AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,36

sur 187 notes
5
11 avis
4
3 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Ma critique est vraiment à chaud car je viens à l'instant de terminer ce livre qui m'a tordu les tripes pendant plus d'un mois. C'est très bien écrit et on sent que c'est du vécu dans la façon de raconter les horreurs de ce camp peu connu en France. On suit Paulo dans les méandres de l'inhumanité nazie et aussi dans la solidarité des prisonniers quel que soit leurs nationalités et conditions. Une lecture à ne pas mettre entre toutes les mains car la violence mentale y est continue.
Commenter  J’apprécie          20
L un de mes livres préférés .
Je l ai lu quand j étais adolescent et je ne m en suis jamais remis.
Le livre qu il faut avoir lu sur cette période.
Exceptionnel et instructif .
En complément je conseille de lire Mauthausen l enfer nazi en Autriche de DW Pike .
Commenter  J’apprécie          10
Juste sublime, émouvant, triste, ce livre vous retourne les tripes et le cerveau, une fois que vous l'avez lu il vous restera en tête à vie, tout est tellement détaillé que l'esprit vous conduit directement sur place en temps que spectateur impuissant ,d'une histoire poignante et déroutante. Je le conseille fortement.
Commenter  J’apprécie          10
Que ne puis-je conduire une voiture moi-même, et rouler sur les routes autrichiennes afin de passer sous ce tunnel des Karavanken, en pensant à tout ce travail, mètre après mètre, roche après roche, pour la liberté, pour échapper au Führer... Mais de l'autre côté, c'est Tito, pas beaucoup mieux.
Trente heures de lecture audio, un week-end entier suspendue à la voix de la lectrice, mon ancienne collègue. Week-end inoubliable.
Commenter  J’apprécie          10
Âmes sensibles, accrochez-vous ! Une chose est d'apprendre dans les grandes lignes l'existence des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale et autre chose d'endosser à Mauthausen un pyjama rayé et de vivre deux ans dans la peau d'un condamné aux travaux forcés sous la garde de SS. le parcours du lecteur résistant que nous impose ce livre est éprouvant (plus de cinq cents pages d'une typographie serrée), mais il ne pouvait pas être plus court ; les jours, les mois et les années durent si longtemps au bagne !

Bien qu'il puisse paraître romancé, ce livre porte la marque du vécu : l'histoire qu'il rapporte est fondée sur des faits réels. Précisément parce que proche de la réalité, le récit est presque insupportable. Pourtant, il faudrait que bien des professeurs et des étudiants le lisent pour mesurer le caractère relatif du spleen contemporain. [Je dis "proche de la réalité" parce que, malgré tout le talent de l'auteur, la transmission à cent pour cent de l'ignoble, de l'atroce et du monstrueux est impossible.]

Ce n'est pas parce que la guerre est une horreur et que les atrocités commises au nom du fascisme sont indignes de l'humanité qu'il faut refuser de regarder la vérité en face. Ces hommes faits prisonniers pour de bonnes ou de mauvaises raisons, n'ont pas été traités comme des hommes, mais comme des bêtes de somme, des esclaves que l'on éliminait s'ils devenaient improductifs ; survivants, ils échappaient au crématoire mais devaient travailler quatorze heures par jour pour le compte de l'organisation de leurs bourreaux.

J'ai particulièrement apprécié la figure du principal protagoniste (Paulo) parce que, du fond de la misère la plus obscure, il savait distiller des encouragements à ses compagnons d'infortune et les convaincre que survivre dans les conditions extrêmes auxquelles ils étaient soumis était un devoir de Résistance. J'ai également aimé la description du changement de camp de la peur, changement d'abord subtil en 1944, puis de plus en plus évident au fur et à mesure de l'avancée des forces alliées ; j'écris cela pour ne pas décourager le lecteur potentiel : il y a de la lumière au bout du tunnel et, de-ci de-là, on rencontre des remarques drôles qui sont autant de verres d'eau accordés au lecteur dont la gorge sans cela deviendrait affreusement sèche.

