pas retrouvé le charme de ces précédents polars. Dommage

Lien : https://collectifpolar.com/

Un ouvrier de la mine est retrouvé mort noyé dans une centrale à béton, à Barentsburg, dans le Svalbard, cet archipel norvégien situé au delà du cercle arctique. Knut Field de la police de Longyearbyen est dépêché sur place pour enquêter sur cette mort. Les autorités russes locales font pression sur Knut pour qu'il considère que cette mort est accidentelle. Knut n'est pas d'accord, trop d'indices font penser à un meurtre. Mais il est bien seul pour s'opposer au consul et au directeur de la mine!


Très vite, Monica Kristensen créée une atmosphère bizarre, un peu angoissante, dans laquelle évolue Knut qui semble perdu - comme étranger dans son propre pays. C'est qu'il ne parle que le norvégien dans cette petite ville russophone, repliée sur elle-même. Knut apprend quand même que beaucoup des mineurs de Barentsburg viennent des mines de Russie et d'Ukraine ; ils sont venu chercher dans le Svalbard, plus de liberté ; ils ont fui la violence et la corruption qui régnaient là-bas. Mais le passé semble rattraper le présent. Et les vieilles haines ressurgissent… Et d'autres morts surviennent.


Le roman vaut d'abord par tout ce qu'on apprend sur le Svalbard, cet archipel très particulier que seule Monica Kristensen prend comme cadre de ses romans. Puis par son ambiance de "terreur sur la ville" et aussi par son intrigue assez déroutante. L'auteure a su rendre son héros, Knut, particulièrement attachant aussi bien par ses erreurs, ses tâtonnements, ses incertitudes, que par son opiniâtreté dans l'accomplissement de sa mission en solitaire. J'ai aimé ce roman original à plus d'un titre.


Toutefois, en refermant le livre, j'ai eu une pensée émue pour les habitants du Svalbard qui, en ce moment, doivent vivre des jours difficiles, entre les 2400 Norvégiens de Longyearbyen (la Norvège s'est rangée au côté de l'UE dans les sanctions vis à vis de la Russie), et les 400 Russes et Ukrainiens de Barentsburg.

Que diriez-vous d'une immersion totale dans un pays du froid où règne l'hostilité? Vous trouverez tous les ingrédients dans ce livre.
L'inspecteur Knut est envoyé sur une île où on accède par hélicoptère, une découverte macabre a été faîte, accident ou meurtre à lui d'élucider la question.Le lieu est une cité minière appartenant à la Russie L'hôtel est désert, l'ambiance morose , il fait froid, peu ou pas d'électricité, il est le seul client de l'hôtel. Il a besoin d'un interprète pour comprendre et se faire entendre. Il n'y a aucune possibilité de communiquer avec le continent.
les conditions de travail à la mine sont difficiles, il n' y a pas d'approvisionnement de denrées.une histoire de sabotage d'usine électrique et de trafic des quotas de pêche viennent s'ajouter aux ennuis du moment.
Une histoire mouvementée, afin de découvrir l'auteur , puis vont s'enchaîner des chutes dans l'eau glacée, d'autres meurtres et d'une présence d'ours polaires prêts à attaquer.
l'inspecteur Knut se retrouve complétement seul.
Une histoire parfois éprouvante, mais si bien décrite par l'auteur, pleine de rythme et de variété.
Lien : http://menusplaisirsdelectur..