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Critique de blandine5674


Roman sur les mensonges dans la littérature. Sur le réel et la fiction. Un serveur de bar rêve d'être publié. Serait-ce possible le jour où un écrivain l'embauche sur son roman pour le mettre comme auteur et dire que c'est ses mémoires à lui ? J'ai apprécié la première partie qui traitait de ce sujet. La deuxième passe en polar avec course-poursuite où il n'est pas facile de toujours s'y retrouver. le tout agrémenté d'histoires d'amour chaotiques. Pas grand-chose à voir avec les grands espaces de chez Gallmeister. Comme dirait, à tout bout de champs, le personnage d'un écrivain commercial célèbre « Yo ».
Malgré tout, ce qui est génial dans ce roman ce sont les mots réinventés par l'auteur. Exemple : - Atwood : tignasse de cheveux bouclés. - Capote, chapeau à larges bord – Faulkner : whisky – Fitzgerald : gin-fizz – Franzens : lunettes élégantes – Hemingway : phrase honnête et particulièrement construite – Highsmith : train – Humbert : pervers sexuel – Kerouaquer : traverser un pays – Marple : chapeau en feutre simple et quelconque – Palahniuker : vomir – Pança : sous-fifre – Poppins : parapluie – Portnoy : organe génital masculin – Proust : un lit d'inspiration artistique Salinger : vivre en isolement volontaire – Steinbeck : moustache – Tolstoï : épaisse pile de pages – Woolfer : avancer à toute allure, etc. Après il faut deviner ou chercher le pourquoi qui est indiqué à la fin du livre.

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