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4,38

sur 129 notes
Comment est ce possible que ce genre de livre sois encore publié en 2024 ? C'est un niveau de racisme décompléxé qui me laisse sans voix. Comment l'autrice a-t-elle pu écrire cela sans voir à quel point c'est raciste, comment sa communauté a pu la laisser faire, comment les gens ont pu la soutenir et meme acheter cette horreur? pire que ça, comment se fait-il qu'une maison d'édition rachète les droits?? le niveau de racisme du monde de l'édition française ne cessera de supplanter mes atteintes déjà bien basse... au delà du racisme crasse (qui aurait déjà du empêcher l'existence de ce livre), le roman est tout simplement mauvais, un style d'écriture qui laisse franchement à désirer, des scènes de sexe ridicule, et évidemment une romantisation des abus et des violences. Et ça va encore venir se justifier par le genre de la dark romance alors que la dark romance n'est pas un genre pour justifier et romantiser les abus et n'est pas une justification à toutes ces horreurs. En résumé : honte sur les personnes qui ont acheté et soutenus ce roman, honte sur l'autrice et honte sur la maison d'édition.
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J'ai découvert l'auteure avec ce roman.
J'ai adoré cette romance dystopique.
La lecture est fluide, addictive. L'auteure nous entraîne dans un univers bien construit. le suspens est bien présent, avec avec moults rebondissements.
J'ai lâché ce livre qu'une fois terminé et je me suis jetée sur le second tome sans perdre une seconde.
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Cela vous est déjà arrivé de vous retrouver devant un livre dont vous voyez clairement les défauts, qui vous fait parfois lever les yeux au ciel parce qu'il contient des éléments auxquels vous n'adhérez pas spécialement et que vous n'auriez pas tolérés dans un autre roman mais, vous ne savez pas pourquoi, dans celui-ci ça passe et vous ne pouvez pas vous empêcher de tourner les pages, tellement vous êtes happés par l'histoire ? Et bien c'est justement ce qu'il s'est passé pour moi avec ce roman.
Je vous présente donc Enfer ou paradis, premier tome de la Reine des détestés, série de science-fiction post-apocalyptique/dystopique particulièrement addictive.

[...]
J'ai beaucoup aimé l'idée que l'autrice a développée ici, que je vais rapidement vous résumer. La planète devenant de plus en plus hostile (catastrophes climatiques, épidémies, famine, etc.), les pays riches dirigés par ce qu'ils appellent à présent les "suprématistes blancs" profitèrent de la peur des citoyens pour imposer leurs idéaux et fermer leurs frontières aux pays les plus touchés (Afrique, Amérique du Sud, Australie). Ce fut le retour en force du racisme, des camps et des exterminations de masse. Les pays asiatiques se liguèrent alors contre les Blancs, ce qui donna lieu à des guerres atomiques qui abîmèrent grandement la planète et décimèrent de nombreuses populations. Ce fut l'Europe qui gagna, mais cette victoire fut de courte durée, car les Émirats arabes unis et l'Arabie Saoudite, qui avaient petit à petit au fil des siècles acheté tout ce que contenait les territoires européens, réclamèrent leur dû. Ayant une puissance d'armement supérieure à celle des suprématistes blancs, l'Europe, affaiblie par les guerres précédentes, dû céder. Les Arabes prirent ainsi le pouvoir et s'installèrent en Europe, qui fut divisée en douze royaumes. Les Blancs furent détestés de tous, comme tous les descendants, et chassés des royaumes.
Franchement le coup des Émirats arabes qui prennent le pouvoir, j'ai trouvé ça malin : quand on voit qu'ils achètent de plus en plus de trucs en France et sûrement dans d'autres pays (terrains, bâtiments, clubs de foot, etc.), on se dit que c'est tout à fait plausible.

