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Le livre débute sur le transfert de prisonnières vers une prison pour femmes de Californie. Romy Hall, jeune maman de 29 ans fait partie du convoi et est le personnage central de notre histoire.

Avant de se retrouver dans ce fourgon, notre héroïne arrivait tant bien que mal à joindre les deux bouts. Originaire de San Francisco, elle y a passé sa jeunesse et y a vécu ses premiers excès. Bon nombre de ses amis d'alors ont eu du mal à décrocher des mauvaises fréquentations ou de la consommation de stupéfiants.

Son travail de strip-teaseuse au Mars Club n'était peut-être pas le métier dont elle rêvait enfant, mais il lui convenait et avait le mérite de lui offrir l'indépendance et un toit sur la tête à son fils de 7 ans. Pourtant, tout bascule lorsqu'elle tue un client qui la harcèle depuis des mois.

Elle doit alors purger une peine de réclusion à perpétuité et n'a d'autre choix que de laisser son enfant à sa mère. Cet enfant est ce qui la fait tenir, lui permet de garder espoir durant son emprisonnement.

Au fil des pages, divers portraits sont brossés : celui de Romy et de ses codétenues mais également ceux du personnel de la prison. Cette poignée d'êtres humains qui gravite autour de la prison représente à elle toute seul un échantillon de la société américaine que Rashel Kushner se fait un plaisir de décortiquer.

Le Mars Club oscille d'ailleurs entre le présent avec le quotidien dans la prison et le passé avec des flash-back des vies des différents personnages qui nous aident à mieux appréhender la personnalité de chacun.

À mon sens l'un des passages les plus passionnants est celui de la jeunesse de Romy Hall dans le San Francisco des années 80. Il est plaisant de voir une autre facette de la ville, loin des clichés. Il n'est pas question ici de découvrir les quartiers colorés d'artistes et hippies mais bien la réalité d'une ville rongée par la pauvreté et la drogue.

Le Mars Club (aux éditions Stock) soulève des thèmes importants tels que les violences faites aux femmes, la notion de légitime défense, la situation des transsexuels en prison et de manière plus large bien sûr les limites du système carcéral. Rashel Kushner a par ailleurs mené un vrai travail de fond avant de se lancer dans l'écriture, allant à la rencontre de détenues et employés de prison. Cela se ressent, le roman n'en est alors que plus profond et crédible.

