Je vois une chose que je ne comprendrai jamais. La passion irrésolue. Puis je lis la sainteté de la princesse. Alors je m'appuie, je me défile. Pour comprendre l'enjeu, d'une lettre. Elle vient temporiser mon intellect du livre dans son ensemble. le bijou du monde contemporain, n'est plus cette fois, un lys, mais une jonquille. Il n'y a alors plus de vallée, mais un long corridor, celui de l'infante justesse, d'une noble indomptée qui se faufile entres les jugements des uns, pour épouser la suite de Dieu. Pourquoi est-elle si sereine ? Une certaine impression dont ma lecture me laisse perplexe domine ma pensée sans me laisser parler. Juste avant, j'étais ignorant. Maintenant que j'ai en tête l'histoire de la femme la plus féconde du monde, j'en reviens à mes propres déboires, sans couvert de la modernité de ma tendre époque, le XXIe siècle. La lumière d'un bonheur autochtone rongé sur les étalages d'une braderie, avec de petits éléphants en marbres, des liqueurs bleues marine, jaunes de citronnelle, verte de diamant. Jusqu'alors c'était un défilé de sensations poétiques. Mais pour une histoire qui se complexifie dans le regard public du XVIIe siècle, j'entrevois, car ma vue est toujours aveugle, sur ce que peut projeter les rayons de la lumière haute, une pesanteur, par rapport à l'élément de songe féminin, dans son plus bel appareil, rêve éphémère que m'offre une vue reposante d'une prise de conscience singulière. J'avais maintenu un rythme de lecture assez tumultueux, en outrageant la fin complète où j'ai pu m'arrêter sur les dernières phrases, dans un silence de neige, blanc de pureté joyeuse et non d'individualité. Être une femme dans un monde de femmes. Avoir des espérances masculines ou féminines n'est pour ce que j'ai pu disposer dans mon esprit, sans l'ombre d'un choix dans la lecture du texte, revient à une diligence. Aux chevaux calmes et sereins qui rentrent dans les coulisses de la pénombre. Un service n'est jamais rendu dans le monde des rois et des reines que contre une autre offre, si l'on en prend au pied de la lettre le monde de cour comme une sphère de justesse, sans égal, au reste de la foule d'individus. Aimer. L'être aimé. Soi-même et le désordre de la séduction. Madame de Montmorency en sera assurément une statuette pleine d'effigie, petit dans son sacrement, très grande statue dans l'office sacré. Alors pourquoi le temps d'une vie brève est-il la fin, n'y aura-t-il pas, un après Clèves, une Mélisande, une Sémiramis, une
Jane Austen, une
Mary Wortley Montagu, toutes mystérieuses par le devenir en fleurs de leur postérité, toujours synonyme de printemps, de lentes évolutions dans les mentalités.