Tout cela s'est passé plus de six siècles avant l'histoire du roman. Dans cette nouvelle société, ce sont donc les personnes de couleur qui dirigent, tandis que les Blancs sont à présent utilisés comme esclaves. Jolie inversion des rôles, n'est-ce pas ? le problème c'est qu'en fait, peu importe quelle couleur est de quel côté, la haine raciale est partie intégrante de la société et ceux qui en sont la cible (ici les Blancs) ont la vie dure - et c'est peu de le dire ! J'ai parfois été choquée du traitement subi par les esclaves, qui varie selon les royaumes, tellement cela peut être violent et gratuit.
Si les sciences et technologies se sont développées dans certains domaines comme la médecine (les esclaves n'en bénéficient toutefois pas), elles ont disparu dans d'autres : il n'y a par exemple plus d'armes à feu, l'on se bat donc à l'épée, à l'arc, etc. du coup ça fait un effet étrange de voir des soldats (hommes et femmes) porter des épées comme dans les romans de fantasy épique, tandis qu'à côté d'autres dansent sur de la musique électro dans des clubs branchés.
Un univers intéressant, donc. Qu'en est-il de l'intrigue ?

Le récit nous est raconté à travers deux regards, deux personnages totalement opposés dont les chemins vont finir par se croiser.
Hannah est une sauvage (ou sauvageonne), c'est ainsi que l'on nomme les Blancs vivant dans la nature hostile située en-dehors des royaumes. Dans cette zone dite libre, la nature n'est pas le seul ennemi : la vie y est tellement difficile que n'importe quel Blanc que l'on y croise peut être un ennemi. Si l'on veut survivre, il vaut mieux vivre en clan, mais certains massacrent les autres, aussi vaut-il mieux être capable de se défendre. Enfant, Hannah a perdu ses parents, plus tard sa soeur est morte de maladie, puis un jour son frère n'est pas revenu de la chasse. La perte du clan qui l'avait recueillie est la goutte d'eau pour la jeune fille, qui ne supporte plus la solitude ni les dangers de cette nature si hostile. Elle décide alors de se réfugier dans l'un des douze royaumes et choisit celui qui lui semble être le moins pire : Olayan. Elle sait qu'en faisant cela elle perdra sa liberté pour devenir esclave, mais elle ne s'attendait pas à devenir la cible d'une telle haine. Car Hannah n'est pas seulement blanche, elle est blonde aux yeux bleus, un brassard noir (les esclaves portent des brassards dont la couleur correspond à leurs caractéristiques physiques), soit la race la plus rare et la plus haïe. Ainsi non seulement elle suscite la haine chez les personnes de couleur, mais également le dégoût chez les Blancs. Achetée par le lieutenant de l'armée royale, Hannah se retrouve à vivre dans le bâtiment des esclaves situé sur l'île du palais royal. Humiliée et battue sans raison autre que son apparence par ses supérieurs, elle risque sans cesse le viol au sein de la communauté esclave. Car dans ce bâtiment, les esclaves ont créé leur propres règles : c'est la loi du plus fort, et si tu ne veux pas te faire violer ou cogner, mieux vaut coucher de plein gré avec l'un des membres du groupe alpha (les esclaves personnels du prince) pour qu'ils te protègent en retour. Si Hannah refuse d'accepter cela, elle va néanmoins céder en acceptant le soutien de l'un des alphas, Lukas, dont elle va devenir très proche.
[...] J'ai été également assez surprise par la faiblesse physique de cette héroïne. Pas parce qu'une héroïne est censée être forte, non, je n'ai pas ce genre d'a priori. Seulement elle a vécu dix-huit années dans la zone libre, dont certaines sans clan, uniquement avec son frère. Elle devrait savoir se battre, être plus forte physiquement. Mais ce n'est pas le cas, ce qui n'est pas très logique, selon moi. En revanche, même si perdre tous les gens qu'elle aimait a brisé quelque chose en elle, elle reste dotée d'une grande force mentale. Elle déteste se soumettre face à l'injustice, refuse de rester à terre lorsqu'on la fait chuter, ce qui lui vaut parfois de recevoir des coups supplémentaires.

En parallèle nous suivons l'histoire de Yash bin Saleh al Talal, prince et chef de guerre d'Olayan. [...] Yash a une grande violence en lui, il est un guerrier sanguinaire à la fois craint et admiré qui n'a jamais perdu une seule bataille. Il se fiche de tout et se sent totalement vide à l'intérieur. La seule personne dont il est proche est son meilleur ami et lieutenant (oui, celui-là même qui a acheté Hannah), mais ce dernier est marié à une femme et fréquente des amis que Yash ne supporte pas, ce qui crée parfois de sérieuses disputes. Car le prince est quelqu'un de très possessif et très protecteur, et perd (trop) facilement son calme.
J'avoue avoir eu un peu de mal au début avec ce personnage, particulièrement antipathique. Je n'ai pas aimé sa manière de parler, à la fois vulgaire et agressive, qui contraste complètement avec son rang. Il est froid et violent, ce qui ne me dérange pas forcément comme caractéristique de personnage mais cette violence est souvent gratuite, ce que j'apprécie moins. Donc oui, Yash est très loin du prince charmant (de toute façon les princes charmants, à force, c'est lassant), mais l'on finit par s'habituer à son mauvais caractère. Surtout quand cela permet de protéger Hannah.

[...]
Ce que j'ai apprécié dans ce premier tome, c'est que les deux personnages principaux tardent à vraiment se rencontrer. Certes, ils vont se croiser rapidement deux ou trois fois, mais sans réelle interaction ni incidence dans leur vie. Nous les suivons donc chacun de leur côté sur un peu plus du premier tiers du livre, ce qui nous permet de découvrir séparément ces deux personnages, ainsi que le monde dans lequel ils évoluent, avant que leurs vies n'entrent pleinement en collision. Les moments qu'ils vont ensuite passer ensemble seront essentiellement sexuels, Yash éprouvant, non sans une certaine horreur, une grande attirance pour cette jeune femme considérée comme la laideur incarnée. J'ai trouvé un peu cliché le coup du mec froid et asocial irrésistiblement attiré par la jeune vierge qu'il dépucèle et éduque sexuellement. Mais bon, c'est un truc qui fonctionne, on ne peut pas reprocher à l'autrice de l'avoir utilisé. D'autant plus que la virginité de l'héroïne est justifiée, tout le monde la trouvant repoussante à cause de son apparence (y compris les autres Blancs), bien que Lukas ne demandait que ça. Et si elle pouvait se permettre de repousser Lukas, prétextant la peur à cause de ce qu'elle a pu vivre autrefois, il était plus compliqué pour elle de chasser le prince sans risquer de signer son arrêt de mort. Il y aurait toutefois beaucoup d'arguments à opposer à cela, mais si l'on peut se poser la question du consentement au début de leur relation, il devient par la suite évident qu'elle est autant attirée par Yash que ce dernier par elle.
Malgré ce cliché, j'ai trouvé agréable que l'autrice ne soit pas allée dans le même sens que beaucoup d'autres en adoucissant le caractère de l'homme au contact de la femme. C'est une chose que l'on voit trop souvent, le coup du mec au sale caractère qui devient gentil et social en tombant amoureux. Ici, Hannah ne cherche pas à changer le caractère de Yash, elle l'accepte tel qu'il est, avec ses bons et ses mauvais côtés, et n'espère pas un jour le voir devenir tout doux et aimant avec elle. Je ne dis pas qu'il la traite comme un paillasson, au contraire il fait quand même attention à elle, mais il a son caractère, quoi. Et inversement, Yash ne force pas Hannah a être ce qu'elle n'est pas.
[...]

