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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici un livre de fille qui change de la chick-litt. Ici, pas d'hommes présents dans l'histoire, uniquement ceux dont on parle (les maris, les amants...).

J'ai beaucoup pensé au film Huit femmes, que j'avais beaucoup aimé, pendant ma lecture.

Ces anciennes camarades qui se retrouvent, pinaillent, se critiquent, s'examinent, se comparent, bref, des filles quoi ...

La tension monte progressivement et j'ai aimé cette façon d'introduire des passages en italique qui représentent les interventions de la coupable. Jusqu'au bout on soupçonne l'une, puis l'autre, puis les disparues pourquoi pas ! Toutes les hypothèses paraissent envisageables.

Je n'aurais pas du tout aimé me retrouver dans cette grande maison sinistre, je suis un peu trouillarde.

Pour ceux et celles qui aiment le sang ils vont être servis, certains passages sont remplis d'hémoglobine.

Evidemment, j'ai aussi pensé aux Dix petits nègres d'Agatha Christie qui sera d'ailleurs évoqué dans le livre à un certain moment. Cela m'a d'ailleurs fait émettre une hypothèse complètement erronée. L'étau se resserre de plus en plus autour des personnes restantes et la fin est bien tournée. Pas facile de terminer une telle histoire avec brio.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Ce thriller trouve sa force dans un huis-clos entre six femmes. Nous les accompagnons dans cette sombre maison toscane dont la description est complète : odeurs, couleurs, objets, recoins, chambres,etc... nous sont décrits avec force détails qui nous mettent en condition d'étrangeté. le contraste avec l'extérieur lumineux du jardin, du soleil et de la piscine pourrait rassurer mais rien n'est apaisant puisqu'y rôde en permanence un isolement inquiétant.
Volontairement sans relation extérieure, sans moyen de communication, les héroïnes se retrouvent dans ce lieu vingt ans après y avoir passé un séjour à dix-huit ans en compagnie de professeurs.
Que sont-elles devenues ? Que vont-elles pouvoir se dire ? Comment se regardent-elles ? le huis-clos (pour moi la meilleure partie du livre et la plus intéressante) est intense d'observations psychologiques et on pénètre dans l'univers de ces femmes : arrivisme, snobisme, jalousie, déception, déchiquetage, dépit,...
Rien et tout à se dire mais jusqu'à quel point ? Surtout lorsque plane autour d'elles un secret et une main tueuse et vengeresse...
Point de sueurs si la lecture est rationnelle, l'auteur amène le suspense à son comble en fin de livre mais là... à vous de lire.

Ce livre fait partie de la sélection 2011 Prix des Lecteurs du « Livre de Poche ».
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A la veille de la quarantaine, sept anciennes camarades de lycée ont rendez-vous pour un week-end dans une vieille demeure toscane au passé inquiétant. Elles ont toutes déjà effectué un séjour en ces lieux vingt ans plus tôt avec quelques professeurs, et certaines ne se sont pas revues depuis.

Huis clos ? Oui ! La consigne donnée par l'organisatrice du week-end étant "aucun contact avec l'extérieur", la ligne téléphonique est coupée, les portables bannis, et les employés de l'hôtel sont en congé.

En Toscane ? A part une bouteille d'huile d'olive, des prénoms italiens qu'on risque de mélanger en raison des fins en A, pas grand chose d'exotique, non !

Girly ? Oui, et non. Ces femmes sont pour la plupart belles, riches, ont une fabuleuse carrière, savent se pomponner, s'habiller, rendre leurs "amies" vertes de jalousie. Mais n'ayez crainte, le côté "bonnes copines fofolles entre elles" ne dure guère... Elles se connaissent depuis l'enfance/l'adolescence, donc c'est plutôt un groupe de filles à tendance "panier de crabes", avec vieilles rancoeurs, jalousies, rivalités bien ancrées dans le passé... Les lecteurs masculins sont donc cordialement invités à ne pas bouder cet ouvrage !

Flippant ? Oui, l'auteur nous plonge d'emblée dans une atmosphère digne de "Dix petits nègres", on sent une menace via la voix off dans le récit, on attend vite quelque chose qui ressemble à un châtiment. D'ailleurs l'une des femmes est bientôt victime de phénomènes inquiétants (sensation d'être suivie et épiée, disparition d'objets, vision d'ombres derrière sa fenêtre), et le passé sanglant de la bâtisse n'est pas fait pour la rassurer.

