J'ai passé un bon moment en lisant cette pièce. du pur vaudeville, simple à lire et divertissant. On s'imagine vite dans une salle de théâtre et se laisser à rire sans honte.
Ici en trame de fond nous avons à faire au rapport particulier que Monsieur Perrichon peut avoir avec la reconnaissance des services rendus, mettant en exergue l'orgueil des Hommes.
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À la lecture du Chapeau de paille d'Italie toutes les préventions que j'avais contre monsieur Labiche s'étaient envolées malheureusement elles me sont revenues à celle du Voyage.... Avec ce monsieur Perrichon toute la folie inventive qui menait les personnages dans une ronde diabolique que l'on avait dans le Chapeau de paille a complètement disparu. Nous suivons confortablement installé la voie toute tracée d'une intrigue sans surprise. Ce qui en partie sauve ce texte c'est l'aspect daté des situations et des moeurs des personnages, ça présente ainsi au moins cet avantage d'être un document utile pour se faire une idée des conditions pratiques des prémices du tourisme de masse. Certains voient dans ce monsieur Perrichon et toute sa petite famille une occasion de critique de la bourgeoisie française du XIXe. Je ne crois pas que Labiche ait été un subversif qui remettait en cause les valeurs de la société de son temps. Il ne s'agit ni plus ni moins qu'une série de caricatures des personnages que l'on trouvait à cette époque. Ainsi nous trouvons le bourgeois épais et vaniteux, la fille du dit bourgeois sotte et un tantinet cruche, les deux prétendants cyniques, le militaire hâbleur, le domestique ... . Genre qui peut se comparer au Dîner de cons de Francis Veber, cela fait un peu rire ceux qui se reconnaissent dans la galerie de portraits ; mais du jour où disparaissent ces types de personnes il ne reste plus grande-chose à sauver.
Je serai beaucoup plus circonspect lors de ma prochaine lecture d'une pièce de monsieur Labiche.
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