En bref...
Avec La Reine des détestés, Ena L. nous plonge dans une dystopie post-apocalyptique pleine de rebondissements et, bien que non dénuée de défauts, particulièrement addictive. L'univers créé par l'autrice est intéressant et permet d'aborder des thématiques sérieuses telles que l'esclavage et le racisme sur un fond de romance certes parfois un peu clichée mais sans grande niaiserie. Si les scènes de sexe sont très (trop ?) nombreuses à partir du deuxième tiers du livre (attention pour ceux qui pensent lire du young adult, les descriptions peuvent être assez crues), cela est contrebalancé par les scènes d'actions et des passages plus axés sur la psychologie des personnages et la découverte de ces royaumes unis autour de leur haine des Blancs. Les personnages sont globalement plutôt bien traités, bien que certains auraient mérité d'être plus développés étant donné leur potentiel, et que l'on puisse avoir du mal au début avec d'autres, mais l'on finit par s'y attacher ou à défaut par s'y intéresser, si l'on n'en vient pas à les détester.
Il s'agit là d'un premier tome assez complet qui suscitera pas mal d'émotions et, le livre n'étant pas parfait, fera parfois lever les yeux au ciel. La fin promet une suite particulièrement intense qui, je l'espère, sera aussi captivante que celui-ci.
Une excellente surprise !
Lien : https://escape-in-books.blog..
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Je viens tout juste de refermer ce premier tome de la reine des détestés et je suis encore sous le choc de cette lecture. Ce livre m'a apporté trop d'émotions, trop de sensations, trop de frustrations, trop de colères, trop d'amour…enfin vous avez compris où je voulais en venir, ce livre est une pépite.

L'histoire d'Hannah et de Yash est vraiment à part. Elle chamboule tout sur son passage comme une tornade. Une fois, l'histoire de base posée, les événements s'enchaînent et on est embarqué dedans avec aucune envie d'en ressortir. Hannah est une battante et dès le départ, on s'attache à ce petit bout de femme. Quant à Yash, même si au début, il m'a insupporté par son comportement, je crois que cet homme a su conquérir mon coeur en même temps que celui d'Hannah. Leur histoire ne sera pas des plus simples et vous fera sortir de vos gonds plus d'une fois mais qu'est-ce que ça en vaut la peine car c'est ce qui rend cette lecture si intense. Même si l'amour est très présent, cette histoire nous livre surtout une grande leçon d'humanité et pour cela je dis un grand merci à l'auteure.

ENA L. a su créer un univers incroyable. Tout est décrit à la perfection au point qu'on a cette sensation d'être présent dans ce royaume. Tous les personnages principaux et secondaires ont des personnalités sans aucune limite, c'est ce qui donne se côté piquant à l'histoire. Cette auteure a une écriture de folie, elle m'a complètement attrapé dans ses filets et ce sera avec un grand plaisir que je vais lire ces autres oeuvres.

J'ai eu un véritable le coup de foudre Littéraire pour ce livre. Cette histoire mérite d'être lu et d'être connu. Alors si comme moi, vous avez entendu parler de ce livre mais que vous ne vous êtes pas encore laissé tenter à l'acheter…mon conseil, FONCEZ, vous ne le regretterez absolument pas!
Lien : https://bouquinebook.wordpre..
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trop de choses à dire, déjà le trope du racisme inversé, c'est bon les gars, c'est genre THE trope qui est le + utilisé comme exemple quand on parle de tropes racistes + romanisation de l'esclavage + descriptions racistes des personnages racisés + glorification du viol + style très mauvais + personnages creux

D'habitude, je ne partage pas les critiques négatives, mais face à la maison d'édition qui publie des communiqués qui se foutent de la gueule du monde et qui se cachent derrière une prétendue lecture sensible, je ne peux pas juste me taire
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Wouah mais quelle histoire !!

Ena L m'embarque encore dans un endroit que je ne m'attends pas du tout et je peux vous dire que ça en vaut le détour !!

Un récit comme je les aimes, une héroïne forte... Une survivante...

Et que dire de cette couverture ?! Je la trouve sublime !

