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EAN : 9782889490677
145 pages
5 sens éditions (01/04/2019)
4.07/5   15 notes
Résumé :
Un livre se rapprochant plus du conte philosophique que du roman, dans lequel les thèmes de l’homme, de la vie, de la destinée sont abordés de façon originale.

Des pistes sont entrevues, des hypothèses avancées. Au-delà de l’audace des thèmes, voire de la facétie de certaines situations, ce roman repose et propose une réflexion philosophique sur ce qui est essentiel à l’homme de ce qui ne l’est pas.

Un livre qui séduira tous ceux qui ai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Ma douce amie,
C--est incroyable comme le temps passe…
L--es jours filent, les semaines, les mois…
A--s-tu remarqué ? Six ! Six mois bientôt…
I--l aura fallu que tu nous quitte pour que je connaisse ton visage.
R--egard si doux…Tout à fait toi…
E--t tu me (nous) manque…
Tu sais, j'ai commencé à lire le nouveau roman de notre babelien d'auteur, Gilles La Carbona, quand tu étais encore là…Est-ce bien un roman, d'ailleurs ? C'est plutôt un conte. Avec la poésie, la délicatesse, l'écriture sensorielle à laquelle Gilles m'a habituée, j'ai été émue aux larmes par la première partie du texte : enfin quelqu'un qui me permet de mettre des mots sur mes croyances diffuses, mes sentiments confus à propos de « l'Après ». C'est imagé. C'est utopique. Peut-être. Mais je veux croire que c'est comme « ça ». Comme toujours, Gilles n'écrit pas pour divertir, pour faire passer un bon moment (ce que je cherche la plupart du temps, quand j'assouvi ma passion : la lecture). Gilles écrit pour dévoiler, pour montrer, pour faire sentir. Quand tu lis Gilles, tu vois, tu touches, tu sens, tu entends, tu renifle même. Et c'est bon. Ça émeut. Ça demande beaucoup d'attention, mais ça fait du bien. Ça fait réfléchir. Déjà avec « Mathilde », il m'avait éblouie. Avec « L'Ami perdu », il m'avait fait rêver.
Là, je me suis envolée (tu me diras, avec des rossignols, c'était simple….). Mais Gilles est très sérieux. Pas comme moi.
A la fin de la première partie…c'est toi qui es partie. Comme ça, sans prévenir. Avant d'être sûre, j'ai dormi trois heures cette nuit-là. Au matin, le message de Cécile m'a confirmé « l'inconfirmable »…Oh…n'entrons pas dans le pathos…mais j'adorais te lire, j'aimais bien t'écrire. Je t'ai raconté ma vie comme deux copines à la terrasse d'un petit bistrot. Mais nous n'avons échangé que 58 messages. Pour moi, ce fût « tout plein ». Je t'avais promis un dessin de ma Princesse …J'ai oublié de te l'envoyer. Aujourd'hui, elle m'en veut encore. Je lui parlais tellement de toi. Sans t'avoir jamais rencontrée, tu faisais partie de ma vie. Pardon. C'était si bon de te savoir là. le texte de Gilles a, alors, pris encore plus de sens à mes yeux… Tu n'étais pas parti. Tu serais toujours là…
Passés quelques jours, j'ai repris la lecture des « rossignols » : Gilles se transforme, devient fougueux, critique, égratigne, mord, montre du doigt, se ri du monde et de l'Homme. Comme il a raison. Comme il l'exprime bien. Il arrive même à teinter d'humour un texte qui ne prête pas à rire, un texte qui est comme un miroir grossissant des erreurs de l'Univers. Aaaah, ben si même le grand chamane se met à douter…on est mal barrés ! Mais c'est tellement bien écrit. C'est tellement différent de ce que je lis habituellement.
Je n'étais pas sure de pouvoir le faire avant, mais maintenant, je sais que je peux : je te recommande de lire « Et les rossignols chantent encore ». de là où tu es, tu peux certainement le faire, c'est Gilles qui me l'a dit. Et tu pourras me confirmer, si besoin est réellement, que Gilles ne se trompe pas et qu'il a beaucoup de talent….

P.S. : Tu sais, grâce à toi, j'ai tissé d'autres liens. Je tiens à remercier Cécile et son beau sourire comme un soleil ; Christine, ses messages doux comme le miel et ses yeux infiniment bleus ; et puis Jean-Pierre, sa sagesse, son savoir et l'hommage qu'il t'a rendu….
…et bien sûr, je remercie Mr. La Carbona.

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Ce roman nous pousse à nous poser un instant sur la fragilité de la vie, son sens, son essence.
Un homme âgé quitte ce monde en douceur, et se retrouve là où nous aimerions tous savoir de quoi il en retourne ! Dans cet ailleurs qui nous échappe. Et se tient alors un spectacle d'une autre dimension, où les âmes sont légion, et les dialogues emplis de questions existentielles et de réponses parfois étonnantes.
Dieu n'est jamais loin, et l'analyse de ce que nous avons fait de notre planète est absolument dans l'air du temps. de même, les coups de griffe de l'auteur sur l'intégrisme, catholique ou autre donnent à réfléchir sur les religions et toutes les formes d'extrémisme.
Si on est loin de « Mathilde », le premier opus que j'avais lu de l'auteur, certaines questions reviennent, et surtout, l'Amour est toujours là, quelle que soit sa forme. le message est limpide, beaucoup plus que les réponses que nous avons à notre disposition, malgré les progrès actuels de la science, sur la destinée.

