Citations sur Je ne t'oublierai pas (39)
Le plaisir n’est que l’ombre du bonheur. Il est directement causé par des stimuli agréables d’ordre sensoriel, esthétique ou intellectuel. L’expérience évanescente du plaisir dépend des circonstances, des lieux ainsi que de moments privilégiés. Sa nature est instable et la sensation qu’il inspire peut vite devenir neutre ou désagréable.
Si la mort est certaine, son heure est imprévisible. Comment faire face à la mort sans tourner le dos à la vie ? Comment y penser sans être désespéré ou effrayé ? De fait, la manière dont on envisage la mort influence considérablement la qualité de la vie. Certains sont terrifiés, d’autres préfèrent l’ignorer, d’autres encore la contemplent pour mieux apprécier chaque instant qui passe et reconnaître ce qui vaut la peine d’être vécu. Elle leur sert de rappel pour aiguillonner leur diligence et éviter de dilapider leur temps en vaines distractions.
Amour et compassion doivent toutefois être éclairés par la sagesse. Celle-ci est fondée sur la compréhension des causes immédiates et ultimes de la souffrance. Par souffrance, on n’entend pas simplement les souffrances visibles dont nous sommes si souvent témoins ou victimes : maladies, guerres, famines, injustice, pauvreté, mais aussi leurs causes, à savoir les poisons mentaux. Aussi longtemps que notre esprit reste obscurci par la confusion, la haine, l’attachement, la jalousie et l’arrogance, la souffrance, sous toutes ses formes, est prête à se manifester.
L’ignorance consiste à ne pas en être conscient, comme le mendiant, à la fois pauvre et riche, qui ignore qu’un trésor est enfoui sous sa cabane. Actualiser sa véritable nature, entrer en possession de cette richesse oubliée, permet de vivre une vie pleine de sens. C’est là le plus sûr moyen de trouver la sérénité et d’épanouir l’altruisme dans notre esprit.
Je me suis souvenu instantanément des regards de pitié que les gens posaient sur moi quand je souffrais. Quand j’étais petit, j’avais une santé très fragile, j’étais tellement frêle. Je voyais constamment l’angoisse et la peur dans les yeux de mes parents, de mes proches et de l’équipe médicale qui prenait soin de moi. Quand on est un enfant, ce n’est vraiment pas drôle de se faire regarder comme ça et de voir l’inquiétude dans les yeux des « grands ».
Pour celui qui a su extraire la quintessence de l’existence, la mort n’est pas une déchéance ultime, mais un achèvement serein. « C’est le bonheur de vivre qui fait la gloire de mourir », écrivait Victor Hugo.
L’amour de l’autre ne doit pas naître d’une simple réaction émotionnelle, mais s’appuyer sur une réflexion et aboutir à un engagement ferme.
Le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le plaisir des sages.
Pour être intègre avec soi-même, il faut éliminer tout ce qui n’est pas soi. Quand on se trouve dans un espace, dans un travail, dans une relation ou à un événement qui ne nous correspondent pas, pourquoi rester ? Pourquoi s’entêter ? En agissant de cette façon, on va à l’encontre de ce que l’on est vraiment, on se déséquilibre, on devient incohérent. Donc malheureux.
On se challenge positivement, quotidiennement. On s’encourage à faire du bien autour de soi, à donner un sens à nos vies, à ne pas se mettre dans la merde. On est un pilier l’un pour l’autre. Notre amitié est essentielle : j’ai besoin de lui comme il a besoin de moi. Je lui suis extrêmement reconnaissant d’être dans ma vie.
Il me rappelle souvent, lors de nos conversations riches de sens, que chacun de nous est un petit grain de sable nécessaire qui contribue au bonheur des autres.