On suit Hannah une jeune fille de 18 ans ( la reine des détestés) que JE ne déteste pas du tout 😁 bien au contraire, on peut que l'aimé... Même le prince ne la déteste pas finalement !!... Si si ! Et tout va changer...

Et cette fin ! 😱 mais noonnnn !! Ça va donner quoi dans le tome 2 je flippe la...

Méga coup de coeur ❤

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Voilà, je ne voulais pas en parler, vu tout le bordel que cela a crée.
Mais je le fais quand même, si qqch vous blesse dans mon avis, je m'en excuse d'avance. Je ne cherche pas a blesser qui que ce soit, j'ai essayé d'être impartial dans mon avis.

Donc,
Pour commencer je n'ai pris aucun plaisir a ma lecture vu que je me suis mise a analyser tout le contenu et honnêtement les gens qui font ça, pourquoi vous le faites ?

Est-ce un livre raciste ?
Vraiment aucune idée, parce-que tout le monde en prends plein la gueule, blanc, noir, jaune, vert, violet et ainsi de suite.
Le réchauffement climatique, les inégalités sociales, les sur consommations peu importe lesquels y sont dénoncer.

On se retrouve en l'an 3000 et des poussières après que le réchauffement climatique tue la moitié de l'hémisphère sud et l'Europe l'autre moitié et pendant que l'Europe se fait la guerre ben il y a ces deux pays de la Péninsule Arabique qui se construisent des villes sous des dômes pour survivre au réchauffement climatique et en achetant ( je sais plus quoi en Europe) et se battant contre les rebelles /sauvages blanc, plus exactement les suprématies blanches.

C'est un mélange entre un Mad Max et Divergente.
On retrouve des royaumes diriger par des rois qui se battent contre les Rebels /sauvages blancs ( suprématie blanche) et ils en prennent plein la gueule, vraiment et je dois dire que c'est un sacré retour des choses.

Bref,
Oui il y a énormément de clichés.
Les cheveux, les yeux, l'aspect physique. ( et la je peux comprendre les personnes, parce-que oui, c'est chiant de tjs parler des cheveux et le physique.)
Mais Hannah est petite, blonde yeux bleus et mince sans courbes. Donc elle trouve les femmes avec leur formes et couleur si belles. (elle n'avait jamais vu de personne diferente d'elle. Cet a dire des blancs aux yeux clairs.

Il y a aussi ce rappel constant sur les roux, le surnom homard a toute les sauces ne m'a pas beaucoup plu du fait qu'étant petite j'étais rouquine/blonde avec tâches de rousseur, donc oui, il y a tjs eu des gens pour te rappeler que t'a des tâches, des cheveux de sorciers etc etc.

Et il y a Yash, le prince conn@rd, lui il est la que pour la guerre, le gars c'est une boule de mauvaise humeur et colère 😂. Il est très hargneux, n'aime personne a part son meilleur ami
, lui il n'a pas d'esclave et ne vois pas pourquoi il devrait en avoir. Mais il est vulgaire, mais ce n'est vraiment pas le seul.
Hannah est un peu 'inocente' pour ne pas dire inculte.

Bref, en gros je n'ai pas trop aimer du a toute l'analyse.
Et les 3 étoiles vont a ce petit garçon Ryan, lui il a un coeur en or ! Plus intelligent que tous les personnages réunis du livre.


A mon sens c'est plus une grosse dénonciation sur notre façon de vivre actuellement qu'un récit raciste.
Surtout pour cette suprématie qui s'en prends plein la gueule et le réchauffement climatique.
Est-ce que tu le bordel fait autour en valait la peine ? Probablement pas, dés le moment que c'est partie en menaces que je ne cautionne vraiment pas.
( mais je comprends les personnes qui se sont senties blessés, parce-que encore aujourd'hui elles souffrent des préjugés et racisme)
Perso j'aurais mélanger les éthnies et pas essayer 'd'inverser '.

