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Critique de PhilippeCastellain
Faisant découvrir Lyon à mon père, il fut enthousiasmé par mon bar préféré : il était situé à côté d'une belle maison ancienne, sur laquelle figurait une plaque signalant que Louise Labé avait vécu en ce lieu.
Cette grande poétesse du XVIème siècle, à relier au mouvement de la Pléiade, est aujourd'hui bien oubliée. Ses vers chantant l'amour courtois à la façon de Pétrarque ne sont plus vraiment au goût de notre époque. Il est vrai que l'objet présumé de son amour, le poète Olivier de Magny, est aujourd'hui encore plus oublié.
Pourtant sa langue est belle, et assez facile à comprendre même quand on est peu familier des tournures du XVIème siècle. Ses élégies sont parfois difficile à suivre, mais ses sonnets sont pleins de charme.
Il n'en va pas de même de Pernette du Guillet, qui manie la langue française et les métaphores avec une habileté déconcertante ; sa lecture exige une certaine concentration et un certains temps d'adaptation.
Deux grandes femmes de lettre, qui comptèrent parmi les fondateurs de la langue française. C'est de ces poèmes d'allure désuète que découla toute la littérature française telle qu'on la connait aujourd'hui.
Louise Labé fut également l'une des sources d'inspiration de la poétesse Catherine Pozzi, amie de Jean Paulhan et maitresse de Paul Valéry.
Cette grande poétesse du XVIème siècle, à relier au mouvement de la Pléiade, est aujourd'hui bien oubliée. Ses vers chantant l'amour courtois à la façon de Pétrarque ne sont plus vraiment au goût de notre époque. Il est vrai que l'objet présumé de son amour, le poète Olivier de Magny, est aujourd'hui encore plus oublié.
Pourtant sa langue est belle, et assez facile à comprendre même quand on est peu familier des tournures du XVIème siècle. Ses élégies sont parfois difficile à suivre, mais ses sonnets sont pleins de charme.
Il n'en va pas de même de Pernette du Guillet, qui manie la langue française et les métaphores avec une habileté déconcertante ; sa lecture exige une certaine concentration et un certains temps d'adaptation.
Deux grandes femmes de lettre, qui comptèrent parmi les fondateurs de la langue française. C'est de ces poèmes d'allure désuète que découla toute la littérature française telle qu'on la connait aujourd'hui.
Louise Labé fut également l'une des sources d'inspiration de la poétesse Catherine Pozzi, amie de Jean Paulhan et maitresse de Paul Valéry.