La quatrième de couverture donne parfaitement le ton de ce roman à l'accent philosophique, et au style toujours agréable et fluide. Quant à moi, je donne juste mon ressenti : me voilà de nouveau en train me torturer le cerveau avec ces grandes questions que je me posais moins ces temps-ci !
Je remercie Gilles La Carbona de m'avoir permis de lire son oeuvre, et je vous invite à entrer dans le théâtre de l'au-delà et suivre les scènes qui s'y jouent.
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Quand j'ai commencé la lecture, je me suis demandé dans quoi je m'embarquais…

Un vieil homme, Philippe, s'endort paisiblement durant sa sieste et se réveille… mort. Mort, mais autrement vivant.

Eh oui, bienvenu dans le monde de l'au-delà !

Guidé par une âme, Philippe va découvrir les us et coutumes de ce lieu mystérieux dans lequel Dieu semble être tout aussi immatériel que sur terre. Il va même croiser l'âme soeur qui s'est dérobée à lui toute sa vie terrestre.

Mais ne vous y fiez pas, comme l'annonce la quatrième de couverture, c'est « un livre se rapprochant plus du conte philosophique que du roman »

Au-delà du contexte (sans mauvais jeu de mot), il s'agit surtout d'une projection sur ce qui est nuisible à l'homme et de ce qui devrait être essentiel. Une sorte de miroir inversé de croyances et d'espérances qui allument une mèche à des réflexions sur des thèmes tels que le sens de la vie (et de la mort), la destinée, les religions, le pouvoir, le capitalisme, l'amour. Je me suis aussi amusée de certaines analogies avec l'acte de création et l'oeuvre qui finit par échapper à son créateur.
Dommage qu'il y ait cette surabondance des points d'exclamations qui a considérablement gêné ma lecture. Car l'auteur initie beaucoup de réflexions intéressantes, il tire certes des flèches mais elles visent l'amour.

Grand merci à Babelio et aux éditions 5 sens pour la découverte de ce livre.
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Et si, nous allions voir de l'autre côté ? Après une vie bien remplie, Philippe est mort. Il va se retrouver ailleurs.
Dans cet endroit beaucoup de personnes se croisent, certaines se reposent entre deux vies en essayant de comprendre le pourquoi de leurs échecs et d'apprendre à se pardonner. Il y a Véronique qui va l'aider car Philippe n'a pas réussi à vivre son grand amour, il s'est contenté d'autre chose en faisant de son mieux. Il va retrouver Cathy, son grand amour lors de plusieurs vies. Il y a aussi Jo, un truand au langage fleuri qui va seconder Philippe. Là aussi, tout le monde a une tâche à accomplir. Il y a de nouveau une hiérarchie. Philippe va poser des questions qui lui permettront de comprendre que la vie est faite pour s'élever afin d'atteindre un niveau supérieur. J'ai beaucoup aimé une discussion qui n'est pas sans me rappeler certaines réflexions de Jean d'Ormesson :
" _ Dieu existe donc !
_ Faut croire !
_ Comment ça ? Même ici on ne sait pas !
_ Non, même ici on a un doute. Derrière le mur de sagesse il y a autre chose, mais quoi ?
_ Mais si on est là, c'est bien que Dieu existe non ?
_ Il y a de fortes chances oui, Dieu ou autre chose ?" (p. 21)
Ce livre est un immense plaisir de lecture car même si le sujet est sérieux. L'histoire de Philippe et son séjour ailleurs entre deux vies est loin d'être anxiogène, Philippe va finir par rencontrer Dieu qui se comporte en père de famille gentil et débordé par une progéniture très turbulente à laquelle il a donné son libre arbitre et dont il espère toujours.
Gilles La Carbona a affiné son style. Il est poétique, léger avec une pointe d'humour et un sens de la dérision que j'apprécie à leurs justes valeurs. C'est un excellent roman avec une fin magnifique.
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(… La Vie a peut-être un sens caché, mais l'Existence reste un mystère…)
Alors, quand l'heure du départ à sonné, que se passe-t-il de l'autre coté du voile ?
Ou partons-nous ?
Vers qui allons-nous ?
Philippe ne se réveillera pas de sa sieste. Il s'en est allé vers un autre plan vibratoire.
Certes, il vient de mourir, mais son âme, éternelle et immatérielle redevient une petite lumière ailleurs que sur terre. Il est accueilli dans un autre plan de réalité qui reste invisible à nos yeux.
Vient alors le moment du bilan de sa mission de vie.
Pour ce voyage il est accompagné par ses guides qui connaissent toutes ses forces, toutes ses faiblesses, tous ses succès et tous ses échecs.
Il y apprend que la Vie est une grande scène de théâtre ou nous jouons le rôle principal et ou notre libre arbitre peut alors affecter la vie d'autres personnage.
Gilles La Carbona nous entraîne dans un conte philosophique optimiste ou règne humour et dérision parsemé de questions existentielles sur le mystère de notre existence.
Merci à Jmlyr qui m'a donné envie de découvrir ce pétillant roman grâce à son bel avis posté.
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
L’esprit de l’homme a toujours été arrogant, voulant à tout prix me clouer sur le mur du savoir, me refusant toute place à ses côtés ! La théologie n’a fait que m’idolâtrer sans avoir jamais une seule preuve de mon existence, plongeant dans l’obscurantisme le plus stupide des générations entières ! Elle s’est arrogé le droit de commettre des crimes en mon nom, me salissant ainsi et me rendant abjecte aux yeux des non croyants ! Pire leur

donnant l’occasion de me combattre au nom de ces intégrismes stupides, ne cherchant qu’une seule chose, le pouvoir. Mon pouvoir ! La science m’a détesté pour les mêmes raisons. Paradoxe de l’esprit humain. L’homme combat l’homme au lieu de le soutenir, de le comprendre et de l’aimer. Il se croit ainsi tout permis, pense maitriser tous les éléments. Il n’a pas l’humilité des animaux qui l’entourent. L’homme m’agace vois-tu ! Pourquoi devrais-je sauver ce singe savant qui, par sa position dominante oublie qu’il est lui aussi un animal, au point de tancer ses propres congénères. Au mieux de regarder comme une curiosité sortie de la nuit des temps les Pygmées, au pire de massacrer les Indiens d’Amazonie sous prétexte qu’ils sont sur un sol économiquement riche. Où est le respect ? La tolérance ? Je n’en vois pas, le seul modèle économique capitaliste qui s’est étendu sur l’ensemble de la planète a fait plus de mal à la biodiversité que n’importe quelle catastrophe naturelle ! Son anthropocentrisme lui fait oublier qu’il n’était qu’un animal, mais l’Homme, quand il parle de lui se dégage de cette contrainte. Irrévérencieux vis-à-vis de la vie en général, tout lui est dû. Tout doit lui servir et pour cela il standardise, il uniformise sans unifier ! Ce n’est pas cela la vie telle que je l’imaginais. Je voulais un être supérieur, capable de protéger et préserver tout ce qui vivait. À la place l’évolution a conduit à un être abject, prétentieux et sanguinaire.
– Reprenez-le en main.
– Impossible, il est allé trop loin !
– Mais les âmes, c’est vous ?
– Bien entendu, ce sont des bouts de moi, des pensées éparpillées dans l’espace… L’homme cherche Dieu partout, sauf là où il se trouve !
– En lui ?
– Exactement !
...
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Philippe avait grandi dans cette maison il y a bien des années de cela. Sa fierté restait son jardin. La patience dont il avait dû faire preuve pour parvenir à l’harmonie, tant dans les formes, que les couleurs, témoignait de la bonté qu’il portait à la botanique. Le résultat aujourd’hui était à la hauteur du rêve secret commencé il y a bien longtemps. Qu’est-ce donc qu’un jardin, si ce n’est le refuge de l’âme ! L’excellence d’un tel lieu ne dévoile son intérêt et son charme que si on peut le contempler. À quoi bon l’isoler ! Un jardin ne vit réellement que par les regards qui s’y posent et les cœurs qui s’y délassent.
Page 11
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Ceux qui ne savent pas observer sont à plaindre, ils doivent se contenter pour comprendre le Monde de ce qu’ils en découvrent à travers des plaisirs factices. De fausses impressions, d’alléchantes vibrations créées de toutes pièces mais si loin de la réalité… La vérité est juste là devant nos yeux, une montagne bleuie par la lumière, une forêt sombre et mystérieuse, une fleur au parfum envoutant, un regard, un autre regard qui vient se poser sur notre âme, et s’y marie dans un silence révélateur d’une communion improbable ! Les mots ne servent plus à rien, les yeux parlent au cœur ! Les Rossignols s’en donnaient à cœur joie, tandis que de temps en temps, un souffle léger, venu d’on ne sait où apportait des parfums de jasmins, ou de lauriers roses… La Terre immobile, figée dans sa certitude, écrasait de sa force le reste du monde. Les éléments grandioses tel que le ciel et l’espace apparaissaient immuables, profonds, insondables
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Le soir notamment quand le soleil frissonnait avant de plonger loin derrière cette ligne courbe, dans ces derniers feux de jour, combien de fois j’ai senti ta présence, reconnu ton parfum, effleuré ta main… J’aurais voulu que ces couchers de soleil se reflètent dans tes yeux, pour être encore plus beaux ! (p93)
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Il se souvint de l’émoi ressenti par une mélodie, ou la lecture d’un vers, l’élévation produite par un tableau.
Soudain les yeux se posent sur une toile et la peinture parle à nos sens. Nous sommes transportés dans un univers impossible à décrire, il y a un choc qui se produit, une flamme intérieure s’allume.
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le lys et la cocarde, bientôt la suite….
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