L'Amour en équation, tome 1 : Dans la bulle d'Émilie

L'autisme asperger est à la mode ces temps-ci. Nous avons des séries comme « Good Doctor » qui nous indique qu'on peut être autiste mais également un brillant chirurgien. Cette BD va également dans le même sens à savoir qu'une jeune autiste peut rencontrer également l'amour. Réussite professionnelle, réussite amoureuse, même combat !

C'est vrai que c'était plutôt mal partie pour la jeune femme Emilie qui s'enferme dans sa bulle où elle n'a aucun ami mais des plantes et un chat. Sa grand-mère, seule famille restante, est mourante et s'inquiète pour elle au niveau de ses relations sociales. Elle souhaite qu'Émilie se trouve un compagnon avant de mourir.

Cette dernière va alors se mettre à la recherche de l'âme soeur ce qui ne sera pas choses aisée car elle ne connaît manifestement pas les codes qui régissent les relations humaines en société. Il est dommage que la grand-mère ne lui a pas appris les bases pour bien communiquer en société.

J'ai du mal à voir qu'Émilie va se jeter sur le premier garçon venu pour connaître ce qu'est le sexe. On aurait sans doute préféré quelque chose qui va un peu plus en douceur. Certes, rien ne sera montré et c'est plutôt convenu mais le malaise va vite s'installer chez le lecteur. On pourra certes excuser toutes ces maladresses et le mettre sur le compte de ce trouble du comportement reconnu officiellement comme un handicap.

Ce premier chapitre se termine par un petit cliffhanger, histoire de relancer la dynamique du récit dans un second tome. C'est quand même un peu artificiel et cousue de fil blanc d'autant que cela ne concerne pas directement notre héroïne si naïve.

Au niveau du graphisme, on reste dans des traits assez enfantins mais qui rendent la lecture plutôt fluide et agréable. On reconnaît très vite le cadre de Bayonne et de ses plages où l'on fait du surf. Cela me rappelle singulièrement une BD sortie en 2014 qui s'intitulait « Patxie Babel». Il y a de la couleur et un peu de légèreté mais cela fait du bien.

J'ai quand même apprécié cette BD malgré tout car il s'agit de sortir de sa bulle de confort afin de découvrir le monde. On pourra même lire un dossier en fin d'album sur le spectre autistique. J'ai bien aimé la partie sur l'autisme au féminin ainsi que les stratégies de camouflages qui peuvent expliquer bien des choses.

Enfin, j'aimerais remercier Babélio ainsi que l'éditeur Delcourt de m'avoir fait découvrir cette BD dans le cadre d'un masse critique. C'est toujours aussi agréable.

Club N°55 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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Difficile apprentissage des relations humaines pour cette jeune fille autiste : le défi lancé par sa grand-mère la pousse à dépasser ses habitudes pour trouver l'amour.

Beaucoup d'humour dans ce premier tome, à suivre...

Xel
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GRRRRRRR... C'est le Tome 1 !!!

Je veux la suite !

Je me suis attaché à Émilie.

Une dose de pédagogie, annexée à la BD, si l'on s'intéresse à cette forme d'autisme.

Une récit plein d'humour et de sensibilité.

JF
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Lien : https://mediatheque.lannion...

Sans doute parce que j'ai récemment lu une autre BD sur le spectre autistique, Babelio m'a proposé cette lecture. Au vu de la couverture, je pensais qu'il s'agissait d'un livre jeunesse, mais en fait il s'adresse plutôt aux grands ados - jeunes adultes.
La grand-mère d'Emilie est gravement malade et s'inquiète de l'avenir d'Emilie, qui se retrouvera seule après sa mort. Elle souhaiterait que sa petite-fille trouve quelqu'un... commence alors pour Emilie, qui a le syndrome d'Asperger, une quête difficile: difficile parce que pour commencer, elle ne comprend pas exactement le but de cette relation, et encore moins comment la commencer! Cette recherche la poussera à sortir de sa routine bien huilée, et à accepter de se lier aux personnes qu'elle rencontre dans sa quête!
J'ai commencé la BD un peu dubitative, je n'avais pas spécialement appréciée ma lecture précédente que j'avais trouvé trop pédagogisante et maladroite. Ce n'est pas du tout le cas ici! Emilie a une vraie personnalité, une vraie vie et elle est même très drôle - bon parfois plutôt malgré elle.
L'histoire est menée de telle manière que l'on puisse se mettre à la fois dans la position de la jeune fille que dans celle des personnes qu'elle rencontre, comprenant à la fois sa vision très premier degré des situations - même si elle a conscience d'être face à des personnes sarcastiques ou qui font simplement de l'humour et qu'elle doit déchiffrer le vrai sens de leur parole - et les implicites de ses interlocuteurs.
Tous les personnages sont attachants, c'est très feel-good, et j'ai même envie de connaître la suite. Je ne suis pas très fan de ce genre d'illustrations mais elles sont graphiquement intéressantes. Enfin, comme souvent dans ce type de BD, il y a tout un dossier sur le spectre autistique à la fin reprenant les toutes dernières recherches à ce sujet et très intéressant car il ne fait pas de portrait type: on parle bien de "spectre" autistique.
Merci Babelio et les éditions Delcourt pour cette sympathique découverte!

Si je ne l'avais pas reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique privilégiée, je ne serais sans doute pas allé vers cette lecture. J'ai besoin qu'une couverture m'attire, ici ce n'est pas le cas : le trait est raide et académique, les couleurs très artificielles, le soleil en forme de coeur me fait craindre la romance cucul-la-praline.
Je vous le dis tout de suite, le contenu n'a pas balayé mes craintes.

Le dessin est effectivement dans le style de la couverture, raide, académique et artificiel, il manque de dynamisme, de personnalité à mon goût. Mais il fait le taf, sans faire de vagues.

Le sujet est intéressant, cela concerne la vie amoureuse, sentimentale et sexuelle d'une autiste Asperger. Émilie, 19 ans, vit à Ustaritz chez sa grand-mère, la santé de cette dernière décline, et elle aimerait bien que sa petite-fille ait un compagnon, parce qu'elle a bien conscience qu'elle n'est pas éternelle.

L'histoire évoque les difficultés pour une autiste de se prêter à ce jeu : peur des contacts, misophonie, manque d'empathie, inaptitude au second degré, aux non-dits, aux mensonges, au jeu des apparences. L'histoire fait le tour des problèmes, et c'est plutôt complet. Elle aborde aussi d'autre sujets, l'homosexualité, le consentement, des thèmes dont l'intérêt est indéniable et qu'on aborde aujourd'hui très souvent dans les publications destinées aux jeunes, tant mieux, il faut faire tomber les tabous.
Mais je trouve que la façon de les présenter ici est assez brève et superficielle.
Concernant l'intrigue, elle souffre de multiples défauts, le personnage de la grand-mère est très ambigu, elle semble désirer jeter sa fille dans les bras de n'importe quel homme, c'est très peu crédible et un peu dérangeant. Ensuite, on ne saisit pas l'intérêt des deux amis pour Émilie, il fallait qu'elle se trouve des amis pour le déroulé du scénario, c'est encore expédié, première rencontre et c'est OK, alors qu'ils n'ont rien en commun.

J'ai eu en tête, pour comparaison “La différence invisible”, roman graphique de Julie Dachez illustré par Mademoiselle Caroline, sur le même sujet, j'ai trouvé ce second bien plus réaliste, on est plus dans le reportage, mais dans “L'amour en équation”, c'est justement le côté fiction que j'ai trouvé bancal, un peu faible pour un public général, bien plus ciblé jeunes ados. Il y a un côté très didactique, très intéressant, sur la façon d'aborder quelqu'un qui nous plait, quand passer à l'acte sexuel, ce qui rend cette bande dessinée tout de suite très ciblée, et je ne suis pas ce public. le final nous ouvre sur une suite promise, mais l'histoire du secret de famille qui vient se greffer à ce moment me semble encore plus artificiel, et me donne l'impression d'un roman graphique calibré, avec des cases à cocher dans le scénario : l'homosexualité, c'est fait, les sites de rencontre, c'est fait, l'ambiance lourde au travail, c'est fait, le secret de famille, c'est fait… et sur moi, ça ne marche plus.

Je ne dirais pas que c'est un mauvais livre, mais si vous n'êtes plus un ado qui découvre la vie, et si vous voulez aborder ce thème avec plus de naturel, d'universalité, de sensibilité, “La différence invisible” a bien plus de poids et d'impact et est bien plus appréciable par tous publics.

