Citations sur A comme Association, Tome 1 : La pâle lumière des ténèbres (65)
Je n’aime pas le lycée. Enfin, ce n’est pas tout à fait exact. Ce que je n’aime pas, c’est l’obligation d’y aller. Devoir rendre sa vie compatible avec les horaires de l’administration scolaire, voilà qui rapetisse l’exploit du saumon remontant les torrents !
Des millions d’années d’évolution pour en arriver là : se rassembler en troupeau à l’appel d’une sonnerie ! Se couler dans un moule conçu pour tout le monde et donc personne, s’obliger à des efforts surhumains comme se lever avant le soleil et (pire) essayer de ne pas s’endormir pendant le cours de maths, en échange de bonnes notes sur un carnet censé paire aux parents (je parle de ceux des autres)
C'est très humiliant d'être giflé quand on est (presque) un homme. Encore plus quand on l'est par quelqu'un qui peut vous tuer avec cette même main (couic !).
Ça devient enfin rock and troll!
Aïe.
ça craint.
Là, ça craint vraiment.
Je pousse un soupir (le dernier?) en songeant que, pour une fois, j’aurais aimé suivre à la lettre et sans rechigner le sacro-saint règlement de l’Association.
Article neuf: l’odeur de soufre annule la mission…
"Le sport n'a jamais été mon fort (désolé Nelson)."
— Tu as fait du bon travail, Jasper. C'était ta première mission en solo et tu l'as réussis.
[...]
— En effet, je crois utile d'ajouter en adoptant un ton exagérément modeste: coincer un vampire n'est pas chose facile. Il m'a donné du fil à retordre, l'animal, mais il a finalement trouvé son maître. Lorsque je lui ai bondi dessus, avec la vitesse du lynx et la force du lion...
Une grimace de Walter m'arrête net dans mon envolée et je retombe comme un soufflé trop cuit.
Quand j’ai commencé à apprendre la magie, j’ai rapidement compris trois choses : d’abord que le monde n’est pas désenchanté ; il a été désenchanté, ce qui n’est pas pareil. Ensuite que le monde est resté réceptif et qu’on peut communiqué avec lui. Enfin, que ce qui gouverne le monde, ce n’est ni l’amour ni la haine, mais l’habitude.
La quatrième règle de l’Association le stipule : « L’agent a au moins quinze ans. » Il n’est (heureusement) pas fait mention de l’âge mental.
Je n'aime pas le lycée. Enfin, ce n'est pas tout à fait exact. Ce que je n'aime pas, c'est d'y aller (...).
Des millions d'années d'évolution pour en arriver là : se rassembler en troupeau à l'appel d'une sonnerie! Se couler dans un moule conçu pour tout le monde et donc personne, s'obliger à des efforts surhumains comme se lever avant le soleil et (pire) essayer de ne pas s'endormir pendant le cours de maths, en échange de bonnes notes sur un carnet censé plaire aux parents (je parle de ceux des autres)!
— Et il n'y a que trois contraintes? Pas de contrat signé avec du sang, pas d'âme vendue au diable, de malédiction, ou d'autres trucs du genre?
Walter a ri franchement, cette fois.
— Un contrat signé avec ton sang, a-t-il confirmé avant d'éclater de rire. Désolé Jasper, mais pas moyen d'y couper!
Pas moyen d'y couper.
J'ai frissonné.
Walter avait le même sens de l'humour que moi...