Les bandits vivent toujours dans la crainte qu'on les retrace. Ils développent une sorte de sixième sens que certains confondent avec la paranoïa. Ils ne dorment que d'un œil et jamais sur leurs deux oreilles. Du coup, un détail devient vite suspect et, comme ils n'ont pas la conscience tranquille, ils se retournent plus souvent que les autres pour s'assurer qu'on ne les suive pas.
Nicolas ne vivait pas, comme Pierre, dans un roman d'Eugène L'Ecuyer avec ses sensibilités romantiques, mais dans la vraie vie. Il ne pouvait pas se soustraire aux responsabilités qu'on lui avait confiées et aux attentes qu'il avait lui-même créées en partant chercher ses frères, ni se permettre de décevoir ses parents comme Antoine et Pierre l'avaient fait.
A quoi servent les enfants sinon à nous occasionner des soucis ? C'est votre faute, ce qui arrive...Le garçon accusa le coup sans mot dire. Ce n'était pas la sagesse qui parlait à travers son père, mais plutôt une colère sourde, aveugle et impuissante puisqu'il ne possédait plus les moyens d'agir par lui-même, de reprendre les rênes de son destin. On lui avait tout pris, jusqu'à sa fierté.
L'argent ne peut pas tout acheter !
Le premier amour est toujours le plus amer.
Les adolescents ne comprenaient pas qu'une femme ait pu désirer un homme aussi laid. Il devait posséder bien des qualités cachées.
Trouver de l'or, c'est un peu comme jouer à la loterie. Il n'y a pas que les riches qui risquent de s'en mettre plein les poches. Avec de la persévérance et un peu de chance. .
La différence ne devait jamais, au grand jamais, rimer avec honte et culpabilité.
On ne cache que ce qui n'est pas beau à voir. Ou ce qui est précieux.
A croire que ces personnes, comme les quatre chômeurs voyageant en première classe et qui célébraient une fortune qu'ils ne possédaient pas encore, ignoraient certains dictons fort sages comme : « Un tien vaut mieux que deux tu l'auras » et «Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué ».