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Karelle est sur scène. Les projecteurs réchauffent son corps et le regard des gens assis dans l'obscurité de la salle la galvanise. Debout, sereine, apaisée, elle tient son rêve au creux des mains. Son passé a façonné cet instant, cet avenir, cette vie de mots, de phrases, de poésie et de théâtre. Karelle est là, face à nous, et elle compte bien nous raconter son histoire…

Céline Lapertot signe ici un magnifique roman, fait de nuances, sillonnant les chemins d'espoirs et de doutes, naviguant entre rejet et solidarité. Elle nous offre, avec humilité et pudeur, l'histoire émouvante d'une renaissance…

Céline Lapertot n'est pas une inconnue pour moi. J'aime son univers, sa manière de sublimer un présent parfois terne et violent, son habileté pour les mots justes. Elle possède cette écriture fluide, mélodieuse, magnétique, qui vous entraîne, vous hypnotise, vous happe.

A travers l'histoire de Karelle, c'est une ode à la vie, au courage d'être soi, à la volonté de garder la tête haute. Malgré l'exil, malgré le rejet, malgré la saleté ou le dégoût, tout ce qui fait notre force est en nous. Karelle l'a compris et elle saura garder au fond d'elle, un petit peu du Congo, de son enfance africaine, de ce père aimant et de cette mère courageuse. Elle saura que rien, jamais, ne brisera sa dignité.

Céline Lapertot a ce talent, roman après roman, à puiser en ses personnages le meilleur de l'âme humaine. Ce meilleur qu'il faut parfois chercher loin derrière la haine, la douleur, le mépris… Ce meilleur qui nous relève, et nous élève…
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Je n'ai jamais caché mon admiration pour Céline Lapertot. A chaque nouvelle lecture, elle m'oblige à réfléchir et ses écrits trottent longtemps dans mon esprit. Elle utilise la fiction pour mettre en avant des sujets importants de notre monde actuel. Après la maltraitance infantine, la peine de mort ou le combat des femmes en Afrique, elle s'attaque cette fois-ci à l'exil forcé.

On suit le destin de la jeune Karelle et de sa mère, qui par la force des événements, doivent quitter leur pays natal. Ensemble, elles tentent de se créer une nouvelle vie sur un nouveau territoire plein de promesses. A leurs côtés, on assiste aux conditions difficiles de leur arrivée et surtout au dur travail d'intégration qu'elles doivent fournir. Cette sombre première partie du roman laisse ensuite la place à une aventure plus agréable. Libérée du poids ses origines, Karelle peut enfin déployer ses ailes et faire éclater son talent au grand jour.

Comme toujours, l'autrice sait joindre l'utile à l'agréable. Elle magnifie ses combats sociaux avec un langage de toute beauté. Sa plume de haut vol sert parfaitement le propos et lui permet de faire preuve de justesse dans son engagement. Comme le titre l'indique, elle est capable de faire surgir de la lumière dans l'obscurité du drame. Ce livre est un éloge à la ténacité et à l'envie de s'en sortir. Malgré une succession d'espoirs déçus, ses personnages trouvent tout de même en eux le courage nécessaire afin de conserver leur dignité. Cette bataille perpétuelle a déclenché en moi une multitude d'émotions, qui planaient encore, même après la fermeture du livre.

Céline Lapertot est une artiste militante qui prend les choses à coeur et arrive à toucher le nôtre. Et pour moi qui aime la belle littérature, si elle continue à écrire avec cette virtuosité, je la suivrai où elle voudra !
Lien : https://youtu.be/WfO9w8gic58
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Exil et Lumière: deux mots clé; il sera question de la guerre au Congo et du départ de Karelle, huit ans et de sa mère pour la France qui se prétend terre d'accueil...mais elles vont connaître la rude vie des migrants: hôtels sordides, longue quête de papiers. Karelle s'investit dans sa scolarité et on remarquera son éloquence. Concours mais deuxième place un moment décourageante, puis retour au combat qui finira par payer puisque la jeune fille jouera Phèdre comme elle en rêvait depuis longtemps. Son talent et son acharnement vont faire oublier sa couleur qui au départ faisait obstacle.
Un récit inspiré à l'autrice par la vie d'une de ses élèves.
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Karelle est une force de la nature, patiemment polie depuis son départ du Congo par les humiliations, la crasse qu'on réserve en France aux étrangers, les obstacles que sa couleur de peau dresse sur sa route, la conscience nette qu'un retour dans le pays en conflit n'est pas une solution. Cette force acquise dans l'adversité est celle qui fera de Karelle la tête d'affiche de la Comédie Française, dans le rôle très convoité de Phèdre, imaginé par Racine dans la tragédie du même nom. Alors, comment est-ce qu'on passe d'un village du Congo en guerre aux planches d'un des plus fameux théâtres français ? C'est cette histoire que nous conte Céline Lapertot, de sa plume unique et magnifique, creusant au plus profond de ses personnages comme elle seule sait le faire pour nous offrir la vérité nue de leur être de papier.

