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Ma douce amie,
C--est incroyable comme le temps passe…
L--es jours filent, les semaines, les mois…
A--s-tu remarqué ? Six ! Six mois bientôt…
I--l aura fallu que tu nous quitte pour que je connaisse ton visage.
R--egard si doux…Tout à fait toi…
E--t tu me (nous) manque…
Tu sais, j'ai commencé à lire le nouveau roman de notre babelien d'auteur, Gilles La Carbona, quand tu étais encore là…Est-ce bien un roman, d'ailleurs ? C'est plutôt un conte. Avec la poésie, la délicatesse, l'écriture sensorielle à laquelle Gilles m'a habituée, j'ai été émue aux larmes par la première partie du texte : enfin quelqu'un qui me permet de mettre des mots sur mes croyances diffuses, mes sentiments confus à propos de « l'Après ». C'est imagé. C'est utopique. Peut-être. Mais je veux croire que c'est comme « ça ». Comme toujours, Gilles n'écrit pas pour divertir, pour faire passer un bon moment (ce que je cherche la plupart du temps, quand j'assouvi ma passion : la lecture). Gilles écrit pour dévoiler, pour montrer, pour faire sentir. Quand tu lis Gilles, tu vois, tu touches, tu sens, tu entends, tu renifle même. Et c'est bon. Ça émeut. Ça demande beaucoup d'attention, mais ça fait du bien. Ça fait réfléchir. Déjà avec « Mathilde », il m'avait éblouie. Avec « L'Ami perdu », il m'avait fait rêver.
Là, je me suis envolée (tu me diras, avec des rossignols, c'était simple….). Mais Gilles est très sérieux. Pas comme moi.
A la fin de la première partie…c'est toi qui es partie. Comme ça, sans prévenir. Avant d'être sûre, j'ai dormi trois heures cette nuit-là. Au matin, le message de Cécile m'a confirmé « l'inconfirmable »…Oh…n'entrons pas dans le pathos…mais j'adorais te lire, j'aimais bien t'écrire. Je t'ai raconté ma vie comme deux copines à la terrasse d'un petit bistrot. Mais nous n'avons échangé que 58 messages. Pour moi, ce fût « tout plein ». Je t'avais promis un dessin de ma Princesse …J'ai oublié de te l'envoyer. Aujourd'hui, elle m'en veut encore. Je lui parlais tellement de toi. Sans t'avoir jamais rencontrée, tu faisais partie de ma vie. Pardon. C'était si bon de te savoir là. le texte de Gilles a, alors, pris encore plus de sens à mes yeux… Tu n'étais pas parti. Tu serais toujours là…
Passés quelques jours, j'ai repris la lecture des « rossignols » : Gilles se transforme, devient fougueux, critique, égratigne, mord, montre du doigt, se ri du monde et de l'Homme. Comme il a raison. Comme il l'exprime bien. Il arrive même à teinter d'humour un texte qui ne prête pas à rire, un texte qui est comme un miroir grossissant des erreurs de l'Univers. Aaaah, ben si même le grand chamane se met à douter…on est mal barrés ! Mais c'est tellement bien écrit. C'est tellement différent de ce que je lis habituellement.
Je n'étais pas sure de pouvoir le faire avant, mais maintenant, je sais que je peux : je te recommande de lire « Et les rossignols chantent encore ». de là où tu es, tu peux certainement le faire, c'est Gilles qui me l'a dit. Et tu pourras me confirmer, si besoin est réellement, que Gilles ne se trompe pas et qu'il a beaucoup de talent….

P.S. : Tu sais, grâce à toi, j'ai tissé d'autres liens. Je tiens à remercier Cécile et son beau sourire comme un soleil ; Christine, ses messages doux comme le miel et ses yeux infiniment bleus ; et puis Jean-Pierre, sa sagesse, son savoir et l'hommage qu'il t'a rendu….
…et bien sûr, je remercie Mr. La Carbona.

