J'ai découvert
Francis Lacassin par l'intermédiaire de certaines des préfaces qu'il rédigea dans la collection Bouquins. Et rapidement, je suis tombé sous le charme de son style simple et abordable par tous, d'autant plus que certains des nombreux centres d'intérêt du monsieur rejoignaient les miens à commencer par la littérature dite populaire.
Ces mémoires débutent en 1957 alors que l'auteur est en garnison à Souk-Ahras, en Algérie. Et c'est en quelque sorte la lecture du "Cas
Simenon" de
Thomas Narcejac qui va lancer notre homme quelques années plus tard dans les rails de l'édition.
On croise d'ailleurs ici le fameux duo
Boileau-Narcejac,
Simenon,
Gustave le Rouge et bien d'autres encore, car Lacassin, avant de parler de lui-même, commence par évoquer
les autres, sachant reconnaître ce qu'il doit à chacun.
On pourra reprocher ou ne pas être d'accord avec certains de ses goûts ou certaines de ses manières de faire, mais le livre est passionnant d'un bout à l'autre, et l'on se dit que ce type d'aventures éditoriales doit aujourd'hui avec l'arrivée d'autres média appartenir pleinement au passé.
Un livre empli de rencontres, au parfum doucement nostalgique, parfaitement raconté par un personnage curieux qui vécu pleinement semble-t-il ses passions.
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