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Dans la bulle d'Émilie, premier tome de la série L'Amour en équation, que j'ai eu la chance de lire en avant première.
Émilie, 19 ans, est autiste de type asperger et vit chez sa grand-mère avec son chat. La vieille dame malade lui demande de trouver quelqu'un pour partager sa vie.
Pour cette jeune femme qui évite les autres, qu'elle a du mal à comprendre, cela relève du défi !
Débute alors une série de rencontres pour Émilie qui va tenter de savoir comment fonctionnent les relations amoureuses.
Dans la bulle d'Émilie nous fait découvrir Emilie, une jeune fille de 19 ans qui a une particularité : elle est autiste asperger.
Elle adore sa grand-mère mais est un peu déconcertée quand celle ci lui explique qu'elle aimerait qu'elle trouve quelqu'un pour partager sa vie. Cela veut dire rencontrer quelqu'un, interagir avec cette personne, se laisser toucher, faire.. du sexe ! Bref cela parait insurmontable pour cette jeune personne légèrement différente des autres.
Mais Emilie aime sa grand-mère, alors elle va tenter de rencontrer quelqu'un pour partager sa vie avec.
La grand-mère d'Emilie est gravement malade, c'est pour cela qu'elle aimerait que la jeune femme sorte, se fasse des amies, ai un petit ami..
Pour qu'elle ne reste pas toute seule quand le moment sera venu car la vieille dame ne va surement pas vivre des années.
Emilie ne se rend pas réellement compte de l'état de son ainée, c'est touchant.
La jeune femme se lance à corps perdu dans les rencontres, elle fait notamment des recherches à la bibliothèque sur ce qu'est l'amour.
Elle est en décalage avec nous, du coup cela donne lieu à des passages surprenants, amusants, touchants..
Les textes sont emprunts qu'une grande sensibilité, et d'humour.
Les illustrations sont tout à fait à mon goût, de même que la colorisation.
Le scénario tient parfaitement la route.
Vous l'aurez compris, je suis ravie d'avoir lu Dans la bulle d'Emilie. Je suis bien décidée à lire la suite à l'avenir, surtout que la fin laisse présager des bouleversements pour le tome suivant.
Je vous recommande cette bande dessinée, que je note cinq étoiles :)

Emilie est une jeune femme de 19 ans qui vit chez sa grand-mère avec son chat. Celle-ci est malade et sentant sa fin proche recommande à sa petite-fille de se trouver un amoureux pour ne pas être toute seule quand elle-même ne sera plus là. Seulement voilà, Emilie est autiste Asperger et les relations sociales ne sont pas son fort. Mais elle veut bien se forcer pour faire plaisir à sa grand-mère...
L'amour en équation m'a interpellé quand il parle d'un sujet que je connais bien (en tant que maman d'un enfant Asperger). le postulat de départ est un peu étrange, la grand-mère connaissant sa petite-fille n'aurait pas du précipiter les choses ainsi (c'est mon avis) mais peut-être d'essayer de se faire des amis dans un premier temps. Cependant, sa recherche de l'amour montre bien sa méconnaissance des relations humaines, sa difficulté à comprendre l'ironie dans certaines situations. Elle reste maladroite au premier contact, heureusement qu'elle tombe sur des personnes compréhensibles (la plupart du temps), ou du moins sympathiques. Cette BD permet d'avoir un aperçu des réactions autistes Asperger même s'il y a des différences entre eux, filles ou garçons, hommes ou femmes. Certains seront moins sensibles au bruit/lumière, d'autres développent moins d'intérêts spécifiques... A la fin, des explications sur les autistes pour détailler les points qu'on peut retrouver chez Emilie, l'héroïne de cette BD.
C'est une bande dessinée très bien faite, très agréable à lire malgré quelques petites maladresses. Les dessins sont doux, les personnages bien reconnaissables et les thèmes sensibles sont abordés sans brusquerie, avec une certaine pudeur.
Je note cette série, curieuse de savoir quel thème sera abordé dans le prochain tome de L'amour en équation.

Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Delcourt pour cette découverte de #LAmourenéquationT01 de Camomille et Clara Lang.

La grand-mère d'Émilie, 19 ans, autiste asperger, n'est pas en grande forme : elle demande à sa petite-fille de "trouver quelqu'un", de se lier d'amitié avec des "inconnus", de se mettre en couple... afin de rassurer mamie quant au maintien de la vie sociale d'Émilie après son décès imminent. Mais comment faire quand on ne détient pas les codes sociaux, qu'on communique difficilement, qu'on manque de liant pour s'intégrer, qu'on ne supporte ni le bruit ni l'agitation...

Malgré certains aspects un peu exagérés et accélérés (pourquoi tant de précipitation !?!), j'ai aimé ce premier tome des "aventures" d'Émilie et me suis rapidement attachée au personnage principal. La jeune femme doit se battre avec et contre elle-même pour atteindre l'objectif fixé par sa grand-mère. Elle va d'incompréhensions en déceptions en passant par quelques situations cocasses : pas simple de trouver un.e partenaire de vie pour remplacer sa mamie qui la connaît si bien et l'a suffisamment pratiquée pour s'adapter à ses troubles autistiques...

Les dessins sont à la fois modernes et classiques (avec ce petit côté "pop" contemporain). J'ai particulièrement apprécié certaines planches pleine page plus stylisées ou dont la mise en page est plus originale. Ces pages illustrent astucieusement certains thèmes qui auraient pu être délicats à traiter (mort, sexe, solitude...), mais qui sont ainsi abordés de façon bienveillante, claire et esthétique.