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Ce roman nous pousse à nous poser un instant sur la fragilité de la vie, son sens, son essence.
Un homme âgé quitte ce monde en douceur, et se retrouve là où nous aimerions tous savoir de quoi il en retourne ! Dans cet ailleurs qui nous échappe. Et se tient alors un spectacle d'une autre dimension, où les âmes sont légion, et les dialogues emplis de questions existentielles et de réponses parfois étonnantes.
Dieu n'est jamais loin, et l'analyse de ce que nous avons fait de notre planète est absolument dans l'air du temps. de même, les coups de griffe de l'auteur sur l'intégrisme, catholique ou autre donnent à réfléchir sur les religions et toutes les formes d'extrémisme.
Si on est loin de « Mathilde », le premier opus que j'avais lu de l'auteur, certaines questions reviennent, et surtout, l'Amour est toujours là, quelle que soit sa forme. le message est limpide, beaucoup plus que les réponses que nous avons à notre disposition, malgré les progrès actuels de la science, sur la destinée.

La quatrième de couverture donne parfaitement le ton de ce roman à l'accent philosophique, et au style toujours agréable et fluide. Quant à moi, je donne juste mon ressenti : me voilà de nouveau en train me torturer le cerveau avec ces grandes questions que je me posais moins ces temps-ci !
Je remercie Gilles La Carbona de m'avoir permis de lire son oeuvre, et je vous invite à entrer dans le théâtre de l'au-delà et suivre les scènes qui s'y jouent.
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Quand j'ai commencé la lecture, je me suis demandé dans quoi je m'embarquais…

Un vieil homme, Philippe, s'endort paisiblement durant sa sieste et se réveille… mort. Mort, mais autrement vivant.

Eh oui, bienvenu dans le monde de l'au-delà !

Guidé par une âme, Philippe va découvrir les us et coutumes de ce lieu mystérieux dans lequel Dieu semble être tout aussi immatériel que sur terre. Il va même croiser l'âme soeur qui s'est dérobée à lui toute sa vie terrestre.

Mais ne vous y fiez pas, comme l'annonce la quatrième de couverture, c'est « un livre se rapprochant plus du conte philosophique que du roman »

Au-delà du contexte (sans mauvais jeu de mot), il s'agit surtout d'une projection sur ce qui est nuisible à l'homme et de ce qui devrait être essentiel. Une sorte de miroir inversé de croyances et d'espérances qui allument une mèche à des réflexions sur des thèmes tels que le sens de la vie (et de la mort), la destinée, les religions, le pouvoir, le capitalisme, l'amour. Je me suis aussi amusée de certaines analogies avec l'acte de création et l'oeuvre qui finit par échapper à son créateur.
Dommage qu'il y ait cette surabondance des points d'exclamations qui a considérablement gêné ma lecture. Car l'auteur initie beaucoup de réflexions intéressantes, il tire certes des flèches mais elles visent l'amour.

Grand merci à Babelio et aux éditions 5 sens pour la découverte de ce livre.
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Et si, nous allions voir de l'autre côté ? Après une vie bien remplie, Philippe est mort. Il va se retrouver ailleurs.
Dans cet endroit beaucoup de personnes se croisent, certaines se reposent entre deux vies en essayant de comprendre le pourquoi de leurs échecs et d'apprendre à se pardonner. Il y a Véronique qui va l'aider car Philippe n'a pas réussi à vivre son grand amour, il s'est contenté d'autre chose en faisant de son mieux. Il va retrouver Cathy, son grand amour lors de plusieurs vies. Il y a aussi Jo, un truand au langage fleuri qui va seconder Philippe. Là aussi, tout le monde a une tâche à accomplir. Il y a de nouveau une hiérarchie. Philippe va poser des questions qui lui permettront de comprendre que la vie est faite pour s'élever afin d'atteindre un niveau supérieur. J'ai beaucoup aimé une discussion qui n'est pas sans me rappeler certaines réflexions de Jean d'Ormesson :
" _ Dieu existe donc !
_ Faut croire !
_ Comment ça ? Même ici on ne sait pas !
_ Non, même ici on a un doute. Derrière le mur de sagesse il y a autre chose, mais quoi ?
_ Mais si on est là, c'est bien que Dieu existe non ?
_ Il y a de fortes chances oui, Dieu ou autre chose ?" (p. 21)
Ce livre est un immense plaisir de lecture car même si le sujet est sérieux. L'histoire de Philippe et son séjour ailleurs entre deux vies est loin d'être anxiogène, Philippe va finir par rencontrer Dieu qui se comporte en père de famille gentil et débordé par une progéniture très turbulente à laquelle il a donné son libre arbitre et dont il espère toujours.
Gilles La Carbona a affiné son style. Il est poétique, léger avec une pointe d'humour et un sens de la dérision que j'apprécie à leurs justes valeurs. C'est un excellent roman avec une fin magnifique.
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(… La Vie a peut-être un sens caché, mais l'Existence reste un mystère…)
Alors, quand l'heure du départ à sonné, que se passe-t-il de l'autre coté du voile ?
Ou partons-nous ?
Vers qui allons-nous ?
Philippe ne se réveillera pas de sa sieste. Il s'en est allé vers un autre plan vibratoire.
Certes, il vient de mourir, mais son âme, éternelle et immatérielle redevient une petite lumière ailleurs que sur terre. Il est accueilli dans un autre plan de réalité qui reste invisible à nos yeux.
Vient alors le moment du bilan de sa mission de vie.
Pour ce voyage il est accompagné par ses guides qui connaissent toutes ses forces, toutes ses faiblesses, tous ses succès et tous ses échecs.
Il y apprend que la Vie est une grande scène de théâtre ou nous jouons le rôle principal et ou notre libre arbitre peut alors affecter la vie d'autres personnage.
Gilles La Carbona nous entraîne dans un conte philosophique optimiste ou règne humour et dérision parsemé de questions existentielles sur le mystère de notre existence.
Merci à Jmlyr qui m'a donné envie de découvrir ce pétillant roman grâce à son bel avis posté.
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Nous sommes en présence d'une oeuvre particulière, un conte, un conte philosophique, où les morts, qui sont devenus des âmes, parlent comme sur la Terre qu'ils viennent de quitter. Dans cet au-delà, l'amour est le plus exalté des sentiments, le plus important, le plus noble. Un amour terrien raté est une erreur si grande qu'il faudra que le, la, les infortuné(e)s retournent à l'état de vie pour réparer la faute commise. L'organisation de cet au-delà ressemble à s'y méprendre aux administrations mesquines de nos sociétés et Dieu est le puissant qui en occupe le sommet. Beaucoup d'ironie dans cette petite fable où Philippe, le mort par lequel, nous, lecteur, accédons à cet ailleurs, est un être doué d'une sensibilité panthéiste, qui, dans les premières pages du conte, nous décrit un monde terrestre édénique, magnifié par les trilles des rossignols, dans lequel je ne dédaignerais pas, quant à moi, passer mille ans d'éternité.
Lien : http://www.christinamirjol.com
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L'éternité n'est pas un long fleuve tranquille pour les âmes. Après sa fin paisible, Philippe va vite s'en rendre compte. Sur Terre, il avait bien conscience d'avoir loupé son accomplissement personnel, mais bon, il s'en était sorti plus ou moins, avait fondé une famille, s'était montré bon citoyen. En se retrouvant au ciel, il pensait avoir droit enfin au repos et à la paix éternelle. Or, la « réalité » s'avère diablement compliquée au pays du Bon Dieu et le temps très élastique.
D'abord, il n'est pas le seul à s'être égaré sur son chemin de vie humain, il y en a des millions d'autres. A commencer par Cathy, celle qui aurait dû être sa compagne. L'un sans l'autre, ils ne sont rien, ils n'ont pas accompli leur destinée commune et sont voués à la réincarnation jusqu'à leur rencontre complète, qui donnera vie à l'âme en attente de leur enfant. Cela paraît simple, a priori : ils s'aiment, c'est leur Destin ! Mais la "vérité" est beaucoup plus aléatoire. Il ne suffit pas de suivre une simple feuille de route bien balisée. Que nenni. D'une part il reste aux vivants une part de libre arbitre et d'autre part de très nombreux pièges les guettent au tournant : âmes parasites, esprits obtus, volonté défaillante ou évènements incontrôlables… et les destins se détournent ! Cela peut durer longtemps, si on ose dire.
Ensuite, Philippe a la surprise de rencontrer un Dieu dépressif et dépassé par sa création, dont les équipes d'aide aux humains constituées d'âmes en apprentissage et d'âmes pures, sont malheureusement débordées par la tâche qui leur incombe, du fait de la multiplication exponentielle des hommes et des âmes. Ces équipes se révèlent par ailleurs aussi mesquines et jalouses de leurs prérogatives que sur Terre et le Grand Conseil est imbu de son pouvoir comme partout… Que vont devenir nos tourtereaux dans ce dédale cosmique et métaphysique ?
J'ai beaucoup aimé ce livre qui traite de sujets graves avec légèreté. La vie, la mort, la souffrance, l'amour, l'infini... toutes ces questions et bien d'autres, qui alimentent les philosophies et les religions depuis l'aube des temps, enrichit ici l'histoire, interpelle l'esprit du lecteur et propose des pistes croisées de réflexion surprenantes. Une très jolie découverte.
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Gilles La Carbona nous propose plus un conte philosophique qu'un roman. L'idée de base est originale, le tout incite à réfléchir sur nos propres questionnements sur de nombreux sujets existentiels dont le principal : la destinée.
Et chacun d'avoir sa propre opinion sur le destin : immuable ? tracé d'avance ? le défions nous ? Nous perdons nous en chemin de part notre libre arbitre si tant soit peu nous en ayons un ? Des bonnes âmes veillent-elles sur nous, nous influencent-elles ?
C'est le cheminement de pensées que nous fait suivre notre personnage principal. À celui-ci s'en ajoute plusieurs autres. Tel que l'existence de Dieu, des âmes, de la réincarnation, des missions, des rôles de chaque âme dans un univers qui s'apparente d'une certaine manière à une entreprise terrestre.
L'auteur y aborde également d'autres thèmes sociétaux, tel que le comportements des politiques, le capitalisme, la religion, l'intégrisme...
Malgré cette approche intéressante, j'ai eu un mal fou à apprécier cette réflexion de part la redondance de certains passages.
Le style et le vocabulaire est riche et fluide, pour autant la mise en page m'a rebutée, avec son absence de chapitres, de mises à la ligne. Je l'ai trouvée indigeste. J'ai noté la présence de coquilles passés à la trappe
Mais ce qui m'a le plus perturbée, c'est l'orientation prise dans ce monde invisible qui nous surveillerait, nous aiguillerait avec cette sorte d'obligation de destinées se terminant magnifiquement malgré quelques embûches.
Par contre l'image d'un Dieu tel que dépeint par l'auteur, m'a relativement séduite.
Je ressors donc avec un avis plutôt mitigé de cette lecture que je me suis forcée à terminer tant je me suis ennuyée par moments. Probablement peu incline en ce moment à me pencher sur des hautes pensées philosophiques
Merci à Masse Critique pour m'avoir permis de lire cette oeuvre ainsi que l'auteur même si je n'ai pas totatalement apprécié
Roman court qui séduira les adeptes du genre.




Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Encore un bel ouvrage de Gilles La Carbona...
Philippe quitte la "foule sentimentale" évoquée par un chanteur à texte français, cette foule qui a "soif d'idéal, attirée par les étoiles..." mais à qui l'on "fait croire que le bonheur c'est d'avoir de l'avoir plein nos armoires".
Quand Philippe se retrouve tout là-haut, il découvre que sa destinée n'a pas été ce qu'elle aurait pu être s'il avait vraiment fait confiance à son coeur;
Merci, Gilles, pour ce rappel à l'essentiel, encore une fois, afin que nous pauvres humains puissions contempler ce qui nous entoure, que nous sachions nous arrêter et surtout arrêter d'avoir des envies futiles !
Merci pour vos descriptions qui ravissent les esprits et font voguer les âmes haut, très haut...

Cet ouvrage rejoint le "Retour à l'amour", ou encore "l'art d'être libre", qui font partie de mes lectures récentes ou en cours. Ces livres regorgent de vérités que l'on a besoin d'entendre sans cesse.
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Un livre troublant, il nous ouvre des portes insoupçonnées.
Un homme vient à décéder dans son grand âge et se voit passé les portes de l'au-delà.
Dans cet endroit les âmes sont là pour comprendre de leurs erreurs et aider les vivants.
Nous sommes confrontés à ce que tout le monde espère sans jamais savoir si ce lieu existe, et si le Créateur existe ou pas.
Ce livre nous fait réfléchir à ce que l'on souhaiterait voir après la mort...
Mais cela fait remettre en question beaucoup de choses, franchement se livre est plus que troublant, j'ai lu a petites doses, car c'était un sujet difficile pour moi.
Pourquoi me diriez-vous ? Car j'ai perdu un être cher, et toute la famille ne peut faire son deuil, n'ayant pas retrouvé son corps.
Voilà pourquoi ce livre a pour moi été difficile.
Après je pense que les gens devraient le lire, ne serait-ce que pour avoir une idée de ce qu'il pourrait arriver après notre mort.

Je remercie les éditions 5 sens et Masse critique Babelio pour cette lecture.
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