Si vous aimez ce genre de récits, sur le même sujet, j'ai trouvé le livre Orange is the new black peut-être plus abordable. Je n'ai pas vu l'adaptation en série mais le livre retranscrit bien la prise en charge des détenues aux États-Unis mais aussi les failles et injustices du système carcéral.
Lien : http://ivredelivres.com/mars..
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La construction narrative du troisième roman de Rachel Kushner, le Mars Club, n'apparaît pas comme complexe de prime abord. Et pourtant ! La narratrice qui prendra la parole le plus souvent, à la première personne, pour raconter sa tragique histoire s'appelle Romy Leslie Hall : la détenue W314159. Une autre détenue, Fernandez, interviendra elle aussi à la première personne, mais une seule fois (II, chapitre 13) pendant que Romy est soignée à l'hôpital, puis à l'infirmerie de la prison. Un troisième narrateur s'exprime à la première personne ; il est facile à repérer puisque la police de caractères change dans les cinq chapitres de son journal présentés ici : Ted Kaczynski, mieux connu sous le surnom d'Unabomber, militant écologiste devenu terroriste en raison de son opposition à tout progrès technique. Enfin, un narrateur à la troisième personne intervient dans tous les autres chapitres. de plus, le lecteur est fréquemment pris à partie : « Je vous raconte, c'est tout », prévient Romy. Elle rappelle aussi que le lecteur n'est pas dénué de pouvoir ; il peut parfois être sommé de donner son avis ou de réfléchir sur un point précis : « Peut-être déciderez-vous de lier mon sort au soir où j'ai trouvé Kurt Kennedy en train de m'attendre, mais pour moi […] ». Rachel Kushner nous entraîne ainsi dans ces méandres narratifs sans que nous en soyons conscients, ou plutôt, sans que ces subtilités n'entravent notre compréhension du texte. le roman adopte les cinq parties de la tragédie, dans cinq « actes » très inégaux en taille.
Tous les personnages, sauf Kaczynski, racontent des anecdotes sur leur passé à la fois pour expliquer leur présent et pour oublier leur condition de détenus ou leurs déconvenues dans le cas de Gordon. Ils les livrent généralement par étapes, stimulant ainsi l'intérêt du lecteur pour ce qui va suivre, peut-être bien plus loin. le monde dans lequel ce roman nous entraîne est à mille lieues de l'Amérique fantasmée par beaucoup d'Européens. Romy Hall exerce la profession de stripteaseuse dans une boîte assez minable, le Mars Club, fréquentée par des hommes qui viennent chercher là un exutoire à leur misère sexuelle. Parmi eux, Kurt Kennedy que Romy surnomme le Pervers et qui va la harceler, la traquer. On sait très tôt que la jeune femme ne sortira pas de prison ; Kushner révèle l'absurdité de sa peine : à vingt-neuf ans, elle est condamnée à deux perpétuités consécutives, plus six ans… D'autres personnages féminins gravitent autour de Romy, à la fois repoussants et attachants. Toutes ces femmes ont connu la misère, la drogue, le manque d'amour, les abus de toutes sortes, les avocats commis d'office incompétents, etc. Elles cohabitent dans des conditions difficiles : la proximité, une nourriture médiocre, la drogue, des surveillants qui profitent de la situation et une hiérarchie précise entre elles, dangereuse à transgresser. Certaines détenues ont le droit de travailler (c'est un privilège) pour un salaire de misère, et là encore, Rachel Kushner met le doigt sur l'absurdité de la situation : les détenues fabriquent des meubles et des portes pour les tribunaux !
Romy nous parle de ses aventures amoureuses, des employés masculins et des clients du Mars Club, des dealers, des relations perdues de vue, des mauvaises rencontres… Une nuit où elle traine sans argent dans San Francisco, elle demande de l'aide à un homme qu'elle juge « respectable » : un peu âgé, une belle voiture, « l'air d'un père de famille » qui lui propose de monter dans sa chambre pour lui prêter de l'argent : « Vous n'y seriez pas allé. Je le comprends. Vous ne seriez pas monté dans cette chambre. Vous n'auriez pas erré seul dans les rues, à minuit, à onze ans. Vous auriez été en sécurité, au sec, dans votre lit. Chez vous […] Tout aurait été différent pour vous. Mais si vous aviez été à ma place, vous auriez fait comme moi. Optimiste, stupide, vous seriez monté chercher l'argent du taxi. »
Les personnages masculins que le narrateur à la troisième personne nous permet de suivre ne s'en sortent pas beaucoup mieux que les femmes. On a l'impression que ceux qui ne sont pas encore en prison iront un jour où l'autre. Deux d'entre eux jouent un rôle important dans cette histoire : Doc, un flic ripoux qui n'hésite pas à faire justice lui-même, envers lequel on ressent une certaine empathie jusqu'à ce qu'il avoue l'inacceptable, puis dont on partage de nouveau la souffrance ; Gordon Hauser semble d'emblée un personnage positif, généreux, attentif aux autres. Plus instruit que la moyenne des gens issus du même milieu, il subit malgré tout le déterminisme social qui l'empêche d'acquérir une vraie confiance en lui. Il enseigne dans un foyer, puis dans la prison pour femmes. Il s'investit, mais ses peurs le rattrapent.
J'ai beaucoup aimé ce roman âpre qui, à cause du lieu où il se déroule et des thèmes qu'il aborde, fait penser à la série Orange Is The New Black. Les personnages réagissent de manière parfois difficile à comprendre, mais leurs motivations s'éclairent au fil de la lecture. On réalise que le système de valeurs généralement prôné n'a cours ni dans la prison ni dans la rue, et qu'une autre morale s'applique. Kushner présente ici une féroce critique de l'Amérique de Bush, une réflexion qui permet de s'interroger sur les responsables d'un tel état de fait. Ce qui est sûr, c'est qu'il est quasi impossible de se sortir de ces situations : « Quand vous étiez originaires [de ces quartiers …], vous aviez de grandes chances d'avoir été formé […] à être fier, à être dur. Vous aviez peut-être des tas de frères et soeurs à surveiller et vous ne connaissiez sans doute presque personne qui avait fini le lycée ou qui avait un travail stable. Des membres de votre famille étaient en prison, des pans entiers de votre communauté l'étaient, et ça faisait partie de votre vie d'atterrir en taule, un jour. Bref, vous étiez baisé dès la naissance. »
Un motif d'espoir dans cet univers tragique : l'amour inconditionnel de Romy pour Jackson, son jeune fils, mais…

Pour le Grand Prix des lectrices de Elle : merci pour tous ces livres !
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Voici un roman noir qui dormait dans ma PAL depuis 2 ans. Mais pourquoi ne l'ai-je pas sorti plus tôt ?
Romy Hall commence deux peines d'emprisonnement consécutives dont une à perpétuité au centre correctionnel pour femmes de Stanville. Son crime? le meurtre de son harceleur. À l'intérieur l'attend un monde où les femmes doivent se bousculer et se battre pour le strict nécessaire. Un monde aussi impitoyable qu'à l'extérieur. Dehors il y le San Francisco de sa jeunesse. le club de strip-tease Mars Room où elle était autrefois danseuse. Il y a surtout son fils de sept ans, Jackson.
Jackson que la mère de Romy élève, car Romy a été déchue de ses droits parentaux Enfermé là à la prison de Stanville, Romy lié des amitiés autour de l'alcool brassé dans des chaussettes et des histoires partagées par les égouts. Son avenir semble tout tracer. Elle est résignée à vivre une longue et inébranlable attente, jusqu'à ce qu' elle apprenne que sa mère, à qui elle avait confié Jackson, son fils de 7 ans, vient de mourir.
Ses nouveaux faits d'au-delàs des barreaux de la prison obligent
Romy à agir et à essayer prendre en main son destin. Rachel Kushner nous offre
un roman intrépide, audacieux et déchirant sur l'amour, l'amitié et l'incarcération. L'auteur nous trimballe dans les différents univers de Romy, son quotidien de détenue, mais aussi celui qui était le sien alors qu'elle était strip-teaseuse au Mars Club, et sa jeunesse à San Francisco dans les années 80. Avec Romy on rencontre l'Amérique des marges. Et avec elle « le Mars Club » prend des tournures de polar, et des allures de roman noir. Un roman noir sur les laissés-pour-compte de la société américaine. Un polar sur le désarroi des minorités fassent aux pouvoirs des plus forts. Une histoire sombre que l'on lit en apnée dans l'espoir d' un peu de lumière et depossibilité de rédemption.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Romy purge une double peine à perpétuité dans une prison californienne. Elle a laissé son fils de 5 ans à la garde de sa mère, avec qui elle n'a plus vraiment de contact. Comme pour toutes ses co-détenues, c'est la vie qui l'a amenée là.

Entre les moments mornes et tristes passés en cellule, au réfectoire, dans la cour, dans l'atelier... Romy se remémore la vie d'avant; celle où elle vivotait à San Francisco et où elle était danseuse au Mars Club.

Cette lecture était assez déconcertante...

Rachel Kushner dresse de sa plume habile l'univers carcéral américain sans jamais tomber dans le pathos. Ce qui nous empêche de nous attacher aux personnages et nous oblige à regarder froidement la vie de l'héroïne s'écouler sans que rien ne parvienne à la retenir. Et Romy se souvient, par bribes décousues, de son passé, pas plus glorieux que son présent. Ces bribes font effets de suffocations dans un environnement oppressant, déshumanisé, sans espoir,...

L'auteur nous invite à suivre aussi quelques tranches de vie d'autres protagonistes, plus ou moins proches de Romy, mais sans début, sans fin; dans un ordre totalement décousu. de nombreuses portes sont ouvertes, nombreuses seront celles qui ne seront pas refermées. Ce qui laisse au lecteur un sentiment de malaise, d'incompréhension parfois, d'inachevé souvent. Un peu à l'image de la vie de l'héroïne; c'est sans doute un point fort du livre tout en restant son point faible si on ne prend pas de recul sur sa lecture. Et on tournera la dernière page en ne sachant pas, dans l'immédiat, que penser réellement de ce prix Médicis étranger.
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Je suis passée totalement à côté de cette lecture. Pourtant, l'intrigue de base paraissait intrigante : le milieu carcéral chez les femmes, une femme, ancienne stripteaseuse, condamnée à perpétuité pour ce qui semblait être de la légitime défense.

Mais le reste n'a pas suivi.

Ce roman est une accumulation de choses. Tout un tas de personnages, survolés, les uns après les autres. Difficile de vraiment s'attacher à eux, parce qu'il y a en tellement que leur histoire est racontée, et pas davantage explorée.

Le personnage principal notamment, ne revient que superficiellement sur ce qui lui est arrivé, et comment elle en est arrivée là, et surtout comment elle ressent les choses : son enfermement, sa séparation de son enfant. C'est plus le quotidien en prison qui est mis en avant.

Impossible de rentrer dans l'histoire, tout s'enchaîne, mais sans qu'il ne semble y avoir le moindre but, ou objectif. C'est très descriptif, très factuel, la description autour de la ville de San Francisco notamment, je la trouvais interminable, comme un thème récurrent qui ne me touchait pas plus que ça. Et surtout, on ne va pas, à mon sens, au bout des choses. C'est long, et je me suis assez vite cruellement ennuyée lors de cette lecture.
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Je suis sortie de ma zone de confort avec cette dernière lecture. Je n'ai pas été de suite à l'aise avec l'univers, les codes, la plume de Kushner et la trame. Comme je ne me laisse jamais abattre par les difficultés. J'ai pris le temps de savourer les pages quitte à revenir sur certain passage, attendant religieusement que la magie opère. Ma patience a été récompensée par ce fameux déclic et enfin j'ai pu apprécier ce roman qui mérite largement toute votre attention.


Kushner dépeint à travers une héroïne non conventionnelle cette société mise à part et méjugée. Celle qui court la nuit et survit le jour. Celle qui se détruit à feu lent. Celle qui fait du bruit. Celle qui se retrouve derrière les barreaux par inadvertance ou par justice. Romy Hall a 29 ans mais a déjà vécu mille et une vie. Elle aurait pu avoir un autre avenir, si la rue ne coulait pas à flot dans ses veines. Depuis l'âge de ses 11-12 ans elle est livrée à elle même. Une mère dépressive et inexistante. La rue est sa famille et tous les vices ses compagnons de route. Comme une destinée prédite, comme si tout les petits cailloux parcheminant son chemin l'avait conduite dans cette sinistre demeure. Privée de liberté, Jackson (son fils) dernière et seule attache d'un monde qu'il la condamne pour avoir voulu se protéger de son harceleur, d'un détraqué.


Rachel Kushner dépeint avec honnêteté et sans entrave le quotidien, la vie, les événements décisifs qui ont marqué son héroïne. Il y a une certaine cruauté, un sentiment de malaise, une profonde gêne à s'immiscer dans cette vie. Mais il y a aussi cette terrible vérité foudroyante qui immerge telle une lumière rédemptrice. Et puis il y a les autres, ces hommes, ces femmes qui racontent un morceau d'eux.


La plume implacable de Kushner délivre une véritable force. Ce voyage insouciant et inconscient dans un univers glauque, méritant et intransigeant. Un voyage où il est difficile de s'en sortir indemne. Il vous broie. Il vous détruit. L'humanité est une chose abstraite remaniée mais unique solution salvatrice et libératrice.


LE MARS CLUB est une claque monumentale. Celle qui déstabilise, celle qui m'a noyée dans un tourbillon infini où la beauté à un autre visage.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Pas la peine de tergiverser, quand on lit ce livre avoir vu la série « Orange is the New Black », on a totalement l'impression d'y retourner. Cette façon assez cinématographique de raconter, presque marketé pour des épisodes de 40 min. On rencontre des personnages dont on découvre la vie d'avant petit à petit, tous un peu différent, mais dans le même bateau de la prison. Pour autant, ça m'a aussi rappelé le livre « moi christiane F. » Lu lorsque j'étais jeune. Comme si c'était ma référence de comment une vie pas si terrible peut tomber au fond du trou à cause de circonstances, de rencontres, de choix plus ou moins conscients. Je crois qu'il faudrait même prévenir que certains moments sont affreux à lire, à imaginer, à comprendre. Mais peut être que c'est ainsi. Peut être que cette vérité même romancée est ainsi aux États-Unis.
C'est un livre intéressant aussi du point de vue qui est choisi : l'auteur ne fait pas tout pour innocenter ces personnages. Ils sont coupables, c'est ainsi. Mais la question est : à quel point cette culpabilité est inhérente à la personne, ou dépend-elle de la société qui les fait grandir? Et est-ce que ça justifie d'enfermer ces femmes pour toujours, voire de les tuer? (Oui on parle de la peine de mort.). Ok présenté comme ça, on dirait un roman chiant, playdoyer contre la prison. Ça n'est pas du tout ça, je le répète, c'est intéressant comme on pourrait enchaîner les épisodes d'une série.
Pour autant, je m'interroge tout de même sur un point : ce livre a été beaucoup apprécié, il a obtenu un prix, mais… A-t-il cette réussite de par son écriture, ou son histoire bien racontée, ou alors la violence qui s'y cache et le thème fait il une grande partie de la chose?
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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Romy Hall a été condamnée à deux peines à perpétuité, plus six ans, après un simulacre de procès. En effet, elle n'a pas été entendue et elle n'a pas pu expliquer les circonstances qui l'ont conduite à tuer un homme. Strip-teaseuse dans un club, elle était harcelée par un client. Elle a un enfant de sept ans, qui est confié à la mère de Romy, jusqu'au jour où...


Romy raconte la vie dans la prison, avec les règlements parfois absurdes, les surveillants qui profitent de leur pouvoir et les codes entre prisonniers. Elle relate aussi sa vie avant le meurtre. Depuis son enfance, sans entourage protecteur et aimant, livrée à elle-même. Son récit permet de comprendre la suite inéluctable qui l'a menée à son incarcération.


De nombreux personnages gravitent autour de Romy. Pour certains, leur passé est livré et pour d'autres, nous n'avons que des indications.


Le récit montre que quel que soit le crime commis par des meurtrières, la majorité reste des mères. Ce qui est le plus difficile à vivre, c'est non seulement la séparation, mais aussi l'avenir de leur enfant. Qui va prendre soin de lui ?


Comment continuer à vivre lorsque l'on sait qu'on ne sortira jamais de prison ? A quoi se rattacher ?


J'avais très envie de lire le Mars Club et je remercie les Éditions Stock et Netgalley de me l'avoir permis. C'était un livre qui avait tout pour me plaire. Cependant, cela a été une lecture en demi-teinte pour moi...



La suite sur mon blog

Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Déroutant

Voici un livre qui n'est pas facile...
Le sujet déjà : la prison aux États Unis.
Et la construction : beaucoup de flash back , de personnages différents et quelques fois on peine à s'y retrouver...
Mais finalement je l'ai bien aimé !
C'est noir, triste sans espoir...
Mais cela nous permet d'avoir un petit aperçu de la vie de ces femmes emprisonnées, souvent à perpétuité...
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Un roman américain sur l'univers carcéral dans une prison pour femme. On retrouve l'atmosphère typique des romans américains très différents de la littérature française. le roman raconte une partie de la vie de Romy Hall, incarcérée pour avoir tué un homme qui la harcelait.
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