AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Et j'ai su que ce trésor était pour moi (9)

Mais oui, c'est dur, la vie des vivants, qu'est-ce que tu crois. On dirait que tu as oublié. Pourtant tu ne les épargnais pas non plus, tes personnages, si je me souviens bien. (p. 25)
Commenter  J’apprécie          190
Le spectacle de l'amour est insupportable. On préfère avoir des raisons de plaindre les gens plutôt que de contempler leur bonheur.
Commenter  J’apprécie          130
Dommage que je te tutoie, je vous aurais dit des choses que je n'ose pas te dire.
Commenter  J’apprécie          80
Nos histoires inventées étaient notre royaume. A force de partager à toute heure nos envies de romans, nos débuts de romans, nos bribes d'intrigues, nos croquis, nos petites et grandes nouvelles, nous avions fini par vivre de l'autre côté. Julia, je ne te laisserai pas sombrer. Tu es au bord du grand trou. Je te retiens. Je te sauve. Je vais reprendre nos anciennes histoires, commencer des romans que nous finirons un jour ensemble, quand tu seras debout, quand tu seras vivante, pleine de rires et de cris de bonheur et de cris de plaisir, quand de nouveau nos peaux feront des étincelles en se touchant. J'y arriverai, tu vas voir. Après tout, Shéhérazade est bien parvenue à ses fins, la petite futée a fini par clouer le bec à son sultan psychopathe. Qu'ai-je de moins qu'elle, dis-moi ? Nous en avons vu d'autres, nous deux, nous avons terrassé des fantômes autrement moins commodes.
Allons, ne reculons plus.
Histoire de Nora.
Je commence.
Commenter  J’apprécie          70
Il ne se passait pas un jour, du temps de notre gloire, sans que nous évoquions la possibilité d'un roman, une idée de scène, une ébauche d'histoire, au point qu'il nous était devenu difficile parfois de faire la part du réel et celle des anges dans nos existences. (...)
C'était le sel de notre vie, le terrain de nos rencontres, le berceau de notre amour sans enfants. Nous nous racontions des histoires, nous bricolions des légendes. Celles que nous n'écririons pas, celles que nous peinions à écrire, celles que nous avions presque fini d'écrire, celles que nous avions enfin terminées. Tant de romans qui n'ont jamais vu le jour (...)
L'important n'était pas dans la finition, mais dans le tremblement de la découverte. Ensemble, peau contre peau, un souffle unique. Nous inventions comme on voyage. Nous faisions des rencontres, nous nous installions chaque fois dans un pays nouveau, prenant le temps d'apprendre au moins les rudiments de la langue avant de nous laisser emporter vers d'autres lieux, vagabonds délicieux.
Commenter  J’apprécie          10
Et puis des personnages changent d'histoire comme dans les films d'aventures où le héros saute d'un train dans un autre, tous deux lancés à une vitesse folle. Ce sont nos fêtes à nous autres, nos petits plaisirs, nos innocentes vengeances contre le réel. P.153
Commenter  J’apprécie          10
C'était le sel de notre vie, le terrain de nos rencontres, le berceau de notre amour sans enfants. Nous nous racontions des histoires, nous bricolions des légendes. Celles que nous n'écririons pas, celles que nous peinions à écrire, celles que nous avions presque fini d'écrire, celles que nous avions enfin terminées. (p. 14)
Commenter  J’apprécie          10
La belle histoire de nos histoires. Nous étions tellement abrutis de fictions, il ne faut pas s'étonner aujourd'hui qu'elles débordent, qu'il y en ait partout. Les personnages s'évadent, ils vont là où bon leur semble, je ne les retiens plus, je n'ai plus la force ni l'envie de les contrôler. J'ai ouvert les grilles des cages. Ils se promènent d'une histoire à l'autre sans aucun respect pour les murs d'enceinte.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai passé des journées entières dans les rivières à humer le parfum de chacune, à remonter les courants avec de l'eau jusqu'à la taille, à débusquer les truites et les brochets dans leurs abris, à lancer mes leurres sous les frondaisons vers des pénombres inaccessibles, guettant les frémissements à la surface, les gobages, les giclements en parapluie des vairons effrayés par l'attaque d'une perche, mais oui, ma citadine.
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (115) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les Amants de la Littérature

    Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

    Hercule Poirot & Miss Marple
    Pyrame & Thisbé
    Roméo & Juliette
    Sherlock Holmes & John Watson

    10 questions
    5275 lecteurs ont répondu
    Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

    {* *}