L'histoire de Karelle n'est qu'une parmi d'autres, un des reflets de l'atroce réalité qui attend tous ceux qui viennent chercher en France un asile et se retrouvent embourbés dans les méandres administratifs et les hôtels sordides. Sa particularité, c'est la résilience que cette histoire dénote, la résilience de cette mère et sa fille qui refusent de se laisser abattre, qui refusent d'accepter le « non » quand il leur tombe dessus sous la forme d'OQTF – Obligation de Quitter le Territoire Français. Et ça paye, elles finissent par s'en sortir, par obtenir leur régularisation après d'innommables épreuves et Karelle finit, elle, par réaliser son rêve, né de son incroyable talent oratoire et éclot sur les cendres de son premier amour.

Une fois de plus, Céline Lapertot percute avec une histoire qui nous prend aux tripes dès les premières lignes, dès le premier chapitre. Il n'y pas de place pour la demi-teinte dans ses livres forts, où elle ne mâche pas ses mots et assène ses phrases jusqu'à ce qu'elles touchent leur cible, au plus profond de notre âme de lecteur, chahutée par une telle histoire. Céline Lapertot a un don pour parler de ces destins hors du commun, pour susciter les prises de conscience et nous marquer au fer rouge, du même rouge que la couverture de ses romans aux Editions Viviane Hamy.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Osez la lumière
Il ne va pas être facile de vous dire combien ce livre m'a cueilli en plein coeur et en pleine conscience.
La quatrième de couverture nous dit qu'il est inspiré de la vie d'une des élèves de Céline.
Dès les premiers mots, j'ai eu le sentiment de regarder une médaille dont l'avers serait le portrait de Céline et le revers celui de Karelle. Entre ces deux femmes il y a une osmose, une force, une bienveillance et une humanité qui sont communes à leur chemin.
Le Congo est en guerre et la menace d'enlèvement d'enfants pour faire pression est de plus en plus prégnante.
La famille Dia doit agir, Pharel le père d'origine ougandaise est militaire, Gisèle la mère est congolaise. Karelle leur fille n'a que huit ans.
Giselle et Karelle vont partir pour la France, pays des droits de l'homme, pays des Lumières, la mère y a un contact, et elles devraient bénéficier de l'asile politique.
Oui, mais…
Ce qui les attend, c'est le sordide, l'indifférence, c'est une négation de leur existence et bien d'autres infamies.
France, terre d'accueil ?
Accueillir dans quelles conditions ?
Mais cette petite fille ne lâchera rien, sa mère se débat chaque jour, d'un logement insalubre à un autre.
L'école c'est cette bouffée d'oxygène, Karelle est intelligente, volontaire, elle aime lire et cela lui permet de s'évader un peu de cet enfer.
Mère et fille sont anéanties quand elles reçoivent l'OQTF.
Des années de bataille s'engagent car pas question de baisser les bras.
De l'écriture sublime pulse une énergie hors du commun, elle va jusqu'à être olfactive (on le regretterait presque), épidermique, elle épouse les battements de coeur de l'auteur, de l'héroïne et du lecteur. Car la lecture fait que nous sommes dans le même cercle.
De cette misère infligée, de cette crasse immonde, de cette peur de chaque instant vont naître des mots.
Des mots dans un concours d'éloquence, qui a la saveur de l'intelligence et d'un regard sur le monde réjouissant (à la fin de l'ouvrage il est en intégral). Il y a bien évidemment le talent mais aussi un travail de titan.
Karelle s'interroge sur son avenir, une seule certitude, les mots seront la base de la voie qu'elle choisira.
Pour Céline et Karelle, les mots sont un sceptre, cette autorité souveraine qu'elles ont arrachée à la vie.
Les mots sont en lutte, pied à pied, corps à corps. Ils affrontent toutes les peurs et plus encore.
Dans le chaos y a-t-il une lumière sans la chance des rencontres ?
Un livre brillant, sa construction magnifique va crescendo vers la lumière. le titre si explicite, l'exil au sens strict mais pas seulement, on peut être en exil de sa famille sans quitter son pays.
La force, celle insoupçonnable, cachée au plus profond de soi, il faut aller la chercher, la travailler, l'apprivoiser avant de pouvoir en faire une arme d'autant plus efficace qu'elle est pacifique.
Pour terminer un mot clignote comme un phare dans la nuit d'une mer en furie : DIGNITÉ.
« Ce mot qui brûle, ce mot qui fait se relever.
Ce mot est le plus fort et le plus juste que le langue française recèle en son sein : la dignité. Il fait se lever le soleil chaque matin, quand on arrive plus à se promettre l'aube […]. »
Merci à Masse Critique Babelio et aux éditions Viviane Hamy pour cette lecture.
©Chantal Lafon


