il est coutumier de se souvenir où l’on était le jour où l’homme a marché pour la première fois sur la Lune — le jour où le mur de Berlin est tombé — le jour où les kamikazes de Ben Laden ont réussi leur coup au-delà de leur propre espérance en détruisant les deux tours du World Trade Center de New York. Ça s’appelle une rupture historique.
Personne n’accepte, en effet, qu’il y ait dans la vie « la tragédie sans la raison » (…). J’accepte la tragédie sans la raison. Je fais ce pari. A mes risques, mais sans grand péril. Si une autre vérité que celle-ci n’a pas surgit, c’est qu’il n’y en a pas. Ou alors s’il y en a une – je me serais trompé, ce n’est pas très grave - elle est tellement énorme qu’elle déstabiliserait et détruirait tellement la base du système démocratique américain qu’on l’a enfouie pour toujours – dans les tombes des dix mille protagonistes de cette histoire, ce roman, le plus grand roman américain. Dix mille tombes. Dix mille secrets. Dix mille mensonges. Aucune vérité, sauf celle de l’irrationnel.
Car ce prince, en apparence pourvu de toutes les facilités dues à un corps athlétique, était en réalité un véhicule de maladies et d'anomalies. Une sorte de monstre. On aurait pu lui appliquer le nom d'un chanteur français : Grand corps Malade.
Lors- qu’on a trop travaillé sur une enquête, lorsqu’on a trop lu et relu, lorsque l’on a trop examiné et contrebalancé les théories, on ne sait plus rien
Il y a trois choses qui sont réelles :
Dieu, la folie des hommes, et le rire.
Les deux premières sont au-delà de notre compréhension.
Alors, nous devons faire ce que nous pouvons avec la troisième.
Il y a trois choses qui sont réelles :
Dieu, la folie des hommes et le rire.
Les deux premières sont au-delà de notre compréhension. Alors, nous devons faire ce que nous pourrons avec le troisième
Ainsi, il est coutumier de se souvenir où l’on était le jour où l’homme a marché pour la première fois sur la Lune — le jour où le mur de Berlin est tombé — le jour où les kamikazes de Ben Laden ont réussi leur coup au-delà de leur propre espérance en détruisant les deux tours du World Trade Center de New York. Ça s’appelle une rupture historique. Eh bien, le 22 novembre 1963 appartient à cette catégorie de moments
Pour toute une génération — pour plusieurs générations, en réalité —, le 22 novembre 1963 aura constitué l’équivalent de ce que fut, trente-huit ans plus tard, le 11 septembre 2001. Dans l’inconscient collectif, il existe quelques dates, rarissimes, qui mettent instantanément en marche l’horloge de la mémoire. Des dates que l’on peut considérer comme universelles et qui vous donnent la sensation de vivre une page de l’Histoire — vous font prendre conscience de vivre un « grand tournant ».
Trois coups. Du feu. La mort. La tragédie. Et bientôt, la phrase qui serait la plus prononcée à travers l’immense espace américain : The President has been shot. On a tiré sur le Président.
Il possédait cette mystérieuse particule qu'on appelle le magnétisme, c'est-à-dire la faculté de fabriquer du silence, à peine avait-il pénétré quelque part