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Citations sur La conquête du pain : L'économie au service de tous (18)

Par le régime parlementaire la bourgeoisie a simplement cherché à opposer une digue à la royauté, sans donner la liberté au peuple.
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Nous sommes riches dans les sociétés civilisées. Pourquoi donc autour de nous cette misère ? Pourquoi ce travail pénible, abrutissant des masses ? Pourquoi cette insécurité du lendemain, même pour le travailleur le mieux rétribué, au milieu des richesses héritées du passé et malgré les moyens puissants de production qui donneraient l’aisance à tous, en retour de quelques heures de travail journalier ?
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L’aisance pour tous comme but, l’expropriation comme moyen.
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Le jour où le travailleur des champs pourra cultiver la terre sans payer la moitié de ce qu'il produit ; le jour où les machines nécessaires pour préparer la terre aux grandes récoltes seront, en profusion, à la libre disposition des cultivateurs ; le jour où l'ouvrier de l'usine produira pour la communauté et non pour le monopole, les travailleurs n'iront plus en guenilles ; et il n'y aura plus de Rothschild ni d'autres exploiteurs.
Personne n'aura plus besoin de vendre de force de travail pour un salaire ne représentant qu'une partie de ce qu'il produit.
Soit, nous dit-on. Mais il vous viendra des Rothschild du dehors.

Pierre Kropotkine, 1892
(page 57)
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Le peuple commet bévue sur bévue quand il a à choisir dans les urnes entre les infatués qui briguent l'honneur de le représenter et se chargent de tout faire, de tout savoir, de tout organiser. Mais quand il lui faut organiser ce qu'il connaît, ce qui le touche directement, il fait mieux que tous les bureaux possibles.

(page 113)
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Les sociétés se divisent en deux camps hostiles, et dans ces conditions la liberté devient un vain mot. Tandis que le radical demande une plus grande extension des libertés politiques, il s'aperçoit bientôt que le souffle de liberté mène rapidement aux soulèvements des prolétaires ; et alors il tourne, change d'opinion et revient aux lois exceptionnelles et au gouvernement du sabre.
Un vaste ensemble de tribunaux, de juges et de bourreaux, de gendarmes et de geôliers, est nécessaire pour maintenir les privilèges, er cet ensemble devient lui-même l'origine de tout un système de délations, de tromperies, de menaces et de corruption.

(page 24)
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Oui, nous sommes riches, infiniment plus que nous ne le pensons. Riches par ce que nous possédons déjà ; encore plus riches par ce que nous pouvons produire avec l’outillage actuel. Infiniment plus riches par ce que nous pourrions obtenir de notre sol, de nos manufactures, de notre science et de notre savoir technique, s’ils étaient appliqués à procurer le bien-être de tous.
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La révolution sociale seule peut donner ce choc à la pensée, cette audace, ce savoir, cette conviction de travailler pour tous.
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Les puits des mines portent encore, toutes fraîches, les entailles faites dans le roc par le bras du piocheur. D'un poteau à l'autre les galeries pourraient être marquées d'un tombeau de mineur, enlevé dans la force de l'âge par le grisou, l'éboulement ou l'inondation, et l'on sait ce que chacun de ces tombeaux a coûté de pleurs, de privations, de misères sans nom, à la famille qui vivait du maigre salaire de l'homme enterré sous les décombres.
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Chaque hectare du sol que nous labourons en Europe a été arrosé des sueurs de plusieurs races ; chaque route a toute une histoire de corvées, de travail surhumain, de souffrances du peuple.
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