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Note moyenne 3.7 /5 (sur 53 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nîmes , le 02/12/1884
Mort(e) à : Paris , le 09/10/1968
Biographie :

Jean Paulhan est un écrivain, critique et éditeur français, animateur de la Nouvelle Revue française (NRF) de 1925 à 1940 et de 1953 à 1968.
Jean Paulhan étudie la psychologie française dans le sillage de Pierre Janet et de Georges Dumas. Il écrit dans des revues de philosophie, comme La Revue philosophique de la France et de l'étranger, ou de sciences sociales, comme Le Spectateur. Il fréquente assidûment les milieux anarchistes. A la fin de 1907, il part pour Madagascar, où il enseigne le français et le latin - parfois aussi la gymnastique - au lycée de Tananarive. À la déclaration de la guerre, il est affecté au 9e Zouaves, où il obtient le grade de sergent. Il est blessé pendant la nuit de Noël 1914.
Après la guerre, il se lie avec Paul Éluard et André Breton, mais devient en 1919 le secrétaire de Jacques Rivière, à la N.R.F. Rivière meurt. De 1925 à juin 1940, Jean Paulhan dirige donc la principale revue littéraire d'Europe. Dès juin 1940, il pose les fondations spirituelles d'une résistance française. En juillet de la même année, il tente de persuader ses amis de l'échec inévitable de toute collaboration. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il entre dans une clandestinité partielle et fonde la revue Résistance, puis, avec Jacques Decour, les Lettres françaises. Il soutient les éditions de Minuit fondées par Vercors et Pierre de Lescure. Ses activités sont connues des Allemands et lui valent une première arrestation, dont il ne réchappe que par la protection du collaborateur Pierre Drieu La Rochelle, puis la tentative d'une seconde, qui l'oblige à se sauver par les toits, et à se cacher jusqu'à la Libération.

Après la Libération, il accepte de participer à la revue dirigée par Jean-Paul Sartre, Les Temps modernes, mais sous le pseudonyme de Maast. Il reprend la direction de la N.R.F. après que celle-ci a été autorisée à reparaître, d'abord en janvier 1953, sous le titre "Nouvelle Nouvelle Revue française", puis sous son titre initial, à partir de janvier 1959. Mais sa collaboration avec Marcel Arland devient de plus en plus tendue. Sans abandonner le terrain de la littérature contemporaine, il travaille surtout à ses œuvres complètes, qui seront publiées, dans leur première édition, chez l'éditeur Claude Tchou, de 1966 à 1970. Il est élu membre de l'Académie française le 24 janvier 1963.
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Christine Ferret, conservatrice des bibliothèques, adjointe au service Art, département Littérature et art de la BnF, vous propose un programme de lectures autour des peintres qui ont influencé Henri Cartier-Bresson : - « Piero della Francesca », Alessandro Angelini, Imprimerie nationale, 2014 https://c.bnf.fr/NLC - « Paolo Uccello », Mauro Minardi, Imprimerie nationale, 2017 https://c.bnf.fr/NLF - « Oeuvres complètes », tome 2, Jean Paulhan, Gallimard, 2009 https://c.bnf.fr/NLI - « Photographie », Henri Cartier-Bresson, Delpire, 1989 https://c.bnf.fr/NLL - « Elle, par bonheur, et toujours nue », Guy Goffette, Gallimard, 1998 https://c.bnf.fr/NLO - « L'Atelier d'Alberto Giacometti », Jean Genet, l'Arbalète, 1992 https://c.bnf.fr/NLR - « Lettres sur Cézanne », Rainer Maria Rilke, Seuil, 1991 https://c.bnf.fr/NLU En savoir plus sur l'exposition Henri Cartier-Bresson. le Grand Jeu : https://www.bnf.fr/fr/agenda/henri-cartier-bresson

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Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Jean Paulhan
Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu’à ce qu’elle étouffe. Elle n’étouffera pas sans t’avoir piqué.
C’est peu de chose, dis-tu.
Oui, c’est peu de chose. Mais si elle ne te piquait pas, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus d’abeilles.
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Jean Paulhan
La rivière coule nue
Les jeunes arbres vont vivre
Dans les bois
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Jean Paulhan
Cette idée venue toute seule
T'a fait dépêcher
Pourtant tu es sorti pour ton plaisir.
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Jean Paulhan
Un critique ne doit jamais hésiter à se rendre ridicule.
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Jean Paulhan
J'espère vivre jusqu'à ma mort.
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Jean Paulhan
Je crois que le langage contient la clé de tous les problèmes qui nous préoccupent.
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Je suis le riz, et vous êtes l'eau :
Ils ne se quittent pas dans les champs,
Ils ne se séparent pas dans le village ;
Mais chaque fois qu'ils se rencontrent,
C'est entre eux un amour nouveau.

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C'est du moins ce qu'il* semble dire dans une lettre à son petit fils Jacques, au sujet de la philosophie " Si tu attends d'elle qu'elle t'apprenne des choses, eh bien tu peux être tranquille, elle ne t'apprendra rien du tout. Mais si tu te contentes d'y voir une invitation à te faire toi-même ta philosophie, il te reste un peu d'espoir"



*Paulhan
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Je suis le gros sel qui vient de l'Ouest.
Je suis le miel épais qui vient de l'Est.
Goûtez-le, petites filles :
Il est doux et savoureux.
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Paulhan observait en outre, assez drôlement qu'un problème a l'avantage de n'être qu'un problème, tandis qu'une solution "en pose mille"
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