J'ai apprécié les explications et approfondissements autour des troubles autistiques, pour autant, j'ai préféré La différence invisible, de Julie Dachez qui m'a semblé plus abouti sur l'expérience autistique au quotidien d'un point de vu plus adulte.

#LAmourenéquationT01 #NetGalleyFrance

Emilie, autiste Asperger, vit seule avec sa grand-mère et son chat. Mais celle-ci tombe gravemement malade et lui demande de trouver quelqu'un avec qui se mettre en couple, car elle a peur de laisser sa petite-fille seule, sans personne pour veiller sur elle. Cette demande représente un énorme défi pour Emilie, qui a ses habitudes, n'aime pas communiquer avec les autres, et limite au maximum ses interactions au travail. Emilie part alors en quête de l'amour, mais ne sait pas comment s'y prendre. Et si elle essayait par commencer à trouver des amis ?

J'ai bien apprécié cette BD qui aborde le thème de l'autisme chez une jeune adulte, Emilie. Même si j'ai trouvé la demande de la grand-mère un peu trop brusque et précipitée (pourquoi demander à chercher un petit ami, et non pas commencer par des amis tout simplement ? ), la quête d'Emily est touchante, celle-ci devant essayer d'approcher les autres, et se posant des questions sur la sexualité. Elle va d'ailleurs en faire l'expérience, mais aussi chercher ce qu'est l'amour dans les livres. le passage avec les citations d'Ovide, qui montrent combien ce sont souvent des livres écrits par des hommes, où la femme reste dans le rôle d'objet ou de proie à chasser ou apprivoiser, prouve qu'il y a encore du chemin à parcourir. Dans sa recherche, Emilie va rencontrer de nouvelles personnes, se faire des amis, expérimenter l'amour sous différentes facettes, et on sent qu'elle va découvrir de nouvelles choses, quand on arrive à la fin. Un tome 2 est paru, et un tome 3 prévu.

Un titre intéressant pour découvrir l'autisme de l'intérieur, les difficultés ressenties au quotidien quand les habitudes sont dérangées, le bruit trop fort, ou la difficulté à décoder les expressions ou l'humour décalé. Les pages documentaires proposées en fin d'ouvrage, présentant les troubles autistiques, permettent aussi d'en savoir plus. Et c'est aussi la première fois que je lis un titre qui aborde amour et autisme.

Merci à Babelio et aux éditions Babelio de m'avoir proposé la lecture de cette BD.
Lien : https://docbird.over-blog.co..

Emilie, jeune femme de 19 ans, vit avec sa grand-mère et son chat. Sa particularité est qu'elle est autiste de type asperger. le jour où sa mamie apprend qu'elle est gravement malade, elle demande à sa petite fille de faire des rencontres et surtout de trouver un partenaire pour la vie.

En lisant le résumé de cette petite bande dessinée, je vous l'avoue, j'ai eu peur... encore un livre "niais", "cul-cul" sur l'autisme et sa recherche de l'amour, genre téléréalité etc.

Mais en fait, L'amour en équation est une bande dessinée touchante, bien dessinée et bien documentée sur le syndrome d'asperger (mention spécial sur la partie documentaire à la fin du tome!). Elle se lit très vite. le personnage d'Emilie est très touchant et à mon sens réaliste.

Bref, c'est une belle découverte pour moi et je pense me procurer le deuxième tome assez vite.

Merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour cet envoi plus qu'apprécié !

Merci à Babelio et aux éditeurs grâce à qui, et à Masse critique, j'ai pu lire le tome 1 de cette bande dessinée qui réussit à être à la fois distrayante et instructive.
Émilie, qui n'aime pas qu'on l'appelle Em', vit avec sa grand-mère et leur chat, nommée Lady, dans une vie bien rangée et organisée du mieux possible, ce qu'elle apprécie puisqu'elle se situe sur le spectre de l'autisme.
Seulement voilà, la grand-mère est malade, gravement, et n'arrête pas de dire qu'elle partirait plus en paix si Émilie avait quelqu'un. Bon moi je trouve que ça fait un peu chantage aux sentiments mais bon....il faut bien un élément déclencheur à l'intrigue.
Émilie se lance dans une quête difficile, difficile pour tout le monde mais pas facilitée quand les interactions sociales sont un tel piège, pleine de signaux qu'elle ne sait déchiffrer... J'ai bien aimé le dessin, coloré et agréable, surtout les planches où Émilie parle de sa passion, les abysses, et où les êtres étranges dansent !
Cela parle de la difficulté des relations sociales quand on ne rentre pas dans le moule, de rapports homme-femme dans le patriarcat, de sexe aussi, assez franchement et j'ai trouvé le tout rafraîchissant et amusant.