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Critique de Paola93130


Ma douce amie,
C--est incroyable comme le temps passe…
L--es jours filent, les semaines, les mois…
A--s-tu remarqué ? Six ! Six mois bientôt…
I--l aura fallu que tu nous quitte pour que je connaisse ton visage.
R--egard si doux…Tout à fait toi…
E--t tu me (nous) manque…
Tu sais, j'ai commencé à lire le nouveau roman de notre babelien d'auteur, Gilles La Carbona, quand tu étais encore là…Est-ce bien un roman, d'ailleurs ? C'est plutôt un conte. Avec la poésie, la délicatesse, l'écriture sensorielle à laquelle Gilles m'a habituée, j'ai été émue aux larmes par la première partie du texte : enfin quelqu'un qui me permet de mettre des mots sur mes croyances diffuses, mes sentiments confus à propos de « l'Après ». C'est imagé. C'est utopique. Peut-être. Mais je veux croire que c'est comme « ça ». Comme toujours, Gilles n'écrit pas pour divertir, pour faire passer un bon moment (ce que je cherche la plupart du temps, quand j'assouvi ma passion : la lecture). Gilles écrit pour dévoiler, pour montrer, pour faire sentir. Quand tu lis Gilles, tu vois, tu touches, tu sens, tu entends, tu renifle même. Et c'est bon. Ça émeut. Ça demande beaucoup d'attention, mais ça fait du bien. Ça fait réfléchir. Déjà avec « Mathilde », il m'avait éblouie. Avec « L'Ami perdu », il m'avait fait rêver.
Là, je me suis envolée (tu me diras, avec des rossignols, c'était simple….). Mais Gilles est très sérieux. Pas comme moi.
A la fin de la première partie…c'est toi qui es partie. Comme ça, sans prévenir. Avant d'être sûre, j'ai dormi trois heures cette nuit-là. Au matin, le message de Cécile m'a confirmé « l'inconfirmable »…Oh…n'entrons pas dans le pathos…mais j'adorais te lire, j'aimais bien t'écrire. Je t'ai raconté ma vie comme deux copines à la terrasse d'un petit bistrot. Mais nous n'avons échangé que 58 messages. Pour moi, ce fût « tout plein ». Je t'avais promis un dessin de ma Princesse …J'ai oublié de te l'envoyer. Aujourd'hui, elle m'en veut encore. Je lui parlais tellement de toi. Sans t'avoir jamais rencontrée, tu faisais partie de ma vie. Pardon. C'était si bon de te savoir là. le texte de Gilles a, alors, pris encore plus de sens à mes yeux… Tu n'étais pas parti. Tu serais toujours là…
Passés quelques jours, j'ai repris la lecture des « rossignols » : Gilles se transforme, devient fougueux, critique, égratigne, mord, montre du doigt, se ri du monde et de l'Homme. Comme il a raison. Comme il l'exprime bien. Il arrive même à teinter d'humour un texte qui ne prête pas à rire, un texte qui est comme un miroir grossissant des erreurs de l'Univers. Aaaah, ben si même le grand chamane se met à douter…on est mal barrés ! Mais c'est tellement bien écrit. C'est tellement différent de ce que je lis habituellement.
Je n'étais pas sure de pouvoir le faire avant, mais maintenant, je sais que je peux : je te recommande de lire « Et les rossignols chantent encore ». de là où tu es, tu peux certainement le faire, c'est Gilles qui me l'a dit. Et tu pourras me confirmer, si besoin est réellement, que Gilles ne se trompe pas et qu'il a beaucoup de talent….

P.S. : Tu sais, grâce à toi, j'ai tissé d'autres liens. Je tiens à remercier Cécile et son beau sourire comme un soleil ; Christine, ses messages doux comme le miel et ses yeux infiniment bleus ; et puis Jean-Pierre, sa sagesse, son savoir et l'hommage qu'il t'a rendu….
…et bien sûr, je remercie Mr. La Carbona.

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