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Avec une écriture extremement précise, autant que poétique et vibrante, Céline Lapertot nous raconte la jeune Karelle, immigrée à 8 ans du Congo en guerre, seule avec sa mère, son père ayant dû rester sur place dans ce pays en guerre où ougandais rwandais et congolais se déchainent les uns contre les autres. « Pharel temporise parce qu'il veut pacifier les mémoires et les corps, tendre un fil entre les âmes ougandaises et congolaises »
Gisèle n'imagine pas à quel point la vie va être difficile pour elle et sa fille, avant d'obtenir la régularisation de sa situation administrative. D'hébergements en hôtel sordides, en passant par la déception de recevoir une OQTF, il va se passer 7 ans avant qu'elles obtiennent les papiers tant espérés. L'autrice décrit tout cela sans aucun misérabilisme, mais avec précision et sensibilité.
Karelle, malgré ses conditions de vie, est une excellente élève et sa prof. de Français du collège va « jeter une bouteille à la mer » en offrant à l'adolescent l'occasion de s'exprimer sur ce qu'elle a vécu et ce qu'elle vit encore auprès d'un député qui réussira à faire avancer le dossier. Ce sera la première occasion d'exercer l'art de la parole. Cet art qu'elle approfondira ensuite dans les concours d'éloquence que cette prof propose à ses élèves, puis en se dirigeant vers le théâtre.
D'expérience positives en déceptions, Karelle grandit, sans jamais oublier son maître mot la dignité et le lecteur la retrouve à la fin, comme il le savait dès le début sur la scène de la Comédie Française dans le rôle de Phèdre; sa couleur de peau ne compte pas ! Ce qui compte c'est cette « Phèdre universelle, qui crève de passion, de jalousie, de désillusion »
A la fin du livre l'autrice prend la peine d'expliquer au lecteur, comment elle a construit son livre à partir du vécu d'une de ses élèves qui est « brillante, lumineuse, éloquente, promise à un brillant avenir » Une de ces élèves auxquels Céline Lapertot, en tant que professeur de français donne l'occasion de participer à des concours d'éloquence.
J'ai terminé ce livre KO debout, pleine d'admiration pour l'autrice.



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"Il n'est rien que tu ne puisses surmonter, si à ton indignation, tu ajoutes le rêve et la création. "

Céline Lapertot nous offre un roman remarquable.
Remarquable à différents titres. D'abord parce qu'une partie de l'histoire est vraie, inspirée par une de ses élèves .
Remarquable par la façon dont l'autrice s'est glissée dans la peau et l'esprit de la fillette puis de l'adolescente ( et de sa mère) pour raconter son passé, et dont elle a basculé du récit romancé  au pur roman pour lui inventer un futur digne d'elle.
Remarquable par la langue utilisée, de toute beauté,  la précision et la justesse des mots, au service de l'histoire bien sûr et, comme dans tous ses romans, d'une critique sociale implacable.

Karelle a huit ans quand elle quitte le Congo avec sa mère, le pays est en guerre, sa sécurité n'est plus assurée. Sa mère est confiante, la France est une terre d'accueil. Pourtant ce sont de longues années de combats quotidiens pour survivre et se déjouer des chausse-trappes de l'administration qui les attendent. Vécues avec une dignité exemplaire, une volonté de fer.  La petite Karelle est brillante et au collège va découvrir l'art oratoire et participer à des concours d'éloquence. Sa première vraie tentative d'argumentation sera pour un député auquel son professeur a lancé une bouteille à la mer pour tenter de contrer l'OQTF, l'obligation de quitter le territoire français...

