AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,45

sur 6012 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Au début de ma lecture, j'ai été un peu étonnée par la quantité de personnages ! Cela m'a un peu dérouté en toute honnêteté, il y a de quoi se mélanger entre les relations officielles, les amants et toute la cour du roi… Malgré une première partie un peu compliquée, j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman et l'intrigue amoureuse entre Mme de Clèves et M. de Nemours.
La préciosité et cet "amour courtois" est bien présent (l'auteure ayant vécu au XVIIe siècle) et l'on ressent bien à la lecture une critique et de la dérision envers la société de cour.
Le triangle amoureux est vraiment intéressant et les ragots entre les différents protagonistes rendent le récit vraiment passionnant. Tous les personnages de ce roman ont réellement existé sauf Mme de Clèves et sa mère. J'ai adoré tout ce côté historique autour du règne du roi Henri II. Encore un très bon classique à découvrir !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10

Vous aimez les histoires d'amour ? Oui , alors ce roman de Madame de la Fayette qui à parue en 1678 est fait pour vous !

Rappelez vous … L'histoire de Mademoiselle de chartres âgée de 16 ans qui est en age de se marier et qui dois faire un choix .

J'ai adoré ce roman , j'ai trouvé le vocabulaire utilisé très soutenu mais malgré ça facile à comprendre . La fin du livre était bien même si j'aurais aimé qu'elle finisse avec celui qu'elle aime réellement . La longueur de l'histoire était parfaite ni trop longue , ni trop courte . Cette histoire me procure de la curiosité et beaucoup d'autres émotions. Elle n'est pas lassante , nous avons toujours envie de savoir la suite c'est très intriguant !
Ce livres est vraiment à ne pas rater car nous avons l'impression de ressentir l'histoire puisque les personnages parle énormément de leurs émotions .
Commenter  J’apprécie          10
On m'avait promis un livre ennuyant et je ne l'ai vraiment vu comme ça. le début était certes un peu longuet, à cause de la présentation et l'énumération de tous les personnages (une vingtaine) et les descriptions d'événements royaux ne pesant pas tant que ça dans l'histoire. Mais une fois le décor posé et la rencontre faite entre madame et monsieur de Clèves faites, je me suis mise dedans. L'auteure a voulu décrire monsieur de Clèves comme quelqu'un de gentil et de doux pour je pense, faire de lui un personnage très touchant et attachant qui n'a malheureusement pas eu un amour réciproque tout au long de sa vie c'est d'ailleurs ce qui l'a tué. Je pense que l'auteure a voulu mettre cette mort (assez rapide et dramatique) en scène pour nous rendre encore plus remonté contre madame de Clèves et pour continuer à la blâmer. Mais malgré ça, je pense qu'elle n'a rien à se reprocher car elle a toujours été extrêmement fidèle et n'a jamais cédé à ses pulsions tout on long de sa vie. Enfin, l'auteur a fait de Monsieur de Nemmour un homme idéal. À mon avis cette perfection permettait de montrer à quel point madame de Clèves avait du courage de résister à son inclinaison pour cet homme.
Pour finir, quelque chose m'a peut-être échappé mais je trouve que de part ses mots, l'auteure ne nous donne pas d'indice suffisant pour savoir si elle souhaite qu'on blâme sa protagoniste ou qu'on l'admire. Car certes elle fait souvent l'éloge de sa vertue mais tous les moments où elle repousse monsieur de Nemmour et les moments où elle s'autoflagelle la rend (à mes yeux en tout cas) assez insupportable.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai tendance à bouder la littérature classique en raison des lectures imposées à l'école, mais là, je dois dire que j'en garde un bon souvenir.

Il s'agit d'une romance contrariée qui insiste sur le poids de l'étiquette et les usages de la cour.
Commenter  J’apprécie          10
La Princesse de Clèves est souvent considéré comme l'acte de naissance du roman français moderne. Il paraît en 1678. Madame de Lafayette est l'une des toutes premières femmes de Lettres et une représentante des Précieuses (non ridicules) qui constituent un classicisme au féminin.

L'intrigue purement amoureuse - et non historique - se situe sous le règne d'Henri II en 1558 et 1559. le début du roman nous obligera donc à revoir notre histoire de France afin de comprendre les intrigues de la Cour, les alliances et mariages arrangés pour les intérêts de l'Etat avec l'Angleterre et l'Espagne, ou plus souvent pour les intérêts personnels des grandes lignées, les de Guise, Navarre, Poitiers, Condé.

le Prince de Clèves, second fils du duc de Nevers, est éperdument amoureux de Mademoiselle de Chartres et parvient finalement à l'épouser. Mademoiselle de Chartres acquiesce à cette union par raison, n'ayant encore jamais connu la passion qu'elle rencontrera peu après son mariage en la personne de Monsieur de Nemours.