La lecture demande parfois un effort, une forme de courage. Ainsi, vous pourrez être rebuté, écoeuré et profondément choqué par la dureté du vocabulaire utilisé, mais vous devrez l'accepter (même si vous n'en comprendrez pas toujours les nuances sordides), car ce sera votre façon de découvrir ce que des hommes de notre époque et de notre culture ont fait subir à leurs contemporains et de rendre hommage un tant soit peu à ceux qui ont résisté et témoigné.
Commenter  J’apprécie          112
J'avais vu ce livre il y a quelques années alors que j'avais une vingtaine d'années et j'avais été marqué par l'histoire authentique de ces hommes d'origines sociales diverses qui avaient eu la chance et bien sûr le courage de sortir vivant de cet enfer sur terre. Quel nom sinistre que ce Loib Pass ! Ce tunnel qui a été remplacé par un autre il y a quelques années, construit par des hommes réduits à l'état d'esclaves par un régime dévoyé, est l'un des symboles de la folie meurtrière du IIIème Reich. J'ai relu récemment ce témoignage poignant et éprouvant d'André Lacaze avec la même émotion ressentie lors de sa 1ère lecture. Celle-ci s'impose d'ailleurs d'elle-même afin ne pas perdre à l'esprit ce que les hommes peuvent faire subir à d'autres hommes. Et bien tristement, le sujet est toujours d'actualité.
Commenter  J’apprécie          10
Ce n'est pas l'histoire la plus connue de la 2e GM.
Camp De concentration particulier.
Histoire vraie, dur mais super bouquin.
Commenter  J’apprécie          10
un livre qui remue, qui semble imvraissemblable et qui laisse une trace inoubliable au moins d'içi ,je l'ai lu il y a au moins 30 ans, et , je ne sais pas si tous mes jours depuis, n'ont pas été travaillés , merci , ou pas dans l'effort de ne pas perdre de temps à reconnaitre le beau, le vrai, l'amour sain, le sens ....: partout !, j'espère que oui, aussi témoigner que ce livre à été lu c'est un peu faire un effort sans effort.
Commenter  J’apprécie          10
En 1943, André Lacaze, membre de la résistance, a été déporté au camp de Mauthausen. Comme le héros qu'il met en scène dans "Le tunnel", le hasard a voulu qu'il soit transféré peu de temps après au commando annexe de Loibl Pass, chargé de creuser un tunnel sur la frontière austro-hongroise. En apparence, c'était peut-être quitter un enfer pour un autre, mais les nazis ayant besoin de bras, la perspective de finir au crématoire s'éloignait un peu. La ressemblance de l'auteur avec son personnage s'arrête là, car Paulo Chastagnier n'a pas été déporté pour des faits glorieux : c'est un vulgaire truand parisien. André Lacaze joue beaucoup sur la différence d'origine de ceux qui peuplent ce camp. La rivalité entre résistants et voyous ne trouve de répit que face à la bestialité des kapos, pour la plupart prisonniers allemands pour faits d'homosexualité. Double raison aux yeux de Paulo pour cristalliser sa haine...
C'est un récit magistral sur la déportation et son cortège de violences, d'humiliations, de privations mais surtout sur la capacité de l'homme à lutter pour sa vie. Les sentiments se succèdent : il suffit d'une conversation, d'un geste d'amitié, d'une rumeur sur l'avenir pour que l'espoir rejaillisse. de même qu'une blessure, une maladie, la perte d'un co-détenu peut vous détruire moralement et rapprocher ainsi l'heure de votre condamnation à mort. L'écriture d'André Lacaze s'est adaptée à l'origine de son narrateur et l'emploi de cet argot parisien arrive même à distiller un peu d'humour dans toute cette noirceur.
Malheureusement, en consultant Babelio, je m'aperçois qu'il existe une suite à ce titre, suite que je ne possède pas. Je regrette donc la fin plutôt brutale car je n'assiste pas à la libération du camp. Ma note de 12/20 est surtout due à cette déception finale.
Commenter  J’apprécie          272
vous qui entrez ici laissez toute espérance.ce vers de dante trois cents déportés du camp de Mauthausen où la durée moyenne de vie était de quatre mois,l on fait mentir.ils sont sortis vivant un matin de 43 d un convoi de 2 500 français.parce qu'il y avait a la frontière yougoslave un tunnel stratégique a construire.a loibl-pass leur petit camp perché sur les monts Karawanken on savait mourir,mais aussi rire 😆 chanter 🎶 saboter et rentre les coups.
le tunnel est le récit du calvaire et de la résurrection de ses français que rien ne prédisposait a s unir.ils y avait tout les âges du grand père a l écolier,de tout les milieux de l ouvrier 👷 agricole au pdg,de tout les horizons politiques.sans parler des truands.l un d eux pourtant s est racheté au bagne même
Commenter  J’apprécie          551



Autres livres de André Lacaze (2) Voir plus

Lecteurs (570) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3193 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}