Souvenirs de la banlieue, tome 4 : Junior

— J’ai lu dans le journal qu’on devrait boire autant d’eau que d’alcool, si on ne veut pas être malade.
— L’eau c’est pour les plantes, pas pour les hommes. Il ne faut pas croire tout ce qui est écrit dans le journal. Tu le sais bien, l’alcool ne me rend jamais malade.

Le gouvernement est toujours pressé de venir chercher notre argent dans nos poches, mais quand il s’agit de payer, il prend tout son temps.

Il n’y a que les gens ennuyants qui s’ennuient.

Une photo parle mille fois plus que des mots.

L’école n’est pas parfaite, mais elle est un mal nécessaire, surtout à notre époque.

Avec tout l’alcool que j’ai ingurgité, il n’y a rien comme une bonne bière froide pour me remettre.

C’est facile de parler quand on n’a aucune dépendance.

L’homme a beau posséder le plus beau sourire du monde et avoir fière allure dans son complet, celui qui fera aimer les assurances à Sylvie n’est pas encore né.

C’est contre ses valeurs d’enlever la vie de quelque façon que ce soit. Certes, elle empêche la famille en prenant la pilule, mais il y a tout un monde entre tuer un fœtus et s’organiser pour qu’aucun ne se forme.

On ne rit pas pour rien.