J'ai ressenti une profonde admiration pour cette gamine douée d'une gniaque phénoménale,  et un immense dégoût pour ce que la France, pays des lumières, ose faire subir aux demandeurs d'asile. Sans misérabilisme, mais avec une précision chirurgicale, la plume de l'autrice nous fait vivre avec Karelle toutes les situations dégradantes auxquelles elle est confrontée au fil des ans,  tombant de Carybde en Scylla  sous protection de l'Etat. Mais la lumière est pourtant là,  Karelle la porte en elle et elle éclatera de la plus belle façon au bout de son parcours...
Puisse la jeune fille qui a inspiré ce roman connaître une réussite aussi éclatante que celle de son double littéraire !
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C'est l'histoire de Karelle Dia, "congolaise à l'âme d'argile", née d'une mère congolaise et d'un père militaire ougandais, " deux sols qui ne s'aiment pas", contrainte à l'âge de huit ans de quitter avec sa mère Gisèle son pays en guerre. Gisèle part pour protéger sa fille, en France elles vivent les démarches sans fin à la préfecture en vue d'obtenir la nationalité française, le logement chez une amie avant d'obtenir une place dans un hôtel, puis des séjours d'hôtels en hôtels de plus en plus insalubres, la vie au milieu des blattes, des punaises de lit dans des conditions d'hygiène épouvantables. Un parcours qui se poursuit dans un lieu collectif dépendant d'une association où toute intimité est exclue, la vie obligatoire entre "gens de la même tribu", jusqu'à l'OQTF, Obligation de Quitter le Territoire Français.

La découverte de l'éloquence ouvrira la voie de Karelle vers un avenir dans le théâtre où elle découvrira que certains rôles sont réservés aux blancs alors qu'elle voulait prétendre à tous les rôles oubliant la couleur de sa peau. Sur scène elle pourra déclamer " Je suis Karelle Dia au souffle aussi fort que la guerre de mon pays, je suis un roc, la scène est ma patrie."

Céline Lapertot se met dans la tête de Gisèle et de Karelle. Gisèle pour qui le plus important est de préserver sa dignité, de se fondre dans ce pays qui est devenu le sien et surtout de travailler, Karelle pour qui le respect de son corps est une priorité et qui ne veut pas laisser la pauvreté prendre possession de son corps. Céline Lapertot trouve les mots pour décrire de façon très réaliste les hôtels, leur crasse, les odeurs mais aussi les sentiments de Karelle qui oscillent entre rage, dégoût, humiliation et honte. Elle dénonce avec une colère à peine rentrée les conditions d'accueil des migrants en France, pays des Lumières, pays des droits de l'Homme et du Citoyen et met également en lumière une communauté forte et solidaire.
Karelle éprouve de la reconnaissance et un amour démesuré pour sa nouvelle Patrie. Brillante à l'école, elle choisit la lutte et "d'être absente à ce monde tant que ce monde durera". La découverte de l'éloquence, de l'art de bien parler, d'argumenter et sa participation à un concours d'éloquence à l'âge de quinze ans vont être le point de départ d'une vie au théâtre où elle pourra utiliser les mots comme une arme, dans un lieu où des femmes comme Phèdre l'aideront à atteindre la lumière.
Tout le roman est traversé par la dignité "gravée dans la chair", par la vitalité, la ténacité de Karelle, la lumière qui émane d'elle et l'amour qui continue à unir ses parents pendant des années malgré la séparation. Après des chapitres très durs sur les conditions d'accueil des migrants, Céline Lapertot nous offre de magnifiques passages sur l'éloquence et sur le théâtre.
En fin de récit, le roman prend une autre dimension lorsque nous découvrons que le personnage de Karelle est inspiré de Marlaine, une jeune fille que l'auteure a suivi dans son parcours, que les phrases en italique dans le roman sont extraites du discours "Prouver la supériorité de l'homme sur la femme" prononcé par Marlaine en demi-finale d'un concours d'éloquence en 2018. Marlaine, une jeune fille dont la ténacité et l'obstination forcent l'admiration, une jeune fille qui n'a de cesse de revendiquer le fait qu'elle est africaine. On se dit que Céline Lapertot a eu de la chance de rencontrer une telle personne qui elle-même a eu la chance de voir son histoire romancée par une telle auteure.
Un roman puissant sur le déracinement avec une héroïne très attachante. Un roman dans lequel Céline Lapertot montre à nouveau toute la dimension de son humanité et de son engagement.


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J'aime beaucoup cette auteure, j'ai aimé ses précédents livres, tous d'une grande force, nous prenant aux tripes. Et puis, dès le démarrage de celui-ci, il y a quelque chose qui ne passait pas chez moi. Pas l'histoire, non. Ou peut-être si, dans la mesure que je me suis régulièrement dit qu'un texte documentaire aurait été plus approprié qu'un texte de fiction. Surtout que je trouvais les deux personnages principaux, la mère et sa fille, trop parfaites, faisant tout ce qu'il fallait face à ce monde si dur, si injuste (la quatrième de couverture parle de "fierté et dignité"). Au point de ne pas réussir à y croire. Et puis, j'ai trouvé l'écriture de Céline Lapertot presque trop belle, pas assez "violente", vu ce qui arrive dans ce roman. J'aurais du me méfier de la présentation du livre : "Le roman d'une femme qui affronte son destin pour mieux éblouir le monde de sa lumière".
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