Tout ça pour dire qu'à la fin ben le il y a l'enfant né de deux personnes différentes. Un papa de la péninsule Arabique et une maman que je suppose allemande.

Et non je ne lirais pas le tome 2.


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Ce roman est une dystopie raciale.

Suite à un réchaument climatique, tous les peuples au sud de l'hémisphère sont condamnés à mourir et les nordistes ne les aident pas parce que ce n'est tout simplement pas possible soyons honnêtes.
On explique qu'il ne reste plus que des noirs et des arabes par le fait que les Emirats Arabes Unis ont acheté tous les biens européens et on virait les suprématistes blancs.
Mais comment expliquer l'absence totale d'hispaniques ? de blancs du Sud ? Par exemple Australie. Les asiatiques, on s'en débarasse vite comme dans toute question de racisme, ils ont juste perdu la guerre. Donc on se retrouve juste avec une inversion du racisme ordinaire où plus la peau est claire, plus on est un "méchant" aux yeux des peaux plus foncés.

Le personnage féminin Hannah vit sur les terres qui étaient autrefois l'Allemagne. Donc on peut comprendre que l'auteur a tout simplement inversé le principe de race arryenne avec Hannah et son prénom allemand, sa peau claire, ses cheveux blonds et ses yeux bleus.

Passons tout ce contexte raciste boîteux mais qui tient encore la route.
On a donc deux personnages Hannah et Yash que tout oppose. Hannah qui est la plus haïe par sa couleur de peau mais qui reste associée à la pureté et la naïveté. Pour le personnage le plus blanc dans un roman sur le racisme, quel cliché.
Et Yash donc la peau lui confère tout le pouvoir, qui a tout de l'antihéros détestable et cruel mais qui se laisse amadouer par la pureté de la douce Hannah.
Ok si on passe ses points, l'histoire tient encore la route.

La fin c'est tout simplement impossible. C'est d'une naïveté absolue, tout est facile et réglable.... Les derniers chapitres n'auraient pas dûs être présents dans le premier tome qu'ils concluent sur une touche beaucoup trop Conte de Fées... Ils auraient été tout à leur place dans le second tome qui doit sûrement les développer... Et l'épilogue... Trop évident à mon goût.

L'idée n'est pas mauvaise, la lecture pas désagréable et la pureté et l'ignorance de Hannah très bien développés à mon goûts.. Mais trop d'incohérences avec la fin qui est le pompom.
J'aurai sûrement mieux apprécié ce livre plus jeune et avec plus de naïveté ... Et sans ces derniers chapitres, j'aurai sûrement lu la suite
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J'entendais parler de cette romance depuis tellement longtemps que j'ai enfin décidé à me lancer. Et je rejoins l'avis de @Odlag, dans les commentaires. Je ne pouvais pas m'empêcher de tourner les pages, totalement happée par la plume incroyable de l'autrice (quand elle n'est pas vulgaire). Elle a cette manière si incroyable de retranscrire les sentiments de Hannah et m'a plusieurs fois arrachée des larmes.
Alors, malgré la vulgarité, la violence, la romance qui est longue à se mettre en place avant un claquement de doigt scénaristique, je suis allée jusqu'au bout et j'ai aimé. Malgré tout, j'ai passé les scènes de s*xe très présentes et répétitives, et j'ai trouvé que la narration souffrait de quelques longueurs.
Mais voilà, Ena L nous propose une romance qui change de l'ordinaire, avec son style bien à elle, qui nous transporte. Ce n'est pas lisse, mais assumé, et ça, j'adore !
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Superbe histoire qui traite sur les esclaves dans un monde futuriste.
Dommage qu'il y ait souvent des scenes de sexe. (lorsque j'ai acheté ce roman je n'ai trouvé cette information nulle part et je ne sais pas si je l'aurai pris en connaissance de cause. ) Cependant l'histoire est génial et je lirai la suite.
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