La sagesse a bien souvent remplacé la spontanéité et la fougue, à moins que ce ne soit la résignation, l'usure du temps.
Pourquoi s'entêter à se casser les dents sur du pain dur, alors que la société s'accordait à leur fournir une mie, tendre et souple, pour apaiser leur faim d'idéal.
Peu à peu, la clarté du jour laissait apparaître un ciel nacré d'opale et de rose clair, les limbes du jour repoussaient un peu plus chaque minute la froide nuit. Le ciel s'aiguisait d'un bleu métal, tel le fil d'un couteau qui allait sans pitié trancher le cordon invisible qui reliait ces deux mondes.
Les syndicats, c'est un peu comme les hommes politiques : il en faut pour rassurer le peuple et lui faire avaler des sornettes, mais ils ne servent à rien !
Mais la griffe du temps lentement balafre nos âmes. Insidieusement elle creuse un fossé entre nos vies intérieures, elle sépare la jeunesse de l'homme, comme le fléau sépare le bon grain de l'ivraie !
Le froid, la peur, la faim, tous ces désagréments peuvent faire partie d'un bonheur. Tu sais pourquoi ? Parce qu'il y a, à côté, la fraternité des hommes, l'entraide et l'amour !
Quand on est mort, on ne marche pas, c'est une habitude à prendre.
Quand bien même le corps reste sage, l'esprit bien souvent ne peut résister [...] On peut tout penser, mais pas tout dire et encore moins passer à l'acte.
Le cœur a besoin de plénitude pour apprécier la beauté de chaque transition et s'extirper du flot des regrets qui rôde autour de nous, prêt à nous avaler pour nous ramener sans cesse vers un passé qui finit par n'être plus qu'une représentation de notre imaginaire, non le reflet d'une ancienne réalité !