Mme de Lafayette, comme ses amies Précieuses, croit en l'impermanence de la passion, est convaincue qu'elle ne se maintient que si l'un des deux amants ne cède pas aux avances de l'autre et qu'il ne peut exister d'amour profond et durable dans le couple. Elle recherche donc le repos, les plaisirs "tranquilles".

La Princesse de Clèves est un drame passionnel où même la grande vertu de l'héroïne ne lui apporte pas le bonheur. Il fait réfléchir sur la condition de la femme au XVIè siècle bien sûr mais aussi sur les relations amoureuses et la notion de couple de nos jours.

Alors d'après vous quelle aurait dû être la conduite du Prince et de la Princess de Clèves, de leurs amis et de monsieur de Nemours?

En voici un extrait " les hommes conservent-ils de la passion dans ces engagements éternels? Dois-je espérer un miracle en ma faveur? Et puis-je me mettre en état de voir certainement finir cette passion dont je ferai toute ma félicité? "
Lien : http://partageonsnoslectures..
Commenter  J’apprécie          10
Je préfère la Princesse de Montpensier de la même Mme de la Fayette, car ici, l'arrière-plan historique n'est qu'un prétexte et n'est pas très creusé. En revanche, l'héroïne est un modèle de vertu et de maîtrise de ses émotions au nom de son devoir.
Commenter  J’apprécie          10
écriture ardue, j'ai dû me servir d'un dictionnaire et d'annotation pour comprendre la plupard des mots et surtout expression, qu'on emplois plus a l'heure actuelle.
Commenter  J’apprécie          10
Salut la Compagnie !

Ce livre est considéré comme un chef d'oeuvre de la littérature précieuse par beaucoup et c'est mérité selon moi. L'histoire est digne de son siècle avec tout les idéaux et les enjeux du XVIIème. Mme de Clèves est un exemple de vertu et de respect pour son mari. Dans un monde ou le libertinage est une chose assez commune, le thème de la galanterie reste néanmoins très présent et on y trouve un grand raffinement. Par sa bonne conduite, la princesse est aussi un modèle didactique, un professeur de morale. L'histoire peut s'apparenter à une nouvelle, de par son unité de temps, par l'histoire se passe sur une année, malgré quelques histoires rapportées par les personnages, mais aussi par peu de personnages principaux et secondaires, ..., mais ça reste un roman !
Mme de Lafayette a ancré son récit dans les années 1558/1559. L'univers mis en place par l'auteure est très riche, et très bien documenté. On y découvre la vie à la cour de France sous Henri II avec la Reine Catherine de Médicis, la reine dauphine Mary Stuart et l'ensemble des princes de cette époque. La société mondaine est bien décrite malgré quelques tout petits arrangements avec les évènements pour la continuité de la narration. La citation de très peu de dates précises a peut-être vocation à rendre intemporelle ce récit à valeur moralisatrice.
Les personnages sont parfois caricaturaux, mais c'est sûrement pour coller à la valeur d'enseignement du roman. L'honnêteté de la princesse de Clèves fait parfois un peu cliché dans un monde où tout n'est qu'apparence et conspiration. Mais on s'attache quelques peu à elle et davantage à son époux, qui ne souhaitait que l'amour de sa femme.
le récit tire un peu en longueur par moment du fait des nombreuses descriptions, en particulier celles des faits historiques, sensés nous éclairer mais qui nous perds parfois davantage.
le ton un peu moralisateur de ce manuel de la vertu, peut avoir du mal à passer. Pour ne rien arranger, le texte est rédigé dans un français un peu ancien, et qui peut empêcher une lecture fluide par endroit. Les différences de significations de certains termes rendent parfois les notes de bas de pages indispensables pour ne pas se tromper dans le sens.
Il est compréhensible de certains abandonnent si ils ne sont pas happés par l'histoire.

Même si c'est un classique à connaître, il faut aimer ce genre assez particulier, et même si l'histoire est relativement prenante, l'écriture est déroutante. C'est pourquoi ce livre vaut un 13,5/20 pour moi :) !
Lien : http://kurelfaitunepause.blo..
Commenter  J’apprécie          10
critique de l'époque du lycée : Bien mais le début est assez inintéressant et compliqué car on n'y parle que des personnes de la cour.
Commenter  J’apprécie          10
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (29006) Voir plus



Quiz Voir plus

La Princesse de Clèves (IV Partie)

Quand elle commença d'avoir la force de l'envisager, et qu'elle vit quel mari elle avait perdu, (...)______ qu'elle eut pour elle−même et pour monsieur de Nemours ne se peut représenter.

l´haine
l'amour
l'horreur
l' honte

9 questions
267 lecteurs ont répondu
Thème : La Princesse de Clèves de Madame de La FayetteCréer un quiz sur ce livre

{* *}