Captivant ? Oui, la curiosité est rapidement aiguisée mais on est d'abord freiné par la multiplicité des personnages, les spécificités de chacune à mémoriser (mieux vaut noter pour s'y retrouver). Ensuite, le récit est plus centré sur l'une d'elles, parfaite garce, tantôt hystérique, tantôt froidement manipulatrice... Et à partir de là, on avance à un rythme frénétique, de plus en plus mal à l'aise, agacé de ne rien deviner, de se faire manipuler.

En bref : tous les ingrédients d'un thriller efficace et scotchant sont là, on est vraiment oppressé entre ces pages, au milieu d'ombres, de fantômes du passé, de meurtres sordides... La couverture de la collection poche est plus éloquente à ce sujet que celle de l'édition initiale brochée, bien anodine et trompeuse avec son paisible champ vert.
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Ayant lu déjà de très bonnes critiques au sujet de ce roman, je n'ai pas pu résister lorsque Livraddict a proposé ce partenariat ! J'ai donc foncé sur l'occasion et je ressors absolument ravie de cette lecture ! Pourtant, le Thriller n'est pas mon genre littéraire préféré, et j'ai eu peur de ne pas apprécier sa lecture mais j'ai trouvé ce roman à la fois original, envoutant et très agréable à lire ! « Huit clos en Toscane » est le premier roman de Diana Lama que je lis, et je dois avouer que je suis tombée sous le charme de cet auteur. Son style d'écriture est fluide, simple, facile à lire, tout en retenant notre attention sur chaque moment de l'histoire.

En ce qui concerne l'histoire justement, elle a lieu dans une somptueuse villa toscane où Piera décide d'y réunir ses 6 anciennes amies du lycée ! Il y a vingt ans, elles avaient toutes décidé de fêter la réussite de leur bac en passant quelques jours dans cette villa. Et aujourd'hui, elles vont se retrouver à nouveau. Seule petite règle à respecter : se couper totalement du monde le temps d'un week-end ! Les Gsm, ordinateurs et autres objets qui permettraient d'être en contact avec le monde extérieur est interdit ! Chacune va pouvoir découvrir ce que les autres sont devenues (vie privée et vie professionnelle) et avoir parfois de belles surprises ! En tant que lecteur extérieur, on apprend aussi les petits secrets croustillants de chacune et il est donc souvent très difficile de poser ce livre !

Mais l'histoire ne s'arrête pas là ! Dès le début, Piera, l'organisatrice de ces retrouvailles, manque à l'appel ! C'est étrange, d'autant plus que Piera est une femme toujours très ponctuelle et sérieuse. Puis, 3 autres femmes disparaissent à leur tour. Un meurtrier se cacherait-il dans cette maison aux allures paisibles ? S'agirait-il d'une meurtrière qui voudrait se venger du passé ? Pour le savoir, je vous invite donc à lire ce roman qui est devenu un de mes coups de coeur du moment
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Une grande maison en Toscane, transformée en hôtel de luxe, réservée pour huit femmes le temps d'un week-end. Avec une seule condition : couper le téléphone.

Petit à petit, on découvre l'histoire de leur amitié, leur vie d'adultes peu épanouie, et le mystère de la maison.

Car cette bâtisse a été le lieu d'un massacre quelques centaines d'années plus tôt : une jeune fille se préparant au mariage y a été égorgée avec ses suivantes.

La tension monte au fur et à mesure des heures et des disparitions, d'abord explicables, puis bien étranges.

Une fin apocalyptique à la hauteur du roman.

Bref, j'ai frissonée et tremblée sous le soleil de Toscane, pas de froid, mais de peur.

L'image que je reteindrai :

Celle de la maison, pleine d'escaliers et de recoins.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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« Vingt ans après, six anciennes camarades de classe se retrouvent dans la somptueuse villa où elles avaient séjourné ensemble l'année de leur bac. Seule Piera, l'organisatrice de ces retrouvailles manque à l'appel. »

Pourtant, nous lecteurs, nous avons « accompagné » Piera jusqu'au vestibule de la villa …..nous savons qu'elle voulait être la première pour vérifier l'état des lieux …..
L'auteure, en quelques pages, nous "présente" les participantes …… puis ……un passage en italique dont je vous livre un extrait :
« Tu avais parié qu'elle serait la première à arriver à la Villa Camerelle et la voilà devant toi, inquiète que tu l'aies précédée, que tu lui voles son rôle d'organisatrice. ……Ton lacet enserre parfaitement son cou délicat. Il s'enfonce dans sa chair en ouvrant un sillon sanglant. »

L'idée de départ n'est pas spécialement originale, les héroïnes ne sont pas particulièrement sympathiques …… mais l'auteure a l'art du suspense !

La vengeance de l'une venue pour tuer les autres ! Même si j'ai compris très vite qui était la meurtrière ... il faut dire que l'auteure nous donne un indice de format XXL ...ce qui n'enlève rien au plaisir de la lecture ..... car dans les dernières pages, je me demandais quand même si je ne m'étais pas trompée ..... mais la fin m'a "rassurée" ! :-)
Ces femmes ne « méritaient » pas de finir leur vie de cette façon ….même si ce qu'elles ont fait cette dernière année de bac, dans cette villa, …. est ignoble ..... même si elles ne sont pas tuées seulement pour cela......

Un thriller que je vous recommande !
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J'ai eu du mal à me plonger dans ce huis clos, je me suis perdue un peu dans tous ces personnages. Mais une fois bien immergée, j'ai bien apprécié et douté jusqu'à la fin. Chaque fois que je me suis dit "c'est elle" et bien non, elle trépassait. Bon thriller pour ma part.
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Piera, Lucia, Déda, Maria Luisa, Tatti, Amanda et Giovanna sont des amies depuis le lycée. Toutes issues d'une classe sociale élevée, elles étaient un groupe d'amies soudé autour de Giovanna et Déda, les deux meilleures élèves, les deux petites reines du lycée qui attiraient tous les regards, attisaient toutes les envies. Toutes étaient promises à un avenir brillant, des carrières professionnelles ambitieuses et une vie aisée.

Vingt ans plus tard, elles éprouvent l'envie de se réunir, d'évoquer les souvenirs, et peut-être de se mesurer : qui a le mieux réussi ? qui est la meilleure ? Et quoi de mieux que de se réunir dans la Villa Camerelle, dans laquelle elles avaient fêté l'obtention du bac (esame di maturità). Et pour réussir cette réunion, l'organisatrice Piera décide que le temps du week-end toutes se passeront des téléphones, pour revivre le bon vieux temps.

Huis clos en Toscane est un thriller sans originalité, très classique et placé sous l'égide du chef d'oeuvre du genre Dix petits nègres. A moins que la fin, assez carnavalesque, place le roman sous le signe de la parodie, jouant avec les clichés du genre.

On le comprend assez vite : toutes ses amies parfaites et cools cachent toutes des rancoeurs sous des sourires d'apparence. Déda ? Elle est comblée par ses deux jumeaux, à presque quarante ans, elle est toujours aussi belle, bien apprêtée, ne manque matériellement de rien et est une brillante maître de conférence. Sauf de l'amour de son mari, qui la délaisse et la trompe. Pour se venger, elle manipule perversement Maria Luisa, sa « meilleure » amie, qui la suit comme un chien. Elle prend plaisir à l'humilier par des pointes acides, des piques amères qui passent inaperçues des autres, mais pas de Maria Luisa, moins belle, moins brillante, un peu alcoolique. Et qui se venge en couchant avec le mari de Déda. Giovanna ? Elle qui attirait tous les regards, elle est maintenant une marginale, cliché typique de la lesbienne vieillissante, qui mène une fausse vie de bohème en dilapidant un héritage immense qui ne risque pas de s'épuiser. Derrière son arrogance affichée et son indépendance flamboyante, elle a besoin de l'attention des autres, elle ne peut vivre sans leurs regards, et ses marques aux poignets témoignent bien de sa solitude. Amanda s'ennuie. Derrière sa superficialité et sa bêtise apparente, c'est une femme qui bénéficie d'une mémoire eidétique et d'une soif de connaissances. Mais en dilettante seulement, elle arrête tout quand l'ennui la reprend. Seules Tatti et Luisa semblent être heureuses : l'une est une avocate qui fait trembler les tribunaux, l'autre est une juge à la réputation redoutable. En bref, ce groupe d'amies est un incroyable panier de crabes, où tout se dissimule derrière des façades souriantes hypocrites.

Même la villa Camarelle est une façade hypocrite. Elle est un personnage à part entière de cette énigme. Vieille demeure du XVIe siècle, avec ses greniers et ses souterrains obscurs et labyrinthiques, ses pierres cachent des histoires sordides. Un touriste allemand retrouvé mort devant la piscine, peut-être assassiné par une jeune épouse pas vraiment éplorée par le drame. Et l'énigme de la mariée et de ses servantes, toutes retrouvées mortes, démembrées et macabrement reconstituées, dont la mémoire se perd à travers le temps mais dont le cadavre ne cesse de flotter dans l'air. Est-ce une servante éconduite qui a perpétré le crime avant de se suicider ? Un amant jaloux qui ne voulait pas de ce mariage ? le fiancé, qui surprit sa promise en plein ébats saphiques avec ses servantes et la tua par dégoût ? Et enfin plane, dans cette atmosphère lugubre, le fantôme de Rita, cette jeune fille éteinte, toujours au fond de classe, dont les six amies n'ont plus aucun souvenir. Une ombre inquiétante s'étend sur cette villa de rêve, et certaines des amies sont saisies d'une vague anxiété, une angoisse diffuse, sans forme.

L'atmosphère du roman est plutôt bien travaillée, mais les réactions des personnages laissent parfois un peu songeur. Quand Piera, l'organisatrice du week-end, ne vient pas, aucune ne s'inquiète, elle a peut-être raté son train, ou alors elle a appris un décès soudain dans sa famille. Puis vient le tour de Déda. Elle disparaît au milieu de la journée, laissant toutes ses affaires sur place mais toutes concluent que Déda est partie parce qu'elle s'ennuyait. Qui part en laissant ses valises derrière lui ? L'inquiétude n'est toujours pas tellement au rendez-vous quand Giovanna disparaît aussi. le malaise ne s'installe véritablement que quand Maria Luisa est introuvable. Là, il vient enfin à l'idée de quelqu'un que quelque chose se passe. Ses femmes brillantes me semblent légèrement obtuses…

Et le finale de l'intrigue est grand-guignolesque. le doute s'insinue chez les trois survivantes. L'une d'elles est forcément la meurtrière. Chacune se surveille du coin de l'oeil, cherche des armes improvisées pour se défendre -mais personne ne songe à partir tout simplement- et toutes refusent de se séparer, évoquant l'exemple des films d'horreur dans lesquels tous ceux qui s'éloignent finissent trucidés. le meurtrier traque ses proies, ne les finit pas quand il en a l'occasion parce que c'est plus drôle comme ça, il faut bien qu'au moins l'une d'entre elles survivent. Les ayant perdues, il décide en toute logique que le mieux, c'est de foutre le feu à la baraque pour mettre fin à ce cauchemar.[...]
Lien : https://enquetelitteraire.wo..
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L'histoire :
Elles sont six, elles étaient amies au lycée et cette année elles ont décidé de se retrouver dans une belle villa pour un week-end entre filles.
Vingt ans après, elles arrivent les unes après les autres pour ces 2 jours de détentes.
Sauf que, dès la première soirée, il manque l'une d'elle, Piera, l'instigatrice de ces retrouvailles. Très vite d'autres disparitions vont suivre...

Mon avis :
Voilà ce que j'appellerais " la lecture du dimanche après-midi pluvieux ".
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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Tous les éléments étaient réunis pour me plaire : un huis clos, de surcroit dans une belle et vieille demeure italienne, des retrouvailles entre vieilles amies et du suspense. Les ingrédients d'un roman à dévorer pour moi, ce que j'ai d'ailleurs fait.

Pourtant, je suis restée assez perplexe à la fin de cette lecture. Bien que le livre se lise facilement, dans un roman à suspense, l'on se plaît à chercher qui est le ou les coupables. Et, toujours dans un roman à suspense, l'auteur(e) se joue souvent de son lecteur en le mettant sur des fausses pistes. Ici, il est très facile d'identifier qui est le coupable, quel dommage ! Et ce malgré un rebondissement dans les toutes dernières pages, qui ajoute plus d'incompréhension qu'autre chose.

Cette lecture reste agréable au demeurant, notamment lorsque l'on sait qu'il s'agit du premier roman de l'auteure.
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