Chapitre 1 :
Alys
«…Une fois dans le véhicule, je vais, comme d’habitude, m’asseoir au fond. Je colle mon front contre la vitre et regarde à l’extérieur. Le soleil fait briller les flaques d’eau qui jonchent le sol. Elles reflètent le ciel, à présent aussi bleu que la mer des Caraïbes. Je remarque une ombre menaçante dans l’une d’elles, et c’est en levant les yeux que je découvre une voiture noire aux vitres teintées, garée juste en face. Mon cœur palpite alors dangereusement en reconnaissant l’homme du supermarché ouvrir la portière conducteur, prêt à s’installer. Mais il se fige et son regard emprisonne le mien. Il me fixe quelques instants, puis hoche brièvement la tête. Les poils de mes bras se redressent, je me sens blêmir. Paniquée, je me tourne de moitié, désireuse de rompre ce contact angoissant, tandis que le bus entame son avancée pour me ramener à mon appartenant.»
Chapitre 2 :
Tyron
«… Je suis sur le point d'entrer dans ma voiture lorsque je sens son regard sur moi. Levant les yeux, je l’ aperçois, assise dans son bus, ses sublimes yeux verts bloqués sur moi. Elle a un physique fragile, mais une force incroyable se dégage de ses prunelles, ce qui m’a d’ailleurs soudainement captivé dans le rayon de ce supermarché de merde. Je serre les dents, agacé par cet intérêt que je ressens la concernant. Mais elle se détourne rapidement, me libérant de son regard émeraude...»
Chapitre 1 :
Alys
«…Une fois dans le véhicule, je vais, comme d’habitude, m’asseoir au fond. Je colle mon front contre la vitre et regarde à l’extérieur. Le soleil fait briller les flaques d’eau qui jonchent le sol. Elles reflètent le ciel, à présent aussi bleu que la mer des Caraïbes. Je remarque une ombre menaçante dans l’une d’elles, et c’est en levant les yeux que je découvre une voiture noire aux vitres teintées, garée juste en face. Mon cœur palpite alors dangereusement en reconnaissant l’homme du supermarché ouvrir la portière conducteur, prêt à s’installer. Mais il se fige et son regard emprisonne le mien. Il me fixe quelques instants, puis hoche brièvement la tête. Les poils de mes bras se redressent, je me sens blêmir. Paniquée, je me tourne de moitié, désireuse de rompre ce contact angoissant, tandis que le bus entame son avancée pour me ramener à mon appartenant.»
Mon regard plonge alors dans de magnifiques yeux verts. Des yeux que je m'efforçais pourtant d’oublier. Je fronce les sourcils de colère. Mais qu'est-ce qu'il lui a pris de sortir ainsi ? Je jure dans ma barbe et m'avance d'un pas menaçant. Elle se recule, terrorisée. Je m'apprête à l'empoigner mais tout à coup son visage se fige et elle s'écroule.
Sous nos regards ébahis